Amazing Hot Springs in Kenya.

hot spring africa kenya

As we said in our first post of January, one of the wellness African Trend 2016 is “hot springs”.  Parts of East of Africa are known as regions of intense geothermal activity, thanks to the geological turmoil beneath the Great Rift Valley. As a result, countries like Kenya or Ethiopia are dotted with numerous hot springs, which have become a big tourist draw.

Geothermal Treasures.

Hot springs in kenya are geothermal treasures offering their invigorating waters to visitors, unfortunately, few people take the time to visit them. Most of the hot springs in kenya were formed by ancient volcanic activity and the surrounding landscape is incredible. Since the springs are usually located a bit off the beaten path, you see areas that won’t normally be covered on a typical journey. However, some of which are associated with spas and hotels.   Thanks to AFKInsider.com, let’s discover 5 of the best hot springs in Kenya.

5 amazing hot springs in Kenya.

  •  Lake Bogoria.

Lake Bogoria actually has more than 200 hot springs around it, and is the most famous of all the hot springs regions in Kenya. Some of the springs are in the lake itself, while others are close to it. The temperature of the water hovers around 37 degrees Celsius (98F).

  • Loburu Hot Springs.

Loburu sits in one of Kenya’s largest geothermal areas, near Lake Bogoria. There are 32 separate springs, three of which have continuous geysers, earning them the name “perpetual spouters.” Tourists can take excursions to the lake to enjoy this scenic marvel.

  • Chemurkeu Hot Springs.

Also part of Lake Bogoria, this is a group of approximately 40 hot springs. Like most of the other natural areas nearby, the vegetation is one of the attractions. Some of the geysers here are covered in crystals of aragonite that grow several centimeters long.

  • Lake Magadi.

This alkaline saline lake is located in the Kenyan Rift Valley, which is known for its volcanic features and hot springs. Visitors can go on a one-day expedition of Magadi to explore the fascinating sand flats, swim in the hot springs, and try bird watching. The Lake is in Maasai country, which provides a perfect opportunity to learn about the culture of the people.

  • Lake Turkana.

Also located in the Kenyan Rift Valley, this salt lake is the world’s largest permanent desert lake, and by volume, the fourth-largest salt lake in the world. The area has many fossils and is regarded as the cradle of humanity, resulting in expeditions there every year. There are numerous hot springs dotted around its fringes.

 

USA: SheaMoisture brise le plafond de verre.

 

sheamoisture beakthewall

“The wall is coming down, but our work has just begun”.  Le message illustrant la vidéo #BreakTheWalls de Shea Moisture est parlant.  En passant du rayon « produits ethniques » au rayon « beauté », la marque américaine brise un système ségrégationniste qui s’exprime jusqu’au rayon shampoing.

La belle ‘histoire’

Fondée aux USA en 1992, SheaMoisture est une compagnie américaine crée par les descendants de Sofi Tucker qui, dès 1912, en Sierra Leone, avait lancé une activité de fabrication et distribution de produits pour le corps et les cheveux à base de beurre de karité et  de savon noir.  Composés d’ingrédients naturels et issus du commerce équitable, les produits SheaMoisture doivent leur succès à la large gamme de produits capialires dédiés à la beauté des cheveux crépus, frisés et bouclés.  Une cible clairement afro.   Les gammes se sont progressivement développées : hommes, baby, cosmétiques…

Actuellement valorisé à 200 millions de dollars, l’entreprise a toujours un actionnariat majoritaire familial.  Les produits sont distribués aux USA et à travers le monde.

Rayon Beauté vs Rayon Ethnique : les hyper-marchés sont-ils racistes ?

« Aux USA, le rayon cosmétique est le dernier endroit où le ségrégationisme n’est pas encore aboli .» peut-on lire dans le communiqué de la marque.   En scindant le rayon cosmétique en Beauté et Ethnique, y aurait-il, dans le chef des hyper-marchés, une volonté délibérée de faire de la beauté ethnique une beauté de seconde zone ?  Et, par extension, de ses utilisatrices des clientes de second choix ?

Les Hypers et leurs centrales d’achat ne sont pas connus pour faire du sentimentalisme mais plutôt pour être des machines de guerre en termes de logistique et de maximisation des marges. Le simple fait d’être référencé dans le magasin coûte un prix énorme à la marque la contraint à de nombreuses obligations (volumes disponibles, marges arrières, marges avant, dé-référencement de certains produits…) ce qui représente une réelle barrière pour la majorité des marques de cosmétique ethnique.

Ensuite, c’est surtout une question de statistiques de ventes.  Plus une marque – et les  produits de cette marque – rapportent à l’enseigne, meilleur est son positionnement dans le rayon, tant sur le plan horizontal (tête d e gondole, centre ou tiers du rayon) que sur le plan vertical (hauteur d’yeux, haut ou bas).  Une fois la marque du distributeur et les marques majors (L’Oréal en tête) positionnées, il ne reste plus beaucoup de place pour les outsiders.  Ceux-ci sont alors placés ensemble, à de moins bonnes places.

Meme si la clientèle noire dépense jusqu’à deux fois plus que la clientèle blanche en produits cosmétiques, le volume global des produits ethniques reste inférieur (moins de clientes et qui n’achètent pas forcément des produits estampillés ‘ethnique’).

En intégrant un rayon plus vendeur, SheMoisture s’assure de facto aussi une plus grande visibilité et plus de revenus.

Du combat logistique au plaidoyer pluriversaliste.

Le fait qu’il y ait un rayon clairement identifié « beauté » et un autre rayon étiqueté « ethnique » (séparant les produits cosmétiques ethniques des produits généraux)  est très révélateur des critères esthétiques stéréotypés prédominant dans l’industrie cosmétique et dans la société de manière générale.  Un standard caucasien aux cheveux longs et lisses qui exclue tout autre modèle de l’allée principale.  Un modèle d’infériorité intériorisé par une part non négligeable des femmes noires.

En intégrant le rayon « Beauté », SheMoisture ne souhaite pas uniquemet opérer un changement logistique.  SheMoisture souhaite ouvrir le débat sur la façon dont l’industrie considère la beauté de manière racisée.

Néanmoins, peut-on uniquement jeter la pierre aux hyper-marchés ?  A force de s’autodéterminer comme ‘cosmétique ethnique’, ‘ethno-cosmétique’, ‘cosmétique pour femmes de couleur’, pour cheveux texturisés, etc…  les firmes cosmétiques concernées se mettent peut-être aussi elles-mêmes hors des circuits classiques.  Comme l’indique le  Dr Khadi Sy Bizet (dermatologue spécialiste des peaux noires),  en total désaccord avec ce terme « ethnique » qui  renvoie à la notion de « race » et à une échelle de valeur qui a causé bien du tort, a- t-on besoin de s’enfermer dans une sémantique qui prête à confusion, réductrice, excluante voire communautariste?  Pourquoi ne pas oublier l’étiquette (ou ne garder que le terme ‘beauté globale’)  et miser sur un marketing multi-ethnique, un géomarketing ultra précis ?

Le but n’est pas de vouloir fusionner ou noyer les identités dans une beauté « universelle »  (dans laquelle tout le monde se ressemble).  Il faut au contraire viser le « pluriversalisme », accepter l’émergence de nouvelles représentations de la beauté, les accompagner et accélérer leur affirmation. L’idée est de faire sortir ces marques ethniques du statut de marques de niche, qu’elles acquièrent une plus large visibilité et une plus large audience.  Les  marques qui réussissent à se positionner de façon à attirer de larges groupes de consommateurs parviennent à briser ce fameux plafond de verre.  Précisément que vient de faire SheaMoisture.

Mutinta Milunga – trained to reach Excellence.

 

Mutinta milunga

As a national trainer for a cosmetic brand, I do know that the high level quality of your training is one of the most important components to success your business.

As I told you in the post “how to become a great spa manager?”, I currently take part in the international spa management program with Raison d’Etre.  So, naturally, I asked the training center who was the best participant they had ever had, coming from Africa.  And they talked to me about Mutinta Milunga.  Let’s discover her way to Excellence.

 

Throughout life training in Africa and « overseas ». 

Coming from Zambia, Mutinta Milunga had a first diploma in Information Systems and Programming at the National Institute for Public Administration.

But far from I.T., she gave a turning point to her career by getting certificates in Anatomy & Physiology, Medical Terminologies, Swedish Massage, Hydrotherapy, Herbs, Nutrition and  Disease Cause & Cure.  She became a Massage Therapist at Healing hands physiotherapy clinic and at Taj Pamodzi Hotel in Lusaka.

Moving to Kenya, she went back to school to get both a diploma in Business Conduct and certificates in Basic Facial and Hot stone Massage.  There, she was Massage Therapist Intern at Mara West Camp and, later, Independent Massage Therapist & Pilates trainer in Nairobi.  To reinforce her skills, she further went ahead to get two diplomas in Anatomy & Physiology and Complimentary therapies and in Pilates Teaching respectively from ITEC,UK.

Last destination on her way to excellence: Zanzibar!  She became Spa Therapist and Pilates Trainer at the Diamond Star of the East (SLH) & Diamonds La Gemma Dell E’st.  And finally, since 2014, she is the proud Manager of the spa.  Spa which is nothing less than the Best Spa of the Year 2015 for Tanzania and Zanzibar!

In parallel with her full time job, she took part  in the online spa management program with Raison d’Etre (Sweden). “The spa management program was an eye opener, a life changer.  Please allow me to say my thanks for the knowledge I acquired on the spa.   It has made me not only a better therapist but a better colleague.”

 

Projects and Dreams: a vision for Africa and for African people.

As a spa manager of an African spa my project is to incorporate our rich African traditions of healing into each and every service that is offered from the moment the guest steps into our spa until they leave. Using 100% African organic products sourced and made in Africa. To offer a true all rounded African experience in everything from the welcome to the farewell.

My dream is to see an Africa that does not think wellness and massage therapy is a luxury for the rich and able an Africa that understands the power of the healing touch as understood by our ancestors.

My dream is to see an Africa that respects the wellness industry and does not think that it’s a field for people who couldn’t make it to dental school or any other seemingly prestigious field.

My dream is that African people understand what and know how wellness is a vital part our lives and how it starts in our homes. People that cherish and work towards being balanced in mind, body and spirit.

 

BONUS: African Massage: the Ukuchina.

We’ve talked a lot about African massages in our latest posts.  Mutinta Milunga introduces to us another magic one, coming from her natal Zambia: the Ukuchina Massage.

The Ukuchina Massage is a popular local treatment that involves a manual massage followed by firm but gentle pressing  of hot towels soaked in hot water with eucalyptus on problematic areas to help relieve tension.  It’s ideal for stress, tension, depression and post natal recovery.

Why nobody knows anything about African Massage. And why you should!

african massage

 

Beauty rituals of course do exist in Africa.  We prove it along and forth in our articles.  But what about massage? Does a real ‘spa culture” exists in Sub-Saharan Africa?  I don’t talk about North Africa (with the world-wide known tradition of Hammam) or about the Indian Ocean (development of spa culture through the development of tourism and hotel industry), let’s talk about Black Africa.

The reasons why

In Africa, ‘to touch’ is more natural than in Western countries : narrow proxemics, maternal skin-to-skin, therapeutic touch, initiation or religious rites…  But they don’t consider the touch / the massage as a time for relaxation and introspection.
However, locally, there are very specific and ancient massage techniques and even hot springs with thermal benefits.   But due to the oral transmission, due to the lack of ancient written, due to the lack of massage schools, due to the lack of scientific validation of the benefits, and unfortunately due to the negative image of Africa (poverty, diseases, wars…)  African techniques have struggled to expand internationally ; making these practices completely anecdotal globally.

The African approach …and trend.

Yet the African approach is really interesting! And Africa has much to offer in the massage industry: healing philosophy, shamanism, technical gesture, original accessories (rungu, calabash…), natural and effective products, music…  Some African countries (South Africa, Namibia), along with the development of tourism, offer now traditional African massages.  Global Wellness Tourism Congress Research (2014) said Sub-Saharan Africa will see strong 12.6% growth by 2017.  Africa is a trend to catch.
 In Western countries, during the ‘cocoa-therapy fever’ (around the 2000s), here and there, some spa and cosmetics brands had developed African-inspired treatments.
But what if the global development of these African massages was done by the diaspora?  We’ve mentioned on our blog different ones: the Digui Massage (West Africa), the Congo Massage (Central Africa) and the Vunkuwa Massage (South Africa).  Here is my favorite one (of course!): the Congo Massage.  

Congo Massage : « happy-therapy » and deep energy. 

« I wanted to offer my clients an African holistic treatment that powerfully reconnects them to their roots, to who they really are; a treatment that not only relax but detoxifies the whole body and brings a deep energy.  I wanted a massage which represents the creativity, the elegance and the « joy despite everything » of the Congolese people.   

So, as I am both Belgian and Congolese, I created the Congo Massage ®, a Signature Massage which is nearly a tribal choreography on the body of the client.  During the treatment, its heart rate varies depending on the hypnotic drum of the djembe, sometimes frenetic, sometimes calm and deep. A unique experience. » says Julie Lombé.

Congo Massage ® begins with a long session of feet reflexology, with baobab oil, symbolic tree in Africa, ‘palaver tree « under which young people come to listen to the stories of their elders. The feet connect us to the earth, to our roots, to our energy flow.

What follows is a massage of the whole body, manual first, and accessorized in a second time. This massage is inspired by several African massage techniques. First massage Rungu (Kenya) whose characteristic is to use Rungu wooden sticks, young Maasai warriors attributes. Concerning the Congo Massage ®, we use precious ebony and wenge wooden sticks coming from the DRC.  The two different sizes allow working on every part of the body.  They are used for drainage, vibrations, pressure, percussions and stretching.

Another influence is the Bamikilé massage (Cameroon – United Baham) whose baham handle (or handle Manefaing), made of sacred red earth is used by healers for its cleansing properties. The gesture of ‘African rolled’ is played by pivots pressures of the hand on the muscles to loosen them in depth.

After the treatment, the client feels happy and has a peaceful mind, its body is full of energy and shaped, its skin is regenerated.

All products are organic and/or Fair Trade and grown in Africa.

As mentioned above, for the work on the feet, we use baobab oil (healing and regenerating the drier skins) and add a few drops of essential oil of black pepper (warms and relaxes the muscles, stimulates the digestive glands , activates circulation) for an immediate detox and wellness action.

For the rest of the body, a blend of butter Shea (nourishing and restorative) and cocoa (antioxidant polyphenols, theobromine and caffeine burns fat).  The client adds a choice of vegetable extracts of coffee, cocoa or pineapple to reinforce the sliming properties… and because it smells delicious!

At the end of the treatment, to complete the journey of the senses, tea or African coffee with chocolate or, depending on the season, juice and fresh fruit are served.

>>> You are a therapist and you want to learn the Congo Massage ©: register here!

(c) Picture: Madikwe-Safari-Lodge-Madikwe-South-Africa

Massage africain (4/4): Vunkuwa African Massage.

 

Vunkuwa massage african

La petite histoire…

C’est en 1998 que Carol Mathebula crée son massage africain.  La philosophie de ce soin est basée sur la pensée afro-chamanique qui dit que chaque personne et chaque chose posséderaient une âme faisant partie d’un Grand Ensemble interconnecté et que cet esprit affecterait tous les événements, y compris les souffrances et les maladies.  Les émotions et le physique sont directement liés et une émotion intense peut avoir un impact sur le corps (et inversement), positivement ou négativement.  Une tradition dont les chamanes (ou sorciers) sont, de manière innée, le chaînon entre cet au-delà et les hommes.  Des chamanes qui dans leur transe, ont la faculté de guérir, par le touché, par la parole, par les plantes.  Si le patient (sic) arrive à entrer dans un état de lâcher-prise proche de l’hypnose, le chamane peut prendre le contrôle de son esprit et donc de son corps.

Carol Mathebula se revendique l’héritière de ce savoir, un don hérité directement de sa grand-mère, native d’une tribu Basotho, en Afrique du Sud.

L’Art Africain de Guérison Vunkuwa se base sur l’étude de la respiration, de la température et des auras de couleur que le corps dégagerait afin de détecter les souffrances et zones de blocage, de déséquilibre énergétiques qui pourront être rétablis en quelques séances.

 Technique.

Pour commencer le soin, le client est couché sur le ventre et recouvert d’un Fani (pagne de coton tissé).  Le masseur effectue au travers des bercements rythmés et vigoureux durant une dizaine de minutes, des pieds à la tête.  Le but de de faire recirculer les énergies, de débloquer les zones de déséquilibre et de tensions.

Ensuite, l’huile est rapidement appliquée sur la face dorsale.  Les jambes, par un mouvement extrêmement rapide (le Pulule), sont vigoureusement frottées, étirées, pétries en araignées.  Le dos est travaillé (Patanetsa) en réelle profondeur à l’aide des articulations des doigts et du coude.  La face ventrale est travaillée avec la même intensité et plus de douceur au niveau du décolleté et du visage.

 Produits.

La technique de massage se combine avec l’application d’huiles de massage naturelle contenant des plantes médicinales et aromatiques sud-africaines :  le buchu diurétique, le lemon bush pour booster le système immunitaire, le bois vert stimulant, la patate douce régénérante, le rooibos relaxant…  Elle laisse la peau douce, hydratée et nourrie pour une action pro-jeunesse.

>>> Découvrez les services et produits de la Vunkuwa International Academy.  L’Académie est basée en Belgique mais les séminaires de formation se donnent aux Pays-Bas, en Allemagne, en Angleterre et la société est aussi active en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient.

Massage africain (3/4): le Massage Congo.

massage congo african massage africain

La petite histoire…

« Je souhaitais pouvoir proposer dans mon institut un soin africain holistique qui reconnecte puissamment le client à ses racines, à qui il est vraiment ; un soin qui au-delà de la relaxation, détoxifie l’organisme et apporte une énergie folle. Je voulais développer un soin créatif, élégant, joyeux, à l’image du peuple congolais (Julie Lombé, sa conceptrice, est Belgo-Congolaise).  Le Massage Congo ® est un massage signature exclusif et métissé,  imprimant une gestuelle quasi tribale,  sur le corps d’un client dont le rythme cardiaque varie en fonction du drum  hypnotique du djembe, tantôt frénétique, tantôt calme et profond. Une expérience unique. Un voyage. »

Techniques et résultats.

Le Massage Congo ® commence par un long travail de réflexologie sur les pieds, avec de l’huile de baobab, arbre symbolique de l’Afrique, ‘arbre à palabres’ sous lequel les jeunes viennent écouter les histoires de leurs aînés.  Les pieds nous relient à la terre, à nos racines, à nos flux d’énergie.

S’en suit un modelage de tout le corps, manuel d’une part, et accessoirisé d’autre part.  Un modelage s’inspirant de plusieurs techniques africaines de massage.  Tout d’abord du massage Rungu (Kenya) dont la particularité est d’utiliser des Rungu, bâtons de bois, attributs des jeunes guerriers Massaï.  Pour le Massage Congo ®, ce sont des bâtons en bois précieux d’ébène et de wenge venus  directement de RDC, de deux tailles différentes selon les zones massées.  Ils sont utilisés pour les drainages, les vibrations, les pressions, les percussions et les étirements.

Autre influence, le massage bamikilé (Cameroun – Royaume Baham), dont la poignée baham (ou poignée de Manefaing), faite de terre rouge sacrée est utilisée par les guérisseurs pour ses vertus assainissantes.  La gestuelle de ‘roulé africain’ est reproduite par des pressions-pivots au poing sur les muscles afin de les délier en profondeur.

L’Afrique de l’Ouest et son damp ponctuent le massage de longues vibrations, comme autant de vagues et de secousses qui détendent les muscles et libèrent l’énergie.

Après le soin, le client a l’esprit apaisé et joyeux, le corps tonifié et léger, la peau régénérée, laissant sur son sillage un chaud parfum d’Afrique.

 Produits.

Le Massage Congo est réalisé avec les produits de la marque Africology, marque sud-africaine pointue dont les actifs sont cultivés en Afrique australe, en agriculture biologique et en commerce équitable.  Huile de marula, black Pepper, aloe ferox, rooibos, gingembre…  Une combinaison exclusive et naturelle pour accentuer les bienfaits défatiguants du soin.

 >>> Vous êtes praticien et vous voulez vous former au Massage Congo © : inscrivez-vous en cliquant ici.  

 

Massage africain (2/4): le Digui.

massage digui

Amy Déké

 La petite histoire…

Le Digui  est une technique de massage originaire du Mali et du Nord de la Côte d’Ivoire.  C’est Renée Amy Beke, coach bien-être, qui, pionnière importa la pratiquer en France.

Historiquement, ce massage est prodigué par la mère à l’enfant une semaine après la naissance de ce dernier.  Amy Beke insiste « sachez qu’il n’y a pas un africain né sur le continent qui n’ait été massé par sa grand-mère, sa mère, sa tante ou sa nourrice avec du beurre de karité. ».  Elle-même tiendrait sa technique singulière de sa grand-mère et de son grand-père, sorcier du village.

Technique et résultats.

Baignée dans une ambiance chaleureuse et apaisante aux sons de musiques traditionnelles et modernes africaines, la séance comprend des mouvements longs d’étirement, des mouvements enveloppants, des vibrations, des pressions en profondeur, des battages en hachures.  Le tout à un rythme tonique et vivifiant.

Hormis ses propriétés relaxantes, cette technique permet également de soulager les douleurs musculaires, de dénouer les tensions nerveuses et favorise la lutte contre le stress.  Les tissus sont tonifiés, l’énergie relancée.

Produits.

Le massage Digui est réalisé avec une généreuse quantité de beurre de karité issu de l’agriculture biologique (riche en vitamine E) qui nourrit la peau, favorise la cicatrisation, adoucit durablement.

Le client peut également choisir une huile essentielle (drainante ou tonifiante) afin de compléter l’action du soin.

Le soin se termine par la dégustation d’un thé rouge biologique au « Rooibos », originaire d’Afrique du Sud. Une conclusion délicieuse qui a également des propriétés calmantes et digestives.

Découvrez le massage Digui. 

 

Massage africain (1/4): l’Afrique Noire a-t-elle une culture du spa?

massage africain african massage

(c) Tribal – Bernard Cassière

Suédois, californien, lomi-lomi, shiatsu…  Tous les continents fournissent une gamme variée de massages.  Grand absent : le continent Africain, et plus particulièrement, l’Afrique sub-saharienne.  En effet, comme nous l’indiquions dans notre précédent article, si le Nord de l’Afrique jouit d’une forte tradition liée hammam, l’Afrique Noire, elle, n’a pas de réelle culture du spa.

Le défi de la transmission orale à l’aune de la mondialisation.

Les rituels de beauté existent pourtant bel et bien. Nos articles vous le prouvent chaque semaine.  Et si, en termes de création de lien social entre les femmes,  on pourrait faire un parallèle entre la pratique du tressage et le hammam, la pratique du massage – massage bien-être tel que nous l’entendons- y est davantage une pratique relevant du toucher, du peau-à-peau maternel, du rite initiatique ou du contact thérapeutique accompagné de rituels de guérison.   La culture du spa est si peu ancrée, si peu encadrée,  que même la fréquentation des sources d’eau chaude ou de bains de boues se fait sans transformation commerciale des ressources en zones thermales (exception faite de l’Afrique du Sud).  La transmission orale de ces soins et des siècles de (for)matage colonial ont rendu ces pratiques tout à fait anecdotiques à l’aune de la mondialisation.

Faute d’écrits et d’iconographie séculaires, faute d’écoles à-même de transmettre des techniques de manière académique, faute de validation scientifique des bienfaits, les afro-techniques ont du mal à se faire connaître au niveau local et – à plus forte raison – à se développer au niveau international.

La tradition revisitée.

Toutefois, avec la mode de la choco-thérapie (soins à base de cacao), on a vu apparaître au début des années 2000 un nouveau massage évasion sous l’appellation générique de massage africain; chaque marque proposant derrière cette appellation des soins bien différents.

Nous avons, dans cette série d’articles, voulu vous en présenter 3 techniques intéressantes et singulières,  3 techniques portées par des afro-entrepreneures ayant à coeur de transmettre une part de leur culture de manière la plus authentique possible :

Nous découvrirons la technique, les produits utilisés et la storytelling qui accompagne le soin.  Car là-aussi, chacun des soins est habillé d’un marketing exotique africaniste regroupant les poncifs sur l’Afrique Noire et pour lesquelles je  vous renvoie non sans humour (noir) au texte corrosif  How To Write About Africa? de Binyavanga Wainaina.