Spécial Kinshasa (1/2): révolution Nappy.

nappy kinshasa

Leur présence est encore très confidentielle à l’échelle de la ville, pourtant, elles sont  bel(les) et bien là.  Les Nappy Girls.  Qui sont-elles?  Comment magnifient-elles leurs cheveux davantage pour l’estime d’elles-mêmes que pour séduire les autres?  Où et comment elles prennent soin de leur cheveux?  Direction Kinshasa.

Josepha Cosmetics :  Nappy Hair Spa.

Lustre à pampilles de verre  monumental, staff et murs habillés de noir, des rayonnages où l’on trouve des marques internationales (Iman, MAC, Clinique, Clarins HT26), une avalanche de décibels s’échappant des clips vidéos…  Josepha Cosmetics, c’est le salon de beauté tendance où se bousculent les kinoises branchées, de tous âges, depuis son ouverture l’été dernier.  L’espace propose tous les services beauté classiques : coiffure, manucure, pédicure, make-up, épilations, soins visage.

Mais Josepha Cosmetics, c’est aussi un spécialiste des cheveux afros proposant de véritables soins pour entretenir et embellir les cheveux naturels ou en transition.  Tania Mandu Gieskes, manager du salon, nous explique que, même s’il est encore marginal, le mouvement Nappy est une vraie tendance de fond.  Et que cette recherche de naturel capillaire se traduit logiquement par le souhait d’utiliser des produits qui le sont tout autant.  On y trouvera donc des rituels de soin hydratants, nourrissants et assouplissants pour les cheveux alliant beurre de karité, huile de coco, aloe vera, banane ou encore, du miel.

Plus globalement, être nappy s’accompagne aussi d’une utilisation plus raisonnée en termes de produits cosmétiques corporels; le choix d’utiliser moins de produits industriels.  Pour satisfaire cette demande, Josepha Cosmetics importe donc, parfois même sous label de sa propre marque, des produits bruts tels que du savon noir, des huiles (avocat, coco…), des beurres (karité) ou des eaux florales (rose) en provenance directe d’Afrique du Nord et de l’Ouest.  Une offre complétée par les produits « écologiques » de la marque The Body Shop.

Une clientèle plus pointue et plus exigeante  aussi qui pousse le salon investir dans la formation de ses équipes.  Car si, techniquement, les prestations sont bonnes, la pédagogie inhérente au réel conseil professionnel marque un peu le coup.

Une jeunesse inspirée …et inspirante.

Stan Smith aux pieds et pleines d’assurance, Audrey (14 ans) arborant des twists et sa sœur Coralie (12 ans) coiffure afro naturelle, m’expliquent qu’elles sont opéré un retour au naturel depuis environ un an car, malgré leur jeune âge, leurs cheveux étaient très abîmés et ne poussaient presque plus.  Il est vrai que c’est dès l’enfance que les chevelures africaines sont malmenées (le défrisage est admis sur les bébés dès  1 an chez Josepha!).

Si elles utilisent des produits bruts et naturels (karité, huile d’avocat), elles utilisent aussi bien des produits de l’industrie conventionnelle (L’Oréal ou Franck Provost), mais toujours en veillant à choisir les gammes qui contiennent ces mêmes actifs.

En portant ses cheveux naturels et en revendiquant le droit à ne pas se conformer à la norme des cheveux défrisés, cachés sous des tissages lisses, ni même des tresses, Audrey estime porter un réel message militant.  Et même si les avis de la famille ont parfois été assez négatifs au début, à présent, les deux sœurs font des émules au sein de leurs amies de l’école belge et même au sein de leur proches puisque leur grande sœur, habitant Bruxelles, débutera sa transition d’ici peu.

Un mouvement qui se fédère.

Comme partout dans le monde, les Nappy Girls du Congo Kinshasa se réunissent et échangent énormément.  Sur les réseaux sociaux ou lors de rencontres ‘dans la vraie vie’, on parle beauté et santé du cheveu, bien sûr, mais pas que.  C’est aussi un lieu de réflexion sur l’estime de soi et l’affirmation de son identité ; sur la santé et le bien-être (comme le blanchiment de la peau, les défrisages et tresses ne sont pas sans danger pour la santé et sans douleurs),  sur la déconstruction d’un idéal de beauté occidentalisé ou, plus généralement, sur les thèmes de féminisme et d’empowerment.

Des moments d’échange intergénérationnels, dans le plus grand respect, où les femmes livrent leur parcours de vie, témoignent de leurs expériences, s’assument telles qu’elles sont avec force.  Alors, que l’on soit, de manière informelle, dans une cuisine à Kinshasa ou à grand renfort de sponsors commerciaux dans un palais des expo à Paris, le résultat est le même : des moments de sororité qui créent du lien et du sens.

Chères lectrices kinoises …et les autres: n’hésitez pas à consulter les pages Facebook de Josepha Cosmetics et des Nappy Girls du Congo Kinshasa.

Photo : copyright Joana Choumali pour Nappy de Babbi

 

Rooibos: le « thé » rouge sud-africain.

rooibos honeybush thé rouge

Y a-t-il une boisson qui exprime mieux le bien-être et l’art de prendre son temps que le thé ?  Du thé à la menthe du Maroc au thé noir des collines du Rwanda, voici un des fabuleux thés africains : le thé rouge d’Afrique du Sud.  Etes-vous plutôt Rooibos ou Honeybush ?  Nos amis de A l’Unithé, distributeurs exclusifs des luxueux thés Yswara nous expliquent la différence entre ces deux appellations.

Un peu d’histoire…

 A partir du 17e siècle, les voyageurs et les botanistes européens qui visitèrent la région montagneuse du Cederberg, en Afrique du Sud,  notèrent la profusion de plantes utilisées à des fins médicinales, notamment un buisson rouge appelé en Afrikaans.  Les feuilles étaient coupées et broyées avant d’être laissées à sécher au soleil. Les colons hollandais au Cap adoptèrent le rooibos comme une alternative au thé noir.  En 1904, Benjamin Ginsberg, un colon de juif venu Russie et établi au Cap, organisa toute une série d’expérience afin de perfectionner la culture du rooibos en  imitant la méthode traditionnelle chinoise de fabrication des thés de Keemun en faisant fermenter le thé dans des barils imitant les paniers en bambou.

 Rooïbos : le « thé » rouge aux mille vertus.

 Techniquement, le rooibos n’est pas un vrai thé.  Appelé « thé rouge », il ne provient pas du camelia sinensis  mais de la plante Aspalathus linearis, un petit arbuste buissonnant qui ne pousse qu’en Afrique du Sud. Il mesure environ 30 cm de hauteur, présente des feuilles très minces, comme des aiguilles. Les feuilles sont vertes, mais elles deviennent rouges après oxydation.

Le rooibos est une infusion à la couleur rouge profonde très caractéristique, avec de douces notes naturelles de noisettes et de vanille.  C’est ce goût délicat et les nombreuses qualités de cette infusion qui l’ont rendu si populaire partout dans le monde.  Même si sa consommation en Occident est encore assez récente, de plus en plus de gens viennent à aimer cette liqueur rouge unique.

Comme il ne contient pas de caféine et est faible en tanin, il peut être apprécié toute la journée sans aucun effet secondaire désagréable. Cela en fait aussi une boisson idéale pour les femmes enceintes et les mères qui allaitent.

On prête beaucoup de vertus au rooibos. Il protégerait du cancer, réduirait le vieillissement… Il est vrai que le rooibos contient beaucoup d’antioxydants ainsi que des composés phénoliques y compris les flavanones et dihydrochalcones. Il a été démontré que ces composés augmentent la productivité des enzymes de détoxification cancérigènes et protègent les cellules de protéines, les graisses cellulaires et l’ADN d’une mutation.  Les minéraux qu’on y trouve sont le cuivre, le fer, le potassium, le calcium, le fluorure, le zinc, le sodium, le manganèse et le magnésium.

Réduction de l’insomnie, tension, maux de tête et irritabilité… En l’absence de théine, le rooibos peut effectivement remplacer le thé vert et le thé noir. Mais ce n’est pas tout ! Le rooibos a aussi pour effet de soulager les crampes d’estomac et les problèmes de digestion : c’est un agent antispasmodique naturel. En Afrique du Sud, le Rooibos a été utilisé depuis des générations comme un supplément au lait maternel pour traiter les coliques des nourrissons.

Honeybush : un cousin à ne pas confondre. 

 Le honeybush est un cousin du rooibos, cultivé dans l’Est de la région du Cap en Afrique du Sud.  Ses fleurs sentent de miel, ce qui a donné à cette plante ce doux nom de « buisson de miel ». Le goût du honeybush est assez similaire à celui de rooibos, bien que légèrement plus doux avec un corps plus rond. Comme le rooibos, il est sans caféine.

En raison de sa teneur en pinotol (expectorant qui se trouve dans les arbres de pin), il est particulièrement recommandé lors de maux de gorge ou de toux.  L’honeybush contient également des flavones qui peuvent être utilisés pour réduire le taux des lipides dans le sang et soulager des symptômes de la ménopause.

Il s’infuse de la même façon que le rooïbos : Ils peuvent se préparer avec une eau très chaude sans que cela altère leurs qualités gustatives. Chauffez l’eau à 90°C, placez une cuillère à café de rooibos pour une tasse d’eau et laissez infuser pendant 5 à 7 minutes.

A l’Unithé : la meilleure sélection des thés rouges sud-africains. 

Quoi de plus agréable que de pouvoir découvrir les meilleurs thés africains, à l’unité.   Panafrican Beauty vous recommande chaleureusement A l’Unithé, le premier site qui vous propose de choisir, à l’unité, les sachets des grandes marques contenant la qualité du thé en vrac. Partez à la découverte du monde du thé !

Sur le site de A l’Unithé, vous pourrez commander les 12 variétés de thés rooibos des marques Sud-Africaines Cape & Cape (Citrus Kiss, Flirt with Scarlet, Green Mountain, Kalahari Camp, Red Veldt, Shap Shap, Miss Grey et Stormy Joburg) et Yswara (Queen of Zululand, Queen of Ndongo, ShakaZulu et Omoluabi).

 

Les plus beaux spas d’Afrique : le Rhino Spa – Sénégal.

Rhino Spa Saly Sénégal

Situation

The Rhino Resort Hotel Spa est situé à Saly, ancien comptoir portugais et haut lieu du tourisme balnéaire, à 2h au sud de la capitale sénégalaise.  Ce 5 étoiles accueille autant une clientèle business que loisir.  Il est aussi une adresse incontournable et sélecte pour les Dakarois.

Philosophie du spa

L’espace wellness se compose d’un spa (thermes et soins relaxants), d’un salon de beauté (épilations, maquillage, manucure et pédicure), d’un salon de coiffure ainsi que d’une salle de fitness accessible 24h/24h.

Dans une ambiance afro-asiatique, le spa invite ses visiteurs à se détendre dans les  différents espaces de ses presque 500m² répartis sur 2 étages (2 cabines et une suite duo) et de ses nombreux points d’eau : 2 jacuzzis, 3 waterbeds (lits à jets d’eau), hammam, piscines intérieures et extérieures chaudes et froide.  Le Rhino Spa est aussi  célèbre pour sa chute intérieure déversant 200.000 litres d’eau par heure et simulant l’effet d’une chute d’eau naturelle, une merveille pour apaiser les sensations de tension et de fatigue dans la nuque.

La philosophie du spa repose sur l’union de la modernité et de la tradition des thérapies orientales.   Le Rhino Spa travaille avec la marque espagnole Alqvimia, marque naturelle très pointue proposant une approche holistique des soins qui prend en compte les dimensions physique, mentale et énergétique de l’Homme.  Des soins qui se font thérapie et qui visent une amélioration du bien-être et de la santé ainsi qu’une action pro-jeunesse.  L’ambition d’être une source d’inspiration pour un changement de vie, dans le respect de la Nature.

Le Rhino Spa a été élu Best Hotel Spa pour le Sénégal lors des World Spa Awards en 2014 et 2015.

Les Soins Signatures

Avec la marque Alqvimia, le spa fait le choix de soins exclusifs au Sénégal : des soins qui s’inspirent du bassin méditerranéen et de l’Antiquité.  Des soins visage/corps aux noms évocateurs :

  • Oasis de Sérénité : un soin du corps anti-stress et un soin du visage nourrissant et hydratant qui fournit un sentiment de paix et de détente.
  • Reine d’Egypte : un rituel anti-âge directement inspiré de Cléopâtre : enveloppements et sels de la Mer Morte, huiles essentielles de myrrhe et encens.
  • Rituel de la Rose : un soin du visage et du corps où la peau sera parfaitement hydratée et tonique grâce à l’utilisation de différents actifs dont l’huile essentielle de Rose de Bulgarie qui aide à calmer les émotions et à retrouver la joie et le bonheur intérieur.
  • Rituel de César : un soin pour l’homme aux huiles essentielles, pierres précieuses qui apporte une oxygénation, une hydratation et un nettoyage de la peau en profondeur e tqui apporte une  relaxation totale.

 

Envie d’une escapade wellness VIP ? Prenez contact avec le Rhino Spa.

Parapharmacie: le distributeur de choix pour l’ethno-cosmétique.

 

Paraethnik

D’abord,  des marques ethno-cosmétiques qui plébiscitent les réseaux de distribution des pharmacies et parapharmacie pour leur gage de sécurité et le capital confiance qu’on leur accorde.

Ensuite, des (para)pharmacies  parfois frileuses face à de jeunes marques dont elles n’ont pas toutes les garanties en termes scientifiques et face à un secteur de niche dont la clientèle a des besoins et des questions très spécifiques.

Enfin, des consommateurs entrés de plein pied dans l’ère numérique et qui entendent bien avoir accès à leurs produits favoris, où qu’ils soient sur la planète.

Briser les a priori.

Dans son excellent article « Ma beauté ethnique en pharmacie », Leslie Carombo retrace l’histoire de l’ethno-cosmétique en officine.  Celle-ci débute au début des années ’90 avec l’arrivée de marques de maquillage américaines telles Flori Roberts ou Naomi Sims Cosmetics (également du soin).  L’offre se diversifie petit à petit avec des marques françaises (Agnes de Bussy, Kanellia, HT26…) qui proposent des soins visage et corps et des produits capillaires.

A l’époque, il fallait casser les murs d’incompréhension et les a-priori.  Certains pharmaciens avaient peur d’attirer une clientèle sans pouvoir d’achat ou susceptible d’engendrer des vols de marchandise.  Or, des études (dont celle de L’Oréal en 2010) ont démontré que les consommatrices de produits ethniques dépensaient jusqu’à 9 fois plus en soins cosmétiques que les clientes caucasiennes.

L’offre est à présent beaucoup plus diversifiée, qu’il s’agisse de marques et laboratoires spécialisés (Phytospecific, Nuhanciam, In’Oya, Biolissime, Château Rouge,) ou de marques généralistes (Klorane, Pierre Fabre) qui élargissent leur gamme.

Des besoins spécifiques.

Vouloir séduire une clientèle ethnique, c’est aussi, pour les (para)pharmacies, la nécessité de devoir comprendre et de pouvoir répondre aux besoins spécifiques des peaux foncées :

  • Hyper et hypo pigmentation
  • Déshydratation
  • Hyper séborrhée
  • Cicatrices chéloïdes
  • Folliculites de la barbe
  • Cheveux crépus

Les marques doivent donc avoir un réel rôle pédagogique et former les équipes officinales bien au-delà de la simple connaissance du produit afin que les conseils et prescription beauté soient pertinents.

Les marques doivent également faire un effort important en termes de communication, de marketing, de visual marchandising et d’animation du point de vente afin de faire connaître leurs produits et leur donner la place qu’ils méritent.

Une parapharmacie 2.0 tournée aussi vers l’Afrique.

Le monde de la pharmacie et de la parapharmacie est lui aussi en mutation profonde.  L’ère numérique à définitivement modifié les habitudes des consommateurs et de nouveaux acteurs arrivent sur le marché des pharmacies du futur.

C’est le cas de Paraethnik.com, une e-pharmacie créée en 2014 par le pharmacien Thierry Tchapnga et qui propose déjà l’offre de plus de 100 laboratoires de d’ethno-dermo-esthétique (dont, bientôt, des marques africaines).  Une offre large, claire, didactique et qui compte de vrais pharmaciens  en son sein.  Le site reprend aussi bien les marques dédiées exclusivement aux peaux foncées que les gammes spécifiques des marques généralistes.  La force du web : des produits parfois introuvables livrés en 48h partout en France, 72h en Europe et 7 jours en Afrique.  Car c’est bien l’Afrique et son milliard d’habitants, jeunes, connectés, au pouvoir d’achat grandissant qui constitue le véritable potentiel de croissance du site et des marques.

 

AGENDA: Cosmet Expo International – Marrakech du 6 au 8 mai 2016

Cosmet Expo

Passerelle traditionnelle entre l’Orient et l’Occident, la capitale marocaine accueille ce weekend Cosmet Expo International, un salon B2B de 4000m² dédié exclusivement aux cosmétiques (maquillage, coiffure, produits, parfum), au wellness et nouvelles tendances…

Marrakech :  porte d’entrée idéale vers l’Afrique et le Moyen-Orient. 

Idéalement située, la Ville Rouge est le hub idéal pour les professionnels occidentaux qui souhaitent prospecter des partenaires, distributeurs et clients sur les marchés émergeants que sont l’Afrique et le Moyen-Orient.

C’est également la possibilité, pour les acteurs locaux, d’opérer une approche inédite avec les fournisseurs européens en s’évitant de lourdes contraintes administratives et financières (coûts, visas, barrières des langues, faiblesse des monnaies locales); celles-là même qui les empêchent d’être présents sur les grands salons mondiaux de l’esthétique ou du wellness.

Valoriser les produits du terroir marocain.

Le continent africain – et le Maroc en particulier – est un grand producteur de matières premières pour l’industrie cosmétique : huiles d’olive, d’argan, de figue de barbarie, huiles essentielles, ghassoul…  Le salon permettra de mettre en avant la cosmétique naturelle issue des produits du terroir marocain.

Parmi les marques locales qui seront présentes (Arganis, Rituels d’Orient, Tiya, Illoli…), Rital Touzani, organisatrice du salon, nous livre son coup de cœur.  La marque marocaine Asrarghizlane.  Lancée par une jeune marocaine, cette gamme courte mais d’excellente qualité propose du ghassoul, du savon noir et de l’huile sèche.

Au programme.

Durant tout le weekend, on pourra assister à des shows et concours de coiffure et make-up.  Petit bémol, on pourra regretter qu’aucune conférence ne soit au programme de cet événement B2B.

Infos pratiques :

  • Dates : du 06 au 08 mai 2016.
  • Lieu : Centre International de Conférences de la Palmeraie Golf Palace & Resort à Marrakech (Maroc)
  • Web : www.cosmetexpo.com