Découvrez les intervenants de la 4ème Conférence annuelle de la Spa and Wellness Association of Africa.

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Quelques-uns des intervenants à la Conférence Annuelle de la SWAA.

Les premiers noms des intervenants à la 4ème Conférence Annuelle de la Spa and Wellness Association of Africa sont à présent connus. Découvrez la nature de leur intervention et inscrivez-vous sans tarder!

Julie BACH – Fondatrice de l’ONG Wellness for Cancer (France).

Son intervention: comment masser les patients atteints d’un cancer et proposer des traitements adaptés et personnalisés.

Anne-Marie BURUGU – Founder de #My365Movement (Kenya).

Son intervention : conscience et bénéfices d’une vie active et d’un mode de vie sain.

Simone LIPARI – General Manager Tilla (Ethiopie).

Son intervention:  la croissance du fitness en Afrique.  Tendances à travers le continent. 

Julie LOMBE – International Trainer (Belgique – R.D. Congo)

Son intervention: l’importance commerciale du massage africain au menu de votre spa. Formation en Massage Congo.

Naim MAADAD – Chief Executive & Founder – Gates Hospitality  (Emirats Arabes Unis).

Son intervention: comment développer son potentiel et attirer des investisseur, opérateurs et marques ayant les mêmes valeurs pour définir des concepts durables dans l’industrie hôtelière.  Découvrez l’un des speakers les plus inspirant et innovant. 

Lina NJOROGE – Private Consultant Nutritionist (Kenya)

Son intervention : la classe moyenne africaine a augmenté et les modes de vie « fast food » de nombreuses personnes ont entraîné une augmentation des maladies.  Découvrez ce que le Kenya fait à ce sujet et quels aliments nutritionnels africains peuvent aider. 

Rupert SCHMID – Co-chairman chez Biologique Recherche (France)

Son intervention: les nouveaux développements des cosméceutiques et des procédures de médecine esthétiques. 

Lisa STARR – International Trainer (USA)

Son intervention: Spa Business BOOTCAMP, un programme intensif pour augmenter la performance globale du spa.

Meelan THONDOO – Docteure en anthropologie et Santé Publique (Mauritius).

Son intervention: apprenez à mesurer votre impact sur la santé afin de pouvoir proposer, dans les secteurs privé et public, des politiques et des programmes positifs et durables sur la santé. 

Le bien-être au travail inspiré par la culture africaine.

https://www.management-academy.tv/emission/julie-lombe

Vous l’avez constaté, le blog Panafrican Beauty s’est progressivement ouvert de la beauté au wellness et, à présent, au well-being. En effet, travailler sur l’image et le corps ne (me) suffit plus. Pour être pleinement aligné, ancré, il est important de prendre en compte la dimension de l’esprit et de l’âme mais aussi la dimension collective.
La rédaction du livre Sagesse Africaine 2.0. – Dix idées pour une entreprise à visage plus humain » rencontre un joli succès. La presse écrite et radio de tous secteurs (HR, lifestyle, littéraire, proximité) lui a accordé de jolis éclairages.

Le monde du business n’est pas en reste et ce, tant auprès de la communauté des afro-descendants qu’auprès des entreprises belges. Le livre sera donc décliné en formations. C’est dans ce cadre que délivrerai des petites capsules vidéos, introduction aux formations et conférences, sur le site de la Management Academy TV ainsi que sur Youtube. N’hésitez pas à m’y rejoindre !

Acheter le livre : https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/944-sagesse-africaine-20-10-idees-pour-une-entreprise-a-visage-plus-humain

NOUS EXISTONS! L’invisible clientèle pluriculturelle des spas et instituts de beauté.

client noir institut spa

La frontière entre marques cosmétiques généralistes et ethniques s’estompe progressivement.  Qu’elles soient de parfumerie (Lancôme) ou de grande distribution (L’Oréal, Dove, She Moisture), les marques de maquillage, de soin ou de soin capillaire tendent à se globaliser et à s’adresser à une clientèle multiculturelle.

On ne peut pas du tout en dire autant pour les marques professionnelles (en institut et en spas)!  Les causes de cette invisibilité ethnique sont à chercher auprès de tous les acteurs de l’industrie : monde éducatif, marques, spas … et clients.  Analyse à 360° et en 4 axes. 

 

AXE 1 – Une invisibilité dès les écoles d’esthétique.

 

Durant mon cursus d’esthéticienne, nous n’avons jamais abordé les spécificités des peaux foncées.  « La peau, c’est la peau ! » fut systématiquement la réponse que je recevais.  Or, au travers de ce blog, les différentes caractéristiques et problématiques des peaux foncées sont souvent démontrées et abordées: pilosité, hyperpigmentation, blanchiment, déshydratation, acné, cicatrisation… 

Enfin, pour être exacte, si, nous avons quand même UNE FOIS envisagé une clientèle noire:  lors du module de maquillage correctif.  Pour entendre et apprendre quoi ?  « Comment affiner des lèvres trop lippues ou estomper un nez trop épaté » !!!  Les esthéticiennes intègrent donc dès les études que, premièrement, la clientèle ethnique n’existe pas,  deuxièmement, que les peaux foncées n’ont pas de réelles spécificités et troisièmement,  que les traits naturels négroïdes sont des défauts à corriger.  Une horreur !  A présent que je forme aussi des (futurs) professionnels, dans le privé et dans le public,  de la formation initiale à la formation continue, je constate que le programme officiel belge (le seul auquel je peux me référer avec certitude) ne traite aucunement les thématiques reprises sur notre blog.

 

AXE 2 – Des marques professionnelles ethno-centrées. 

 

Dans le marketing des marques françaises, on remarque également non pas une sous-représentation, mais presque une « non représentation » des clients ethniques.  Les égéries des marques d’instituts de beauté et de spas semblent s’être clonées en une femme blanche et relativement jeune aux cheveux bruns (ou blonds cendrés) et lisses. Remarquez que c’est peut-être moins vrai auprès des marques anglo-saxonnes, mais je n’ai fait l’exercice que pour les marques françaises et sud-africaines.

Anne Semonin, Carita, Darphin, Decléor, Filorga, Germaine de Capuccini, Mary Cohr, Payot, Sothys, Thalgo, Yves Rocher…  Aucune représentation d’une cliente ethnique.  Même chose pour les marques aux univers plus « exotiques » : Cinq Mondes, La Sultane de Saba, Phyto 5, Thémaé, Yon Ka… Et, plus étonnant, pareil pour plusieurs marques spa et cosméceutiques africaines: Africology, Rain ou Environ.

On retrouve toutefois chez EvadéSens, une Reine d’Egypte à la peau couleur miel mais ici, davantage pour évoquer un univers historique et mythique que pour représenter une cliente.

La seule exception que nous ayons trouvée est la marque Bernard Cassière où une cliente à la peau noire reçoit les soins de la gamme baptisée … « Tribal », inspiré de recettes ancestrales africaines, mexicaines et polynésiennes.  Un demi-bonheur donc puisque certes, enfin, une modèle noire est l’égérie d’une gamme, mais hélas, elle ne semble que renforcer le côté exotique du soin.

Alors évidemment, on invoquera le fait que l’on s’adresse à une cible principale, large et consensuelle , mais ce constat a de quoi interpeler au regard des avancées réalisées par les marques « grand-public » qui ont compris qu’une cliente blanche pouvait tout à fait s’identifier à une égérie noire, comme inversement.

Pareillement, au niveau des menus de soins, pourquoi ne pas inclure davantage de soins correspondant aux spécificités des peaux foncées et aux envies de la clientèle afro: spas du cheveu, soins volumateurs (non, tout le monde ne veut pas forcément mincir!), peelings doux, actifs spécifiques… 

 

 AXE 3 – le manque d’intelligence culturelle et de diversité dans les spas et instituts.

 

A l’heure où les instituts courent après de nouveaux clients, la question d’une ouverture à plus de diversité devrait naturellement se poser compte tenu de l’évolution sociétale qui va vers une plus grande multiculturalité et un pouvoir d’achat important pour de nombreux clients issus des minorités ethniques.

Pourtant je suis toujours étonnée du malaise de certains professionnels lorsqu’ils sont confrontés à des clientes qui, comme moi, ont une peau foncée.  Des lacunes dans le conseil tout d’abord, pour les raisons évoquées plus haut.  Mais surtout, des lacunes dans l’accueil.  J’ai personnellement déjà subi ce scanning un peu suspicieux me balayant de la tête aux pieds et des pieds à la tête, le fameux « je peux vous renseigner ? » accompagné d’un langage corporel sur la défensive qui sonne comme un « pffff, qu’est-ce qu’elle fait ici ? ».  Des phrases exagérément articulées (comme si je ne comprenais pas le français), une impatience voire une irritabilité non masquée lorsque je pose des questions très spécifiques (déformation professionnelle) ou même des « pour vous, nous avons une petite gamme pas trop chère qui devrait vous plaire… » qui en disent long sur les préjugés bien ancrés dans l’esprit de certains praticiens et le manque d’intelligence interculturelle. 

Ce genre de situations vexatoires fait que les clientes à la peau foncée ne se sentent parfois pas très à l’aise dans les instituts de beauté ou dans les spas.  Elles ont l’impression qu’elles n’y ont pas leur place.  Une idée encore largement répandue dans la communauté afro où on entend souvent « les spas, c’est pour les Blancs, on a pas ça chez nous. » Et c’est en partie vrai pour la diaspora (1ère génération) car la fréquentation du spa n’est culturellement pas fréquente (sauf en Afrique du Nord).  Mais cette affirmation ne vaut pas pour les afro-descendants nés en Europe, intégrés à la culture occidentale mondialisée. 

Cet état de fait changerait certainement si les minorités se reconnaissaient un peu plus dans la proposition de l’industrie wellness.  Et là, au-delà des compétences techniques, de la qualité de l’accueil, d’une politique volontariste dans le choix de marques et soins inclusifs, le recrutement d’un personnel au profil moins standardisé peut lui aussi avoir une influence sur l’ouverture à un marché plus vaste et plus varié. 

Je ne parle pas d’instaurer des quotas ou de discrimination positive à l’engagement.  Les praticiens issus de la diversité regorgent tout autant de talents que les autres.  Ils n’ont pas besoin de passe-droit légal mais bien d’ouverture d’esprit! J’ai personnellement la chance d’occuper actuellement le poste de formatrice nationale (Belgique Luxembourg) pour une très belle marque (Sothys pour ne pas la nommer 😉 ).  C’est la première fois qu’une femme de couleur occupe ce poste d’ambassadeur, un poste très exposé.  Les mentalités évoluent donc et je suis consciente de jouer le rôle de modèle inspirant pour toute une série de personnes. 

Mais revenons aux faits observés.  Ma fonction de formatrice me donne l’opportunité de visiter énormément d’instituts de spas qualitatifs et d’en rencontrer les équipes.  Les esthéticiennes issues des « minorités visibles » y sont une véritable exception.  Pourtant, voir des femmes qui leur ressemblent travailler dans les spas à des postes de praticiennes et de responsables pourrait certainement contribuer à faire que les clientes ethniques s’y sentent clairement en terrain ami.

 

AXE 4 – Des clientes pas assez exigeantes.

 

Mais soyons de bon compte, parmi les clientes, il y a aussi un réel travail d’éducation à mener !  Si la communauté noire, très consommatrice de produits cosmétiques (capillaires, make-up, crèmes), s’est largement fédérée et à fait entendre sa voix dans une volonté d’obtenir des produits qui correspondaient vraiment à leurs attentes, il n’en va pas de même pour les soins esthétiques en institut et encore moins pour le bien-être.  

Car au-delà de l’efficacité visible et ressentie des soins, les instituts et surtout les spas offrent un réel bien-être auquel chacune a le droit d’aspirer.  Les soins prodigués invitent au lâcher-prise, à l’introspection et à la relaxation.  Pousser la porte d’un professionnel fait donc partie d’une démarche plus large d’estime de soi, d’équilibre, voire d’empowerment. Et compte tenu du pouvoir d’achat de plus en plus grand des femmes (et hommes!) noires et métissées et du niveau de stress global augmentant (qu’on soit employée, cadres, entrepreneure, sportives de haut niveau…), elles devraient être de plus en plus nombreuses à fréquenter les espaces wellness. 

A propos du stress, il est à noter que le bien-être mental est parfois encore un sujet un peu tabou dans la communauté.  En effet, pour des raisons systémiques, les femmes noires doivent travailler/exceller deux fois plus que leurs collègues caucasiennes pour avoir de l’avancement et être considérées comme crédibles.  A ce stress professionnel s’ajoute un contexte familial très patriarcal, voire religieux, qui fait reposer sur les femmes actives une charge mentale très importantes et un réel besoin d’avoir des espaces où elles pourraient lâcher prise et que l’on prenne soin d’elles. 

Mais pour être certaine que l’expérience se passe bien, les choses étant objectivement ce qu’elles sont, il convient de se renseigner sur l’endroit où l’on compte se rendre.  Par le bouche à oreille (souvent le meilleur moyen de ne pas se tromper), en consultant les avis de clients sur le web, les bonnes adresses reprises dans les articles de presse spécialisées et, surtout, en osant poser toutes ses questions lors de la prise de rendez-vous et lorsque l’on est en cabine.

Enfin, lorsque l’on est déçu de l’expérience vécue, il ne faut surtout pas hésiter à faire part de son ressenti directement (ou rapidement, par écrit) au responsable du spa.  Il ne faut jamais avoir peur d’être exigeante.  Donner son avis est une formidable opportunité pour l’établissement de se remettre en question et de progresser vers un service toujours plus exceptionnel.

Clarisse Libene: stratège de l’ethno-cosmétique.

Clarisse libene

Clarisse Libene © Photos by HappyMan Photography

Inspirante.  Clarisse Libene l’est.  Entrepreneure et auteure-conférencière française d’origine sénégalo-congolaise, elle contribue à  « un monde où les femmes noires et métissées détiennent les clés de leur beauté.   Les clés de l’information, de l’éducation, de l’économie de leur beauté.  Un monde où elles se sentent enfin confiantes en leur beauté, en leur pouvoir.  Un monde où elles n’ont pas besoin de se travestir pour avoir confiance en elles.  Un monde où elles peuvent se sentir fières de ce qu’elles sont, de leur beauté et de leur féminité. »

Du blogging au consulting : Clarisse Libene, pionnière de l’ethno-beauté.

«  Lors de mon retour au naturel en 2008, je me suis rendue compte à quel point nous, les femmes noires et métissées, avions du mal à obtenir des conseils pour nous occuper de nous, quel que soit les choix beauté que nous faisions. Trouver un produit? Un coiffeur? Une horreur, avec les catastrophes qui allaient avec.  J’ai donc décidé de me former en France et allant aux Etats Unis régulièrement. J’ai été formée par les équipes de Taliah Waajid et j’y ai fait la rencontre de professionnels coiffeurs (dont certains avaient créé leur marque), découvert tout un savoir-faire qui nous manquait en France, tant en terme de produits que d’expertise. »

Pionnière de la beauté ethnique en France, Clarisse Libene avait créé le blog Belle Ebene en 2008 pour accompagner les femmes Noires à la découverte de leur beauté : conseils pour sublimer les cheveux naturels, bouclés, frisés, défrisés, locksés… Avec ses 5000 visites par mois et une communauté Facebook importante, elle transforme son blog en e-commerce en 2010.

Bellebene.com, se voulait un e-shop (mais aussi une boutique physique) proposant une sélection pointue de cosmétiques dédiés aux beautés noires et métissées. « J’ai introduit sur le marché français des marques jusqu’alors inconnues comme Jane Carter Solution, Shea Moisture ou encore Karen’s Body Beautiful. »   En moins de 2 ans et totalisera en plus de 10 000 clients à travers la France, l’Europe et les DOM TOM

Au bout de 3 ans d’activité, Clarisse Libène fait le bilan de son activité.  D’un point de vue personnel bien évidement, mais aussi et surtout d’un point de vue du chiffre d’affaires, de la notoriété et des parts de marché.  Ses ambitieux objectifs ne sont pas atteints.  Sans amertume, elle tire de nombreux enseignements pour l’avenir : l’importance du financement, de la distribution, de la concurrence qui peut s’approprier votre concept, du manque de protection qu’implique le statut d’entrepreneur… et puis cette part de chance qui fait que l’on rencontre (ou pas) LE prescripteur médiatique qui peut booster à lui seul votre projet ; comme Oprah Winfrey pour Carol’s Daughter ou encore Beyoncé pour les Teddy en Wax de Myriam Maxo.

Clarisse fait le choix de mettre l’entreprise en liquidation en 2015.  Elle rejoint alors les équipes de Diouda tout en continuant d’animer son site web et en développant Cleva Consulting, une agence de conseil  et de formation en stratégie digitale qui apporte aux marques du secteur cosmétique des solutions à leurs problématiques e-commerce, e-marketing et événementielles.  Il faut dire que Clarisse, titulaire d’un master universitaire en commerce, avait débuté sa carrière dans le web et les régies publicitaires début des années 2000.  Des marques comme Iman, Les Secrets de Loly ou Curls lui ont déjà fait confiance.

Natural Hair Academy : la référence événementielle.

Alors que le phénomène Nappy s’installait timidement en France, Clarisse Libene eu la bonne idée d’organiser une Afro Hair Academy, des ateliers thématiques où 10, 30 puis 70 femmes se retrouvent en France et en Belgique autour de ses conseils pour obtenir des réponses concrètes et facilement applicables à leurs problématiques capillaires.

En 2012, elle s’associe à l’agence Ak-a & à Diaspora Products aux Etats Unis pour créer la Natural Hair Academy, devenue en 3 éditions l’évènement européen majeur dédié aux cheveux naturels.  « Nous étions 1200 lors de l’édition 2014,  l’édition 2016 à réunit 3500 personnes ! »

Outre les stands commerciaux et les ateliers, des intervenants prestigieux et internationaux se relaient autour des thématiques du salon : Michaela Angela Davis (auteure, réalisatrice et activiste américaine), Teyonah Parris (actrice US, véritable icône du cheveu naturel), Kelly Massol (fondatrice de la marque 100% naturelle «Les Secrets de Loly»), Magatte Wade (entrepreneuse Sénégalaise qui a créé la marque Tiossan, des produits cosmétiques de luxe à base d’ingrédients traditionnels du Sénégal et qui les commercialise aux États-Unis, elle fait aujourd’hui partie des 20 femmes africaines les plus influentes selon le magazine Forbes), ainsi que de nombreuses bloggeuses et Youtubeuses.

Healthy Hair Healthy Me: 90 jours pour retrouver des cheveux sains et confiance en votre beauté

Une des forces de Clarisse Libène, c’est sa pédagogie.  A force de faire du « coaching capillaire », de challenger la motivation de ses fans et de s’entendre demander depuis des années si elle n’allait pas écrire un livre pour donner ses conseils : elle l’a fait ! Le voici enfin, Healthy Hair Healthy Me, un programme de 90 jours pour retrouver des cheveux sains et confiance en sa beauté.  A travers ce ebook, vous découvrirez la science du cheveu, déterminerez vos besoins et serez à même d’établir votre nouvelle routine capillaire.  Il s’agit également d’un guide d’achat pour faire le tri parmi les marques cosmétiques et choisir les produits les plus efficaces du marché.  Ces produits ont tous été testé par Clarisse et par les clientes auxquelles elle les a vendu.

« Et parce que prendre soin de ses cheveux va bien au-delà des produits que l’on utilise, ce programme s’accompagne d’un véritable coaching en développement personnel pour que vous repreniez confiance en votre beauté. »

Le livre est disponible en pré-commande dès aujourd’hui à 14,90€ au lieu de 19,90€. Sortie officielle du ebook le 15 septembre 2016.

Essentials Of Beauty Therapy : le livre de la Première Dame du Nigeria structure l’industrie de tout un pays

 

the essentials of beauty therapy

En amont du Forum annuel de l’Association Africaine du Spa et du Wellness (SWAA) à Maurice et de la première réunion de networking SWAA pour l’Afrique de l’Ouest à Lagos, tous deux cet automne, Mmes Elaine Okeke Martin (fondatrice SWAA) et Ameera Abraham (présidente du CE au Nigeria) ont eu l’honneur de rencontrer récemment, à Abuja, Madame Aisha Buhari , la Première Dame du Nigeria.  L’occasion de parler de la sortie de son premier livre « Essentials of Beauty Therapy ».  Car avant d’être la femme forte de Lagos, Aisha Buhari  avait créé et managé les spas et centre de formation Hanzy à Kaduna et à Abuja.  Elle est une personne ressource de l’Education Nationale. Elle est membre du Conseil International de la Santé et de la Beauté.

Comment en êtes-vous arrivées à rencontrer la Première Dame ? 

EOM : La rencontre avec la Première Dame a été organisée par notre Présidente du Comité Exécutif nigérian, Ameera Abraham.  Ameera m’a appelée la veille de mon voyage de Londres à Lagos et m’a demandé si je pouvais faire un détour par Abuja car une invitation venait de lui parvenir à mon attention pour le lancement du livre de la Première Dame.  S’est ainsi que je me suis retrouvée à la villa présidentielle, à Abuja.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre rôle, Ameera ?

AA : Je représente les intérêts et fais respecter le mandat de la SWAA, ici, au Nigeria.  Mon objectif est de mettre en place le réseau grâce aux adhésions individuelles et des spas, de former le nombre croissant de thérapeutes, d’assurer aux spa un développement dans le respect des normes standard de l’industrie mondiale …

Avec la sortie du livre « Essentials of Beauty Therapy » comment voyez-vous l’influence du Nigeria sur l’industrie de la beauté et spa?

EOM: Le Nigeria est l’un des dix économies les plus dynamiques du monde.  Le cabinet anglais Euromonitor International a évalué les ventes dans le secteur de la beauté et de soins personnels à 569 millions $ en 2011, comparativement à 440 millions $ en 2006.   Il prédit que d’ici fin 2016, la jeune population sophistiquée du Nigeria va stimuler les ventes de l’industrie jusqu’à 620 millions $. Avec cette croissance, il sera extrêmement important d’éduquer les esthéticiennes et les thérapeutes au Nigeria.  Le livre ‘Essentials of Beauty Therapy’ appuiera l’éducation de nombreuses esthéticiennes et thérapeutes au Nigeria. Mme Buhari qui a un diplôme d’études supérieures en cosmétologie du Carlton Institute (Londres) et un diplôme d’esthétique de l’Ecole Beauté Académie (France), est une thérapeute et une entrepreneure. Mme Buhari dit que le livre est le résultat de vastes années de recherche sur le sujet de la beauté et du bien-être.  Elle consacre par ailleurs les bénéfices de la vente des livres à des œuvres caritatives et sociales (e.a. les mères-filles de la région de Chibok).

AA: Ceci est une réalisation monumentale simplement parce que ce secteur a longtemps été négligé.  Jusqu’à présent, il n’était pas considéré comme «professionnel».  Le lancement du livre a mis l’industrie de la beauté sur la carte, il a rempli un vide dans l’éducation pour notre peuple et pose les meilleures pratiques spa pour le Nigeria. Il a ouvert les portes à l’éducation et à la formation formelle au Nigeria. Plus important encore, il a souligné l’importance d’être parfaitement formée et qualifiée pour réussir en tant que thérapeute de la beauté.

Pensez-vous que Mme Buhari et son nouveau livre auront une influence sur l’industrie? Si c’est le cas, comment?

EOM : Il ne sera pas seulement une influence pour l’industrie, mais il lui en fournit une base et des lignes directrices au niveau des thérapeutes qui vont se former dans un proche avenir au Nigeria.  Et étant donné son énorme expérience en beauté, le lancement de ce livre est la première étape d’autres à venir.  Je pense que nous en apprendrons plus sur ses plans au Forum annuel SWAA, à Maurice, du 19 au 21 septembre prochain où elle sera là pour prendre la parole sur le thème «autonomisation des femmes dans l’industrie du Spa & du Bien-Etre en Afrique».

AA : Il servira de ressource pour les meilleures pratiques de spa au Nigeria. Il est pertinent pour notre population et notre marché et il permettra une compréhension et une adaptation plus rapide de nos thérapeutes lors de leur apprentissage. Il est soutenu par le Ministère de l’Education et fait partie du programme de formation professionnelle.

Quels sont les plans futurs pour la SWAA? Est-il prévu de collaboration et de contribution avec Mme Buhari ? 

EOM : Certains des plans futurs de la SWAA sont :

  • Formuler de normes standard de bonnes pratiques ;
  • Développer un Hub d’Education Ubuntu ;
  • Dispenser des Cours Spécialisés SWAA au Centre de formation SWAA de Casablanca (Maroc) ;
  • Soutenir les accréditations des spas, centres de bien-être, Académies de beauté ;
  • Organiser des réunions de networking régulières dans toutes les régions pour les professionnels de l’industrie du spa ;
  • Jeter des ponts dans la communication entre l’industrie du spa et du bien-être, les associations hôtelières, les Ministères du Tourisme…
  • Encourager les adhésions

Nous sommes très heureux que Mme Buhari soit impliquée dans l’industrie de façon passionnée et professionnelle.  Et nous prévoyons bien de collaborer et de contribuer à tous les aspects de l’industrie au Nigeria.

AA : En ce qui concerne l’avenir de la SWAA, il nous donne l’accréditation mondiale dont notre industrie a besoin. Nous sommes assurés de la qualité et de professionnalisme au sein de l’industrie du spa et bien-être.  La branche « normalisation » de la SWAA nous invite à ne plus travailler comme on avait coutume de le faire.  Les propriétaires de spa et les thérapeutes seront bien informés des meilleures pratiques mondiales, ce qui ne peut que conduire à un plus grand succès pour l’industrie.

Enfin, que pouvons-nous espérer du premier Networking de la SWAA pour l’Afrique de l’Ouest le 4 octobre prochain, à La Wheatbaker, à Lagos / Nigeria?

AA: Je suis très heureuse de ce premier événement de networking à Lagos. Nous avons un line-up incroyable de conférenciers de haut-vol et nous aborderons des sujets et des questions essentielles pour le développement de l’industrie du spa et du bien-être au Nigeria.  Nous aurons aussi des ateliers éducatifs.  Ce sera aussi, pour les visiteurs, la possibilité d’adhérer et de devenir membre de l’association.

EOM: cet événement est très spécial pour moi d’une part, étant donné que je suis d’origine nigériane, mais surtout, d’autre part, parce que c’est là que la SWAA a  été lancée en Octobre 2010.

J’ai vraiment hâte de réaliser nos objectifs tant pour nos membres que pour ceux qui ne le sont pas encore.  J’espère délivrer le message à travers toute l’Afrique de l’Ouest de ce que sont la mission et la vision de SWAA :

  • Mission: identifier les critères de l’industrie du spa et du bien-être en Afrique tout en travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements des secteurs du tourisme, de la santé et de l’éducation ; promouvoir les thérapies traditionnelles, appuyées par des preuves scientifiques, et populariser la pratique du bien-être, tout en canalisant la voix du continent.
  • Vision: soutenir le développement, l’éducation et la productivité dans le secteur du spa et du bien-être pour les générations futures en Afrique.

 

Traduction libre de l’article original : The Spa and Wellness Association of Africa (SWAA) meets with Mrs Aisha Buhari, the First Lady of Nigeria.

Attirer la génération C : House of Tara Summer Beauty Boot Camp.

House of tara beauty camp

« Que les clients vivent la marque ».  Une obsession des équipes marketing quand ‘vendre des produits’ ne suffit plus et qu’il s’agit de transformer les clients en ambassadeurs passionnés, voire, en réels commerciaux.  Un exercice encore plus intéressant (et ardu) si on veut attirer et fidéliser de jeunes consommateurs, la fameuse génération ‘C’ (pour communication, collaboration, connexion et créativité).  C’est dans cette optique que la marque nigériane de maquillage House of Tara réitère son Summer Beauty Boot Camp.

Les préoccupations de la génération C.

Alors, à quoi ressemble-t-elle notre ado africaine et quelles sont ses aspirations ? Née après 1995, elle appartient à la génération C (aussi appelée génération Z, selon votre école marketo-sociologique).  Tentative de photographie.

  • Connectée: avec un taux de pénétration allant jusqu’à 124% au Mali, la jeunesse africaine est accrochée à son portable et l’accès au web s’y fait quasi exclusivement via le mobile.  ¾ des 11-20 ans est présent sur au moins un réseau social.  Elle est en contact quotidiennement avec des centaines de marques.  Se démarquer, attirer son attention et la fidéliser est un challenge.
  • Collaborative : elle a un réel besoin d’appartenance à un groupe dont elle est un véritable acteur, de partager des expériences et son expertise (blog, forums, réseaux sociaux, Youtube), de collaborer, de communiquer, de nouer des contacts humains…  La différence entre contacts réels et contacts virtuels est d’ailleurs de plus en plus floue, le tutoiement est de mise, ce qui peut être perçu comme un manque de respect.
  • (en) Construction identitaire et recherche de valeurs: elle cherche ses marques, « n’écoute » ni ses parents ni les institutions.  Aussi les marques peuvent-elles espérer les séduire en leur fournissant une expertise, en devenant une marque tuteur.  Enfant de la mondialisation, elle aime autant les marques chiques et trendy parisiennes que les approches traditionnelles africaines.  Elle cherche du sens dans ce qu’elle entreprend.
  • Créative : elle a beau vouloir appartenir au groupe, elle veut exprimer sa singularité. Elle recherche une personnalisation extrême des biens et services.  Elle n’a pas peur de sortir des sentiers battus, d’innover et de proposer sa propre vision.
  • Clairement ambitieuse : là où leurs ainées de la génération Y misait davantage sur l’équilibre boulot/vie de famille, les jeunes de la génération C veulent réussir dans la vie, une réussite qui se mesure en dollars sonnants et trébuchants.
  • Carrément narcissique : reine du selfie, elle maîtrise son image (surtout en ligne), le maquillage et Photoshop sont ses amis.

Summer Beauty Boot Camp : le concept.

A partir de ce constat, quelles stratégies mettre en place pour les attirer, provoquer de l’engagement et, éventuellement, repérer les potentielles futures commerciales?  Il faut en effet noter que House Of Tara continue son expansion presque exclusivement via un réseau de distributrices indépendantes.

Le Summer Beauty Boot Camp, ce sont deux semaines intenses et créatives pour les filles âgées de 13 à 17 ans.  Des ateliers pratiques dispensés par des formateurs sélectionnés par la marque, pour aider à inculquer la confiance en soi et développer des compétences dans divers domaines :

  • Cosmétiques : maquillage (naturellement !), beauté du corps, du visage, des cheveux.
  • Mode afro : fabrication de bijoux, de tissus, noué du foulard…
  • Entreprenariat : empowerment, leadership, comptabilité, gestion de sa carrière…
  • Vie : bonne manières, cours de cuisine…

La future génération de leaders créatifs.

L’Afrique est un continent jeune.  Avec 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la population la plus jeune au monde.  Une jeunesse dont le souci majeure est de trouver de l’emploi.  Une préoccupation qui touche naturellement aussi leurs parents.

Si House of Tara oriente sa communication vers la génération C, elle le fait encore davantage vers leurs parents, inquiets pour l’avenir de leur enfant.  Avec un boot camp dont la base line est « The next Generation of Creative Leaders » et des questions comme « Que font vos enfants cet été ? » ou « Votre fille a-t-elle ne serait-elle pas douée pour le management, la beauté ou la mode ? », House of Tara sait qui va réellement financer le stage.

Un stage de 15 jours en internat pour un coût d’un équivalent d’environ 400 $.  « Investissez dans leurs compétences » dit le prospectus.  Investissement.  C’est le cas de le dire quand on sait que le salaire moyen au Nigéria est de 120$/mois (source : Banque mondiale, 2012). 

 

>>>  S’inscrire ou en savoir plus ? summerbbc@houseoftara.com.

(c) Photo House Of Tara http://www.houseoftara.com

Mutinta Milunga – trained to reach Excellence.

 

Mutinta milunga

As a national trainer for a cosmetic brand, I do know that the high level quality of your training is one of the most important components to success your business.

As I told you in the post “how to become a great spa manager?”, I currently take part in the international spa management program with Raison d’Etre.  So, naturally, I asked the training center who was the best participant they had ever had, coming from Africa.  And they talked to me about Mutinta Milunga.  Let’s discover her way to Excellence.

 

Throughout life training in Africa and « overseas ». 

Coming from Zambia, Mutinta Milunga had a first diploma in Information Systems and Programming at the National Institute for Public Administration.

But far from I.T., she gave a turning point to her career by getting certificates in Anatomy & Physiology, Medical Terminologies, Swedish Massage, Hydrotherapy, Herbs, Nutrition and  Disease Cause & Cure.  She became a Massage Therapist at Healing hands physiotherapy clinic and at Taj Pamodzi Hotel in Lusaka.

Moving to Kenya, she went back to school to get both a diploma in Business Conduct and certificates in Basic Facial and Hot stone Massage.  There, she was Massage Therapist Intern at Mara West Camp and, later, Independent Massage Therapist & Pilates trainer in Nairobi.  To reinforce her skills, she further went ahead to get two diplomas in Anatomy & Physiology and Complimentary therapies and in Pilates Teaching respectively from ITEC,UK.

Last destination on her way to excellence: Zanzibar!  She became Spa Therapist and Pilates Trainer at the Diamond Star of the East (SLH) & Diamonds La Gemma Dell E’st.  And finally, since 2014, she is the proud Manager of the spa.  Spa which is nothing less than the Best Spa of the Year 2015 for Tanzania and Zanzibar!

In parallel with her full time job, she took part  in the online spa management program with Raison d’Etre (Sweden). “The spa management program was an eye opener, a life changer.  Please allow me to say my thanks for the knowledge I acquired on the spa.   It has made me not only a better therapist but a better colleague.”

 

Projects and Dreams: a vision for Africa and for African people.

As a spa manager of an African spa my project is to incorporate our rich African traditions of healing into each and every service that is offered from the moment the guest steps into our spa until they leave. Using 100% African organic products sourced and made in Africa. To offer a true all rounded African experience in everything from the welcome to the farewell.

My dream is to see an Africa that does not think wellness and massage therapy is a luxury for the rich and able an Africa that understands the power of the healing touch as understood by our ancestors.

My dream is to see an Africa that respects the wellness industry and does not think that it’s a field for people who couldn’t make it to dental school or any other seemingly prestigious field.

My dream is that African people understand what and know how wellness is a vital part our lives and how it starts in our homes. People that cherish and work towards being balanced in mind, body and spirit.

 

BONUS: African Massage: the Ukuchina.

We’ve talked a lot about African massages in our latest posts.  Mutinta Milunga introduces to us another magic one, coming from her natal Zambia: the Ukuchina Massage.

The Ukuchina Massage is a popular local treatment that involves a manual massage followed by firm but gentle pressing  of hot towels soaked in hot water with eucalyptus on problematic areas to help relieve tension.  It’s ideal for stress, tension, depression and post natal recovery.

Why nobody knows anything about African Massage. And why you should!

african massage

 

Beauty rituals of course do exist in Africa.  We prove it along and forth in our articles.  But what about massage? Does a real ‘spa culture” exists in Sub-Saharan Africa?  I don’t talk about North Africa (with the world-wide known tradition of Hammam) or about the Indian Ocean (development of spa culture through the development of tourism and hotel industry), let’s talk about Black Africa.

The reasons why

In Africa, ‘to touch’ is more natural than in Western countries : narrow proxemics, maternal skin-to-skin, therapeutic touch, initiation or religious rites…  But they don’t consider the touch / the massage as a time for relaxation and introspection.
However, locally, there are very specific and ancient massage techniques and even hot springs with thermal benefits.   But due to the oral transmission, due to the lack of ancient written, due to the lack of massage schools, due to the lack of scientific validation of the benefits, and unfortunately due to the negative image of Africa (poverty, diseases, wars…)  African techniques have struggled to expand internationally ; making these practices completely anecdotal globally.

The African approach …and trend.

Yet the African approach is really interesting! And Africa has much to offer in the massage industry: healing philosophy, shamanism, technical gesture, original accessories (rungu, calabash…), natural and effective products, music…  Some African countries (South Africa, Namibia), along with the development of tourism, offer now traditional African massages.  Global Wellness Tourism Congress Research (2014) said Sub-Saharan Africa will see strong 12.6% growth by 2017.  Africa is a trend to catch.
 In Western countries, during the ‘cocoa-therapy fever’ (around the 2000s), here and there, some spa and cosmetics brands had developed African-inspired treatments.
But what if the global development of these African massages was done by the diaspora?  We’ve mentioned on our blog different ones: the Digui Massage (West Africa), the Congo Massage (Central Africa) and the Vunkuwa Massage (South Africa).  Here is my favorite one (of course!): the Congo Massage.  

Congo Massage : « happy-therapy » and deep energy. 

« I wanted to offer my clients an African holistic treatment that powerfully reconnects them to their roots, to who they really are; a treatment that not only relax but detoxifies the whole body and brings a deep energy.  I wanted a massage which represents the creativity, the elegance and the « joy despite everything » of the Congolese people.   

So, as I am both Belgian and Congolese, I created the Congo Massage ®, a Signature Massage which is nearly a tribal choreography on the body of the client.  During the treatment, its heart rate varies depending on the hypnotic drum of the djembe, sometimes frenetic, sometimes calm and deep. A unique experience. » says Julie Lombé.

Congo Massage ® begins with a long session of feet reflexology, with baobab oil, symbolic tree in Africa, ‘palaver tree « under which young people come to listen to the stories of their elders. The feet connect us to the earth, to our roots, to our energy flow.

What follows is a massage of the whole body, manual first, and accessorized in a second time. This massage is inspired by several African massage techniques. First massage Rungu (Kenya) whose characteristic is to use Rungu wooden sticks, young Maasai warriors attributes. Concerning the Congo Massage ®, we use precious ebony and wenge wooden sticks coming from the DRC.  The two different sizes allow working on every part of the body.  They are used for drainage, vibrations, pressure, percussions and stretching.

Another influence is the Bamikilé massage (Cameroon – United Baham) whose baham handle (or handle Manefaing), made of sacred red earth is used by healers for its cleansing properties. The gesture of ‘African rolled’ is played by pivots pressures of the hand on the muscles to loosen them in depth.

After the treatment, the client feels happy and has a peaceful mind, its body is full of energy and shaped, its skin is regenerated.

All products are organic and/or Fair Trade and grown in Africa.

As mentioned above, for the work on the feet, we use baobab oil (healing and regenerating the drier skins) and add a few drops of essential oil of black pepper (warms and relaxes the muscles, stimulates the digestive glands , activates circulation) for an immediate detox and wellness action.

For the rest of the body, a blend of butter Shea (nourishing and restorative) and cocoa (antioxidant polyphenols, theobromine and caffeine burns fat).  The client adds a choice of vegetable extracts of coffee, cocoa or pineapple to reinforce the sliming properties… and because it smells delicious!

At the end of the treatment, to complete the journey of the senses, tea or African coffee with chocolate or, depending on the season, juice and fresh fruit are served.

>>> You are a therapist and you want to learn the Congo Massage ©: register here!

(c) Picture: Madikwe-Safari-Lodge-Madikwe-South-Africa

Massage africain (3/4): le Massage Congo.

massage congo african massage africain

La petite histoire…

« Je souhaitais pouvoir proposer dans mon institut un soin africain holistique qui reconnecte puissamment le client à ses racines, à qui il est vraiment ; un soin qui au-delà de la relaxation, détoxifie l’organisme et apporte une énergie folle. Je voulais développer un soin créatif, élégant, joyeux, à l’image du peuple congolais (Julie Lombé, sa conceptrice, est Belgo-Congolaise).  Le Massage Congo ® est un massage signature exclusif et métissé,  imprimant une gestuelle quasi tribale,  sur le corps d’un client dont le rythme cardiaque varie en fonction du drum  hypnotique du djembe, tantôt frénétique, tantôt calme et profond. Une expérience unique. Un voyage. »

Techniques et résultats.

Le Massage Congo ® commence par un long travail de réflexologie sur les pieds, avec de l’huile de baobab, arbre symbolique de l’Afrique, ‘arbre à palabres’ sous lequel les jeunes viennent écouter les histoires de leurs aînés.  Les pieds nous relient à la terre, à nos racines, à nos flux d’énergie.

S’en suit un modelage de tout le corps, manuel d’une part, et accessoirisé d’autre part.  Un modelage s’inspirant de plusieurs techniques africaines de massage.  Tout d’abord du massage Rungu (Kenya) dont la particularité est d’utiliser des Rungu, bâtons de bois, attributs des jeunes guerriers Massaï.  Pour le Massage Congo ®, ce sont des bâtons en bois précieux d’ébène et de wenge venus  directement de RDC, de deux tailles différentes selon les zones massées.  Ils sont utilisés pour les drainages, les vibrations, les pressions, les percussions et les étirements.

Autre influence, le massage bamikilé (Cameroun – Royaume Baham), dont la poignée baham (ou poignée de Manefaing), faite de terre rouge sacrée est utilisée par les guérisseurs pour ses vertus assainissantes.  La gestuelle de ‘roulé africain’ est reproduite par des pressions-pivots au poing sur les muscles afin de les délier en profondeur.

L’Afrique de l’Ouest et son damp ponctuent le massage de longues vibrations, comme autant de vagues et de secousses qui détendent les muscles et libèrent l’énergie.

Après le soin, le client a l’esprit apaisé et joyeux, le corps tonifié et léger, la peau régénérée, laissant sur son sillage un chaud parfum d’Afrique.

 Produits.

Le Massage Congo est réalisé avec les produits de la marque Africology, marque sud-africaine pointue dont les actifs sont cultivés en Afrique australe, en agriculture biologique et en commerce équitable.  Huile de marula, black Pepper, aloe ferox, rooibos, gingembre…  Une combinaison exclusive et naturelle pour accentuer les bienfaits défatiguants du soin.

 >>> Vous êtes praticien et vous voulez vous former au Massage Congo © : inscrivez-vous en cliquant ici.