Terres d’Afrique crée les traitements du Gorilla’s Nest Rwanda

Gorilla’s Nest Spa (c) One and Only

C’est la rencontre de deux beaux univers dont nous vous avons déjà parlé ici : la marque spa Terres d’Afrique et l’hôtel spa Gorilla’s Nest, la seconde adresse du groupe One and Only au Rwanda, inauguré en novembre 2019. 

Un luxe intimiste.

Terres d’Afrique confirme sa collaboration avec le groupe hôtelier One and Only en concevant le menu de soins du nouvel hôtel de luxe, à couper le souffle, le Gorilla’s Nest, lové au pied de la chaîne de volcans des Virunga, au Rwanda.  L’hôtel est le point de départ idéal pour une rencontre exceptionnelle et intime avec les majestueux gorilles de montagne, en voie de disparition, que l’on ne trouve en liberté et dans son propre habitat naturel que dans cette partie du monde.  C’est aussi la découverte de la culture des populations locales et des autres richesses naturelles, comme les lacs volcaniques. 

Des soins inspirés du café et des treks en montagne.

Le One & Only Spa, en partenariat avec la marque sud-africaine Terres d’Afrique, offrira à ses clients des traitements holistiques utilisant des ingrédients africains à base de plantes. Le spa dispose de deux suites de traitement dans un bâtiment privé. Les clients auront la possibilité de choisir des traitements longs ou localisés à une zone spécifique du corps.  Des traitements exclusifs, uniquement disponibles au One & Only Gorilla’s Nest, rendront hommage au lieu, s’inspirant de la population locale et de l’environnement.

  • Forest Coffee and Coconut. Inspiré par la richesse du café rwandais, ce soin Forest Coffee et Coco commence par un scrub pour le corps à base de café et de noix de coco pour adoucir et revigorer votre peau. Le gommage est suivi d’un massage complet du corps, équilibrant et détoxifiant, associant mouvements de drainage lymphatique et acupression, qui détoxifie et active les capacités curatives naturelles du corps, tandis que l’utilisation de graines de café chauffées soulage les tensions musculaires
  • Post Trek & Travel Gorilla’s Nest. Le traitement est conçu comme un traitement de récupération pour les invités après la difficile randonnée en montagne pour voir les gorilles, traverser des paysages magiques et escalader des volcans épiques.

L’espace wellness, c’est aussi le Club One dont les installations comprennent une salle de relaxation, une piscine chauffée en plein air ainsi qu’un centre de remise en forme avec hammam et sauna. Il y a aussi un pool-bar proposant des options saines avec des jus de fruits se transformant, en soirée, en cocktails.

Infos Gorilla’s Nest One & Only: https://www.oneandonlyresorts.com/gorillas-nest

Infos Terres d’Afrique: https://www.terres-dafrique.com/fr/

MITTEE, le cosmétique spirituel.

MITTEE est une gamme professionnelle courte et exclusive proposant des rituels de beauté luxueux, spécialement formulés pour révéler la plus belle et la plus radieuse des peaux, à tout âge.  Les actifs naturels sont soigneusement choisis parmi les extraits végétaux et marins pour leur affinité naturelle avec la structure cellulaire de la peau.  Ils sont efficaces et doux pour la peau du corps et du visage.  Tous les produits sont sans paraben et sans sulfate, ils ne contiennent ni colorants ni huiles minérales. Ils sont cruelty free.

Le mythe du Féminin Divin naturel et universel

MITTEE signifie « Terre » ou « sol » en Hindi.

Sa fondatrice, Yashica Keswani, est d’origine indienne, elle a grandi et vit au Nigéria.  Grande voyageuse, elle étudie en Inde (où elle découvre l’Ayurvéda) et en Angleterre (où elle sera diplômée en 2016 en tant que Skincare Formulator) puis elle travaille aux USA et en Australie.  Elle produits ses cosmétiques au Canada et les distribue en Afrique (Nigéria, Kenya), en Inde (Mumbai) et au Moyen-Orient (Liban, Dubaï) …et peut-être bientôt au Royaume-Uni !

Sensible et intelligente, Yashica Keswani est une femme d’affaires ouverte sur le monde et a une vision holistique de la beauté.  Elle a créé sa marque, en l’inscrivant dans un univers très évocateur.    MITTEE propose des rituels de beauté sacrés inspirés par les déesses et mythes de la Féminité du monde entier.  La marque rend hommage aux contrées exotiques en dédiant des gammes de produits exclusifs aux glorieuses déesses autochtones : Ixchel (Mexique), Yemaya (Nigéria), Rateeh (Indonésie) et Vapurda (Inde).

Yemaya : l’abondance des mers entre le Nigéria et l’Amérique latine

La marque explique que « Yemaya, était, à l’origine une déesse du fleuve vénérée par la tribu des Yoruba au Nigéria.  Elle était un esprit de la nature, un Orisha; puissant gardien de son peuple qui l’appelait «Yemoja».  Lors de la terrible époque de l’esclavage, lorsque son peuple bien aimé a été amassé sur des navires négriers, Yemaya les a accompagnés alors qu’ils traversaient les océans. Aujourd’hui, elle est honorée en tant que reine de l’océan, non seulement en Afrique de l’Ouest, mais également au Brésil, en Uruguay, à Cuba et dans d’autres régions afro-caribéennes.

De ses profondeurs abondantes nous vous apportons des gemmes précieuses; rituels de beauté imprégnés d’ingrédients merveilleux nourris dans son ventre.   À travers Yemaya, nous honorons nos mers et nos océans et toute la bienveillance qui en découle. »

Cette histoire a délivré un fantastique sérum pour le visage incorporant certains des ingrédients marins les plus puissants de la nature : wakamé, mousse de carraghénane et un bio-ferment d’algues, le sea kelp. Amélioré avec un mélange régénérateur AHA / BHA d’acides lactique, glycolique et salicylique pour dissoudre progressivement les cellules mortes de la surface de la peau pendant le sommeil. Vous vous éveillez avec une peau soyeuse, radieuse et visiblement plus ferme.

Plus d’informations – boutique en ligne

www.mittee.com

Instagram & Facebook: /mymittee

Actualité: découvrez la marque lors du salon Indie Beauty Expo de Londres les 23 et 24 octobre 2019!

Conférence Annuelle de la Spa and Wellness Association of Africa : JOUR 2

La seconde journée de la 4ème Conférence Annuelle de la Spa & Wellness Association of Africa fut dense et riche en conférences et débats très instructifs sur la définition du tourisme de santé et la place que l’Afrique doit prendre dans ce secteur émergent.

(c) LACMAHeals

Vers un élargissement du concept de wellness.

Lors de son mot d’accueil, Monsieur Jimi Kariuki, Managing director des Hotels and Resorts du groupe Sarova, précise d’entrée que le wellness est une véritable façon de vivre, voire un art de vivre et que de plus en plus de monde est appelé à changer son mode de vie vers quelque chose de plus sain et de plus global.  Le wellness permet de jouer sur le préventif quand la médecine s’axe presque exclusivement sur le curatif.  Une vision partagée par le secrétaire principal du Ministère du Tourisme et de la Nature, qui va plus loin et ouvre la vision du wellness au wellbeing et à la santé.  La santé étant un élément majeur dans une Afrique écartée entre la sous-nutrition et le manque d’accès aux soins d’un côté et, à l’opposé, par des pathologies liées à un mode de vie de plus en plus occidentalisé (obésité, problèmes cardiaques, cancers). 

La notion de wellness est, en soi, assez difficile à définir, tant elle embrasse des notions liées à un bien-être mental, physique, émotionnel, social.  C’est un processus, un cheminement, une responsabilité personnelle qui doit être facilitée par des politiques humaines et une vision à long terme.

Le Tourisme de Santé serait donc l’association du tourisme de wellness (préventif) et du tourisme médical (curatif, esthétique).  Ce marché du tourisme de santé, en croissance permanante, représente un marché pluriel et d’énormes potentialités financières qui se chiffrent en milliards de dollars à l’échelle de la planète. 

L’afrique : une destination « tourisme de santé » ?

Alors, bien sûr, l’Afrique est encore un acteur mineur, au sein duquel, seules quelques oasis tirent leur épingle du jeu : Maroc, Afrique Australe, Afrique de l’Est et Océan Indien.  Ce qui est, en soi, un indicateur du potentiel de croissance important pouvant faire rêver ceux qui prennent le train en marche dès à présent !

Les acteurs africains ont cette double contrainte de devoir coller au maximum aux standards internationaux (les pays émetteurs ont une culture du spa de plusieurs siècles) mais tout en devant trouver leur spécificité, les points qui les rendent uniques et reconnaissables.  L’objectif est d’établir une relation de confiance. 

Pour le cas spécifique du Kenya, les infrastructures sont prêtes, les lieux d’accueil également, l’offre est diversifiée et la communication touristique donne une image de marque de la destination Kenya globalement très positive (Magical Kenya, #LiveTheMagic).  Tout existe, à présent, il faut l’exploiter encore mieux en misant, notamment, sur le capital humain, la formation et la communication, digitale, notamment.

L’importance de collecter des données exploitables pour une vision correcte de la réalité

Les étudiants de l’Université des sciences et des arts de Luzern (Suisse) prenant part au Student Challenge ont également présenté, dans leur étude de cas, un benchmarking entre le tourisme médical en Tunisie, au Maroc, au Kenya, en Afrique du Sud et à Maurice. 

L’objectif de leur projet : déterminer quelles sont les structures et technologies médicales disponibles en Afrique dans le secteur public et privé dans le cadre des Agendas 2030 de l’ONU et de l’agenda 2063 de l’African Nations.  Ils ont également chercher à savoir les raisons qui poussent les populations à venir se faire soigner en Afrique ou, au contraire, qui poussent les Africains à aller se faire soigner à l’étranger (en Inde notamment). 

Vers une beauté médicalisée?

Le dernier tiers de la journée était consacré aux tendances relevées dans le secteur de la beauté, au niveau mondial, et notamment la médecine esthétique et la cosméceutique : l’importance des crèmes de soin au détriment du maquillage, la chirurgie plastique, l’importance du conseil, le well aging, la personnalisation, la green beauty, le digital. 

Quelques points concernant directement les besoins spécifiques (hyperpigmentation, blanchiment, dangerosité des produits, difficulté de faire entendre ses spécificités africaines auprès des marques généralistes, travail sur l’acceptation de sa beauté et de sa force intérieure) et les contraintes commerciales (importation surtaxée des produits, pouvoir d’achat local) du marché africain ont été abordés.

Crystal d’Afrique, un continent dans un flacon.

(c) http://www.crystaldafrique.com

La Maison Thibaud-Bourahla (MTB) est une jeune marque française de parfum de niche née en 2015.  Une approche de la parfumerie artistique et très intellectualisée.  Son créateur, David Thibaud-Bourahla est originaire d’Afrique du Nord.  Il a grandi dans un univers exclusivement féminin, entouré d’artistes, d’artisans, de stylistes de mode et de designers.  C’est à leur contact qu’il apprend l’exigence de la création, la passion du « bel ouvrage », minutieux et haut de gamme.  Ce fils de la Méditerranée parcourt le monde à la rencontre d’autres cultures, de tribus, d’histoires transmises de génération en génération, d’aventures personnelles.  De ses pérégrinations il en tire la volonté de créer une marque aux influences ethniques qui exprime des histoires atypiques, des émotions partagées, du sens.  Il conçoit sont travail comme un voyage olfactif, comme un livre de contes ouvert sur le monde et, particulièrement, sur le continent Africain. 

Le logo de la marque représente d’ailleurs un symbole berbère ancestral, qui exprime la féminité, l’harmonie et la patience.  Cette dernière notion de valeur du temps, David Thibaud-Bourahla la fait sienne en mettant près de 3 ans à penser, à composer et à commercialiser son premier parfum Crystal d’Afrique. 

Une forte identité, un sillage magnétique.

Crystal d’Afrique offre la promesse d’une rencontre hors du temps mais résolument moderne. « Rien ne s’explique mais tout se ressent », dit son créateur.  Ce jus aux effluves captivantes est pourtant très expressif, capturant la force sauvage d’un continent mythique dans un sillage empreint de féminité et de douceur.  Crystal d’Afrique nous embarque pour une épopée olfactive et, à l’image du continent , elle joue sur les contrastes. 

En notes de tête, on retrouve l’acidulé du gingembre bleu de Madagascar mêlé à la fraîcheur du Géranium d’Égypte et à la Bergamote de Côte d’Ivoire. 

Puis se dévoile un coeur floral généreux et solaire baigné par un Néroli de Tunisie et un Mimosa d’Égypte.

La sensualité du parfum apparaît peu à peu, vibrante et mystérieuse avec le Cèdre du Maroc et la douceur de la Vanille Verte de Madagascar, puis, persiste avec l’Oliban  et la Myrrhe de Somalie.

Enfin pour assoir une sensualité enivrante, les encens du Royaume de Saba et les évanescentes senteurs florales du thé Rwandais signent ce Parfum unique du sillage magnétique.

Un packaging d’art.

Le coffret en Padouk, un bois précieux veiné de rouge issus des forêts du Congo, a été fabriqué à la main avec une finition « cousue » en queue d’aronde.  Selon les anciennes traditions d’ébéniste, il est finement ajouré et laisse passer la lumière pour mettre en majesté le flacon en Cristal pur.  Celui-ci prend la forme des vagues de sable des déserts Africains quand le vent les caresse.  Sa forme évanescente, féminine et douce, est obtenue par l’habilité des Maîtres Verriers.

Le bouchon, taillé dans un marbre Rosalia aux filons pourpre, symbolise la force et la résistance des femmes de ce monde et s’harmonise aux émouvantes rondeurs dansantes du flacon.

Deux plaques dorées à l’or fin 24 carats, réalisées en fine gravure par des Maîtres médailleurs français, viennent se poser sur le marbre et sur le coffret en bois précieux comme un sceau final.

En une somptueuse apothéose, une fonction LED intégrée dans la matière vivante du coffret apporte, par son action tactile, une touche d’innovation qui nous reconnecte à la modernité.

Infos.

Crystal d’Afrique est disponible en eau de parfum (395€ à 595€) et en eau de toilette (195€).

Textes et photos https://crystaldafrique.com

Baramba: le pois de la jeunesse.

De l’aliment rustique à l’actif cosmétique high-tech.

Le pois Bambara (Voandzeia Subterranea) est une plante herbacée de la famille des Fabaceae, originaire d’Afrique tropicale et de l’Océan Indien, il pousse notamment à Madagascar où il est connu sous le nom de voanjobory. Très tolérant à la sécheresse et aux sols pauvres, il croît dans des conditions particulièrement hostiles. Le pois Bambara est cultivé pour ses graines ressemblant à des haricots. Les pois arrivent à maturité sous terre, comme les arachides. Ces légumineuses sont relativement riches en protéines (20%) et faibles en lipides (5%). Mais au-delà de leur composition nutritive, les pois Bambara sont très intéressants en cosmétique. C’est l’extrait de graines de pois Bambara (une de ses fractions protéiques) qui entre dans la composition des cosmétiques. Cet extrait breveté agit sur un large spectre de problématiques liées à la dégénérescence cellulaire.

Neuroscience : lutter contre la neurodégénérescence dermique.

C’est notamment la firme BASF Beauty Creation qui a mis en avant l’implication des fibres nerveuses pour redensifier la peau. Ils établissent le lien entre la qualité de l’innervation de la peau et la formation d’un épiderme dense et organisé, caractéristique des peaux jeunes. Il existe une relation étroite entre les fibres nerveuses et les cellules cutanées. Les nerfs cutanés peuvent moduler un grand nombre de fonctions au sein de la peau : vasomotricité, thermorégulation, inflammation, réponse immunitaire, croissance et différenciation des tissus… Le pois Baramba permet de booster l’innervation cutanée et stimulerait donc toutes ces réactions, et entre autres, le renouvellement cellulaire. Il lutterait ainsi contre le vieillissement de l’épiderme. Les tests démontrent en effet une redensification de l’épiderme de 10% en deux mois de traitement ainsi qu’une amélioration de l’éclat et de l’homogénéité du teint. D’autres études et brevets mentionnent le pois bambara comme un actif anti-âge global dont les effets sur la peau sont nombreux. – Préventif : protecteur dermique, inhibiteur de protéases (anti-pollution, anti-radicalaire, photo-protecteur), il retarde l’oxydation des cellules, empêche les enzymes de couper les liaisons peptidiques des protéines voisines et diminue les signes visibles de l’âge – Curatif : effet nutritif et adoucissant, tenseur, filmogène et réparateur du relief cutané, il atténue les rides visibles et raffermit la peau.

Crème Redensifiante par Sothys

En renouvelant sa gamme anti-âge, la firme cosmétique française a sorti l’an dernier une Crème Jeunesse Redensifiante à action spécifique contre la perte de vitalité et densité de la peau. Elle intègre ce fameux pois Baramba (en association avec l’actif star de la gamme, le tricomplex safran / sophora / peptides) dans une crème-émulsion à la texture à la fois dense et onctueuse, fondante au contact de la peau. Une crème à la senteur hespéridée, fleurie et délicatement poudrée. La promesse : une peau régénérée, un teint éclatant et plein de vitalité, comme redensifiée et, globalement, des signes du vieillissement cutané visiblement atténués.

 

Vous désirez découvrir plus d’actifs et de rituels de beauté issus d’Afrique?  Commandez maintenant notre dictionnaire Secrets de Beauté d’Afrique.

De Casablanca au Cap: 10 influenceuses beauté d’Afrique.

 
M’apprêtant à écrire un post sur le salon Cosmetista qui aura lieu à Casablanca du 13 au 18 octobre 2018, je cherchais (en vain) le programme des conférences quand j’ai été attirée par un onglet sur la Cosmetista Squad, l’équipe d’influenceuses sélectionnées et rémunérées pour faire la promotion du salon et des marques présentes. Fortes de leurs milliers de followers ou viewers, elles prennent depuis plusieurs années une place de plus en plus importante dans le plan marketing des foires commerciales car ces leaders d’opinion (quel que soit l’avis que l’on ait sur la génération fake beauty) sont capables d’influencer de manière organique des communautés d’envergure autour de la thématique large du lifestyle ou plus précise de la beauté.
Les entreprises cosmétiques trouvent dans les réseaux sociaux une caisse de résonnance sans précédent. D’un côté, une armée de promo-girls, prescriptrices passionnées et/ou ultra-professionnelles en quête de notoriété. De l’autre côté, des bataillons de (très jeunes) consommatrices trouvant les placements de produits tellement plus honnêtes et authentiques que la publicité.
Alors, qui sont donc ces actrices du marketing digital des marques?  Les beauty bloggers, vloggers et autres make-up guru incontournables en 2018-2019 sur le continent africain ? Petite sélection personnelle du Nord au Sud et dans la diaspora.  J’ai choisi de présenter 10 influenceuses représentatives du continent : beauté naturelle ou sophistiquée, fers de lance à l’esthétique léchée ou comptes plus artisanal, vitrines ou engagement social et  contenu allant au delà des seuls visuels.   ///  Clic sur la photo pour accéder à leur univers 😉  
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1. Mademoiselle S (Algérie)
En octobre 2017, la vlogueuse Shirine Boutella, alias Mademoiselle S, était sacrée meilleure youtubeuse beauté de l’année au cours des Algerians Youtubers Awards. Et cela grâce à sa chaîne dédiée aux tutoriels et conseil beauté, lancée en 2015. Depuis, la jeune femme de 29 ans, qui cultive un certain humour, a fait du chemin. Elle a notamment tenu un rôle dans les deux saisons d’El Khawa, une série télévisée algérienne à succès.
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2. Ikram Bellanova (Maroc)
Ikram est vlogueuse lifestyle dont les video et posts en langue arabe ou en dialecte marocain font le buzz. Elle aborde avec humour des thèmes comme la beauté ou la vie quotidienne. Ambassadrice de la culture marocaine contemporaine, elle est cultivée et brise les clichés sur la femme marocaine et arabe en général en parlant ouvertement de son divorce et de son couple mixte par exemple. Elle fait partie de la Cosmetista Squad 2018.
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3. Fantastyck (Côte d’Ivoire)
Fanta Koné a lancé son blog Fantastyck en 2012. Elle livre sur IG ses coups de cœur et découvertes fashion, beauté et lifestyle. Elle n’hésite pas non plus à jouer les journalistes en informant ses lecteurs de l’actualité des tendances. Elle collabore avec de nombreuses marques, dont Yves Rocher, L’Oréal ou encore Dark & Lovely. Elle a également fondé le webzine Fall In Mode avec une autre blogueuse, Amenan Tanoh.
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4. Farida Saidou (Bénin)
A 23 ans, Farida Saidou aime écrire et avais envie de partager son monde et notamment sa vie spirituelle. A travers son style, elle cherche à inspirer les jeunes femmes voilées, comme elle, même si son blog n’est absolument pas axé sur les questions religieuses. Sa page Instagram est principalement dévolue à ses looks divers. Très engagée socialement, la blogueuse a notamment participé à une campagne contre les violences faites aux femmes.
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5. Dimma Umeh (Nigeria)
Dimma est une bloggeuse “Classique”: beauté, mode, lifestyle qui diffuse ses coups de Coeur, ses conseils beauté, ses voyages …et quelques citations bibliques. Elle invite ses followers à oser leur passion et à construire la vie de leurs rêves.
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6. Cynthia Gwebu (Afrique du Sud)
Active depuis 2014, Cynthia Gwebu aborde ses dernières trouvailles beauté (soins de la peau, maquillage, cheveux, ongles..), lieux et restos à la mode et fashion. Le tout avec une prédilection pour les marques de luxe.  Une icône pour glam toute en rondeurs.
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7. Miriam Maulana (Zimbabwe)
Miriam Maulana est une nappy girl vivant au Zimbabwe. Elle souhaite inspirer les femmes africaines à être elles-mêmes et naturelles, à briller sans avoir peur du regard des autres, à être heureuses. Elle a aussi une “étrange” passion pour les boissons instagrammables: café, smoothies et vin.
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8. Maame Abena (Ghana)
Essentiellement présente sur Youtube, Maame Abena est passionnée par les cheveux et les coiffures, tant au naturel qu’avec des extensions et postiches. Elle associe également les conseils coiffures et make-up. Elle délivre ses conseils face camera et sans décorum dans des tutoriels qui la métamorphosent littéralement.
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9. How_to_be_curly_in_madagascar (Madagascar)
Ingénieure, activiste féministe et fashionista, le compte Instagram de Larhyssa parle mode et cheveux et raconte sa vie de « femme normale » sur une île obsédée par les cheveux lisses. « À cause du film d’animation Madagascar, je suppose que les gens peuvent penser que nous sommes une bande de filles exotiques à moitié nues, des tétons couverts de noix de coco, errant dans la vaste forêt parmi les lions et les girafes. Eh bien… surprise: nous sommes aussi des victimes de la mode attentive aux tendances.
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10. Fatou N Diaye (France)
Bloggeuse historique, elle fait partie des références en termes d’émancipation et d’auto-détermination de la beauté des femmes Noires dans la diaspora, en France et en francophonie. Elle est depuis 2015 ambassadrice pour L’Oréal (gamme de fond de teint Accord Parfait). Si son blog n’est plus très actif et qu’on la suit davantage sur IG, il y reste, dans les archives quelques articles intéressants.    

Black Hair: du show humiliant au documentaire inspirant.

Ce week-end, tournait sur les réseaux sociaux un passage du programme TV Caribbean Next Top Model.  Une séquence aussi violente qu’humiliante où une candidate, malgré ses explications et son émotion était obligée de défriser ses longs cheveux naturels pour pouvoir rester dans le concours de beauté.  Un timing de diffusion étonnant puisque les faits se sont passés l’an dernier.  En fait, un « good » buzz orchestré dans le cadre du lancement du documentaire « Black Hair », directement inspiré de cette scène surréaliste …et pourtant si courante.   

Une candidate obligée de se défriser les cheveux.

Tourné en 2017 et diffusé en février 2018, le programme télévisé « Le prochain top model carribéen » est une adaptation du célèbre show américain créé et animé par la mannequin, femme d’affaires et de médias Tyra Banks.  La version jamaïcaine est pilotée et animée par Wendy Fitzwilliam, ancienne Miss Univers.

Dans une séquence qui a fait le tour de la toile, une candidate, Gabriella Bernard, se voit poser un ultimatum : défriser ses cheveux ou quitter l’émission. 

La jeune mannequin de 24 ans explique, en larmes, à quel point ses cheveux naturels sont importants pour elle.  Elle implore la coiffeuse de ne pas utiliser de produits chimiques dans ses cheveux dont la longueur est le fruit de 3 années de soins.  Elle répète très distinctement que ses cheveux crépus lui plaisent et qu’ils font partie de son identité, de sa singularité et que c’est en les gardant au naturel qu’elle a commencé à s’aimer davantage. 

Le montage vidéo montre ensuite la chevelure enrobée de produit caustique.  Les cheveux de Gabriella Bernard sont défrisés et elle est restée dans la compétition, de laquelle elle se hissera, au final, à la troisième place.

Après cette scène, la jeune fille a eu droit à un sermon face caméra de la productrice et d’un jury composé du photographe international Pedro Virgil et de l’expert de la mode des Caraïbes Socrates McKinney.  Elle lui explique d’un ton sentencieux, condescendant et très vexatoire à quel point elle n’a pas apprécié son attitude dans le salon de coiffure et à quel point son attitude militante sur un lieu de travail manquait de professionnalisme.  Etre professionnelle, ça veut dire obéir, à l’autorité et aux choix du marché. 

Pourquoi elle n’a pas « tout simplement » quitté le jeu?

Quand beaucoup de gens s’indignaient sur la toile d’une telle pression, d’autres se demandaient pourquoi la jeune femme ne s’était pas levée pour quitter l’épreuve du « relooking » et l’émission.  G. Bernard indique que d’une part, elle était trop loin dans la compétition pour revenir en arrière.  Elle avait plaqué son job pour pouvoir participer au concours et devenir mannequin international.  Elle était aux portes de son rêve.  D’autre part, elle avait tellement d’admiration pour Wendy Fitzwilliam et son parcours dans le métier en tant que femme Noire, qu’elle n’a pas oser aller contre son autorité.  Elle a donc jouer le jeu à fond. 

La vraie question n’est pas à poser à ceux qu’on opprime mais à ceux qui exhortent de rentrer dans la norme.  On ne compte plus, ces derniers temps, les pressions et exclusions de jeunes filles à l’école, à l’université ou sur le lieu de travail sous prétexte de cheveux « non disciplinés ». 


Dénoncer et aider les autres à s’affirmer.

De cette expérience brutale et traumatisante, Gabrielle Bernard et le cinéaste espagnol Miquel Galofre ont co-réalisé un documentaire de 20 minutes intitulé « Black Hair ».  Dans la veine de « Good Hair » de Chris Rock, sorti en 2009, le documentaire dénonce et interroge les injonctions sociales capillaires faites aux femmes Noires et les implications psychologiques voire de santé d’une destruction dès le plus jeune âge des boucles naturelles. 

« Nous vivons dans un monde où les médias nous disent que nous devons avoir les cheveux raides pour être acceptés.  Le défrisage, les perruques, ce combat est plus qu’une simple question de texture de cheveux !  C’est un problème sociopolitique auquel nous avons été confrontés à Trinidad, dans les Caraïbes et dans le monde entier pendant des siècles.  C’est un débat sur le fait que la beauté soit normée et eurocentrée.  Nous, Noirs, sommes conditionnés depuis si longtemps à croire que nos attributs en tant que Noirs devraient être cachés ou honteux.  Pourquoi devons-nous continuer à nous conformer pour le confort visuels des autres?  On nous a dit que nos cheveux ne suffisaient pas.  Ça ne peut pas continuer. »

Gabriella Bernard a déclaré qu’elle souhaitait maintenant aider d’autres personnes, comme elle, à se défendre et à être authentiques.

Bien servi par le buzz de la rediffusion de la séquence, le documentaire a été présenté au Festival du film de Trinité-et-Tobago où Gabriella Bernard arborait une courte et magnifique chevelure naturelle, de beaux cheveux en bonne santé.  « Black Hair » est sélectionné pour des festivals aux USA et au Cameroun.

 


Beauté minérale: l’or (série 3/3).

Notre Dictionnaire Cosmétique des Actifs et Rituels de Beauté d’Afrique (disponible sur Amazon) vient d’être mis à jour avec l’ajout d’un chapitre et de fiches consacrés à la beauté minérale. Découvrez les étonnants bienfaits de la gemmo-cosmétique et de la lithothérapie. Quand les minerais et les pierres (semi) précieuses d’Afrique prennent soin de notre peau et de notre âme.  Article 3/3.

 

Le métal précieux.

L’or pur est le métal le plus précieux au monde. Il s’agit en fait d’une formation magmatique dont la couleur jaune dorée peut être modifiée en fonction de certains alliages pour donner du blanc ou du rose par exemple. Ses gisements principaux en Afrique vont de l’Afrique Centrale à l’Afrique Australe.

Jeunesse dorée.

On en retrouve en crèmes ou carrément en patches ou en masques-feuilles pour illuminer le teint. « Des travaux montrent que sous forme de nano particules, l’or a un effet sur la régénération de la peau car il active les microblastes capables de faire cicatriser la peau et réparer les micro-déchirures.  Ensuite, l’or va capter la lumière pour la transformer en chaleur et augmenter la microcirculation pour détoxifier l’épiderme en profondeur. Enfin, l’or améliore la fabrication du collagène, ce qui permet d’atténuer les rides et les taches.

L’or peut également être incorporé dans le maquillage en raison de son innocuité pour la peau mais aussi de l’intensité de sa couleur et de sa brillance. Des couleurs festives et chatoyantes longue tenue.

 

Le métal qui nous veut du bien.

Sur le plan émotionnel, l’or, selon la lithothérapie, aide à voir le côté positif des choses, à étancher sa soif de connaissance sur la beauté du monde, à développer l’amour inconditionnel et à réveiller le bonheur

 

 

Beauté minérale: la malachite (série 2/3).

malachite

Notre Dictionnaire Cosmétique des Actifs et Rituels de Beauté d’Afrique (disponible sur Amazon) vient d’être mis à jour avec l’ajout d’un chapitre et de fiches consacrés à la beauté minérale. Découvrez les étonnants bienfaits de la gemmo-cosmétique et de la lithothérapie. Quand les minerais et les pierres (semi) précieuses d’Afrique prennent soin de notre peau et de notre âme.

 

Le cuivre vert.

On retrouve des gisements de malachite essentiellement en République Démocratique du Congo, dans la province du Katanga et en Namibie. Il s’agit d’un cuivre carbonaté vert très utilisée comme pierre ornementale pour des objets de décoration ou de la bijouterie.

 

De la beauté à la jeunesse.

D’une couleur verte intense, la malachite est riche en cuivre, qui a démontré ses effets à plusieurs niveaux du processus «anti-oxydant» des cellules et anti-inflammatoire. D’une part, il piège les radicaux libres, d’autre part, il active les mécanismes de défense naturelle. Il n’est pas étonnant que, au-delà de sa belle couleur verte, les égyptiens employaient la malachite pour parer leurs yeux et les protéger des agressions extérieures et des douleurs oculaires.

 

Faire de sa force intérieure sa vraie beauté.

En lithothérapie, la malachite améliore la force, la pugnacité dans la défense de ses opinions, le courage et la capacité de persuasion. Elle endigue les émotions trop fortes dans les moments difficiles où nos émotions, nos peines, pourraient nous empêcher d’assumer nos responsabilités quotidiennes. Elle permet d’adapter ses idées et son discours pour qu’il soit compréhensible par tous. C’est la pierre de l’affirmation de soi et du charisme oratoire.
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Beauté minérale: le diamant (série 1/3).

Diamant de beauté Carita

Notre Dictionnaire Cosmétique des Actifs et Rituels de Beauté d’Afrique (disponible sur Amazon) vient d’être mis à jour avec l’ajout d’un chapitre et de fiches consacrés à la beauté minérale.  Découvrez les étonnants bienfaits de  la gemmo-cosmétique et de la lithothérapie.   Quand les minerais et les pierres (semi) précieuses d’Afrique prennent soin de notre peau et de notre âme.

Composé de carbone pur, le diamant fait partie des quatre pierres précieuses. Bien connu dans des tons de couleur blanche et transparente, il existe aussi en différentes couleurs (jaune, noir, rose, bleu, vert… Il est utilisé en joaillerie mais également dans l’industrie (considéré comme le plus dur des matériaux naturels) et en cosmétique de luxe. Le diamant est extrait essentiellement d’Afrique Centrale à Australe.

 

L’éclat du teint grâce au pouvoir soft focus.

Réfléchissant fortement la lumière, les particules de diamant se logent dans le creux des rides et en atténuent visiblement la profondeur en réfléchissant la lumière. C’est l’effet soft-focus parfait du maquillage et des soins pro-jeunesse pour lisser les imperfections.

Dureté et douceur.

Considéré comme le matériaux naturel le plus dur au monde, le diamant, une fois réduit en poudre très fine peut être incorporée dans les scrubs pour une exfoliation mécanique ultra puissante.

Les pierres qui soignent.

En lithothérapie, le diamant est à la fois un amplificateur de vos propres capacités. Pierre de lumière, elle donne force, courage, créativité, clairvoyance… Il protège également des énergies négatives extérieures, le stress des autres ou les courants électromagnétiques.

 

 

(c) Carita