De Casablanca au Cap: 10 influenceuses beauté d’Afrique.

 
M’apprêtant à écrire un post sur le salon Cosmetista qui aura lieu à Casablanca du 13 au 18 octobre 2018, je cherchais (en vain) le programme des conférences quand j’ai été attirée par un onglet sur la Cosmetista Squad, l’équipe d’influenceuses sélectionnées et rémunérées pour faire la promotion du salon et des marques présentes. Fortes de leurs milliers de followers ou viewers, elles prennent depuis plusieurs années une place de plus en plus importante dans le plan marketing des foires commerciales car ces leaders d’opinion (quel que soit l’avis que l’on ait sur la génération fake beauty) sont capables d’influencer de manière organique des communautés d’envergure autour de la thématique large du lifestyle ou plus précise de la beauté.
Les entreprises cosmétiques trouvent dans les réseaux sociaux une caisse de résonnance sans précédent. D’un côté, une armée de promo-girls, prescriptrices passionnées et/ou ultra-professionnelles en quête de notoriété. De l’autre côté, des bataillons de (très jeunes) consommatrices trouvant les placements de produits tellement plus honnêtes et authentiques que la publicité.
Alors, qui sont donc ces actrices du marketing digital des marques?  Les beauty bloggers, vloggers et autres make-up guru incontournables en 2018-2019 sur le continent africain ? Petite sélection personnelle du Nord au Sud et dans la diaspora.  J’ai choisi de présenter 10 influenceuses représentatives du continent : beauté naturelle ou sophistiquée, fers de lance à l’esthétique léchée ou comptes plus artisanal, vitrines ou engagement social et  contenu allant au delà des seuls visuels.   ///  Clic sur la photo pour accéder à leur univers 😉  
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1. Mademoiselle S (Algérie)
En octobre 2017, la vlogueuse Shirine Boutella, alias Mademoiselle S, était sacrée meilleure youtubeuse beauté de l’année au cours des Algerians Youtubers Awards. Et cela grâce à sa chaîne dédiée aux tutoriels et conseil beauté, lancée en 2015. Depuis, la jeune femme de 29 ans, qui cultive un certain humour, a fait du chemin. Elle a notamment tenu un rôle dans les deux saisons d’El Khawa, une série télévisée algérienne à succès.
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2. Ikram Bellanova (Maroc)
Ikram est vlogueuse lifestyle dont les video et posts en langue arabe ou en dialecte marocain font le buzz. Elle aborde avec humour des thèmes comme la beauté ou la vie quotidienne. Ambassadrice de la culture marocaine contemporaine, elle est cultivée et brise les clichés sur la femme marocaine et arabe en général en parlant ouvertement de son divorce et de son couple mixte par exemple. Elle fait partie de la Cosmetista Squad 2018.
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3. Fantastyck (Côte d’Ivoire)
Fanta Koné a lancé son blog Fantastyck en 2012. Elle livre sur IG ses coups de cœur et découvertes fashion, beauté et lifestyle. Elle n’hésite pas non plus à jouer les journalistes en informant ses lecteurs de l’actualité des tendances. Elle collabore avec de nombreuses marques, dont Yves Rocher, L’Oréal ou encore Dark & Lovely. Elle a également fondé le webzine Fall In Mode avec une autre blogueuse, Amenan Tanoh.
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4. Farida Saidou (Bénin)
A 23 ans, Farida Saidou aime écrire et avais envie de partager son monde et notamment sa vie spirituelle. A travers son style, elle cherche à inspirer les jeunes femmes voilées, comme elle, même si son blog n’est absolument pas axé sur les questions religieuses. Sa page Instagram est principalement dévolue à ses looks divers. Très engagée socialement, la blogueuse a notamment participé à une campagne contre les violences faites aux femmes.
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5. Dimma Umeh (Nigeria)
Dimma est une bloggeuse “Classique”: beauté, mode, lifestyle qui diffuse ses coups de Coeur, ses conseils beauté, ses voyages …et quelques citations bibliques. Elle invite ses followers à oser leur passion et à construire la vie de leurs rêves.
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6. Cynthia Gwebu (Afrique du Sud)
Active depuis 2014, Cynthia Gwebu aborde ses dernières trouvailles beauté (soins de la peau, maquillage, cheveux, ongles..), lieux et restos à la mode et fashion. Le tout avec une prédilection pour les marques de luxe.  Une icône pour glam toute en rondeurs.
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7. Miriam Maulana (Zimbabwe)
Miriam Maulana est une nappy girl vivant au Zimbabwe. Elle souhaite inspirer les femmes africaines à être elles-mêmes et naturelles, à briller sans avoir peur du regard des autres, à être heureuses. Elle a aussi une “étrange” passion pour les boissons instagrammables: café, smoothies et vin.
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8. Maame Abena (Ghana)
Essentiellement présente sur Youtube, Maame Abena est passionnée par les cheveux et les coiffures, tant au naturel qu’avec des extensions et postiches. Elle associe également les conseils coiffures et make-up. Elle délivre ses conseils face camera et sans décorum dans des tutoriels qui la métamorphosent littéralement.
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9. How_to_be_curly_in_madagascar (Madagascar)
Ingénieure, activiste féministe et fashionista, le compte Instagram de Larhyssa parle mode et cheveux et raconte sa vie de « femme normale » sur une île obsédée par les cheveux lisses. « À cause du film d’animation Madagascar, je suppose que les gens peuvent penser que nous sommes une bande de filles exotiques à moitié nues, des tétons couverts de noix de coco, errant dans la vaste forêt parmi les lions et les girafes. Eh bien… surprise: nous sommes aussi des victimes de la mode attentive aux tendances.
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10. Fatou N Diaye (France)
Bloggeuse historique, elle fait partie des références en termes d’émancipation et d’auto-détermination de la beauté des femmes Noires dans la diaspora, en France et en francophonie. Elle est depuis 2015 ambassadrice pour L’Oréal (gamme de fond de teint Accord Parfait). Si son blog n’est plus très actif et qu’on la suit davantage sur IG, il y reste, dans les archives quelques articles intéressants.    

NOUS EXISTONS! L’invisible clientèle pluriculturelle des spas et instituts de beauté.

client noir institut spa

La frontière entre marques cosmétiques généralistes et ethniques s’estompe progressivement.  Qu’elles soient de parfumerie (Lancôme) ou de grande distribution (L’Oréal, Dove, She Moisture), les marques de maquillage, de soin ou de soin capillaire tendent à se globaliser et à s’adresser à une clientèle multiculturelle.

On ne peut pas du tout en dire autant pour les marques professionnelles (en institut et en spas)!  Les causes de cette invisibilité ethnique sont à chercher auprès de tous les acteurs de l’industrie : monde éducatif, marques, spas … et clients.  Analyse à 360° et en 4 axes. 

 

AXE 1 – Une invisibilité dès les écoles d’esthétique.

 

Durant mon cursus d’esthéticienne, nous n’avons jamais abordé les spécificités des peaux foncées.  « La peau, c’est la peau ! » fut systématiquement la réponse que je recevais.  Or, au travers de ce blog, les différentes caractéristiques et problématiques des peaux foncées sont souvent démontrées et abordées: pilosité, hyperpigmentation, blanchiment, déshydratation, acné, cicatrisation… 

Enfin, pour être exacte, si, nous avons quand même UNE FOIS envisagé une clientèle noire:  lors du module de maquillage correctif.  Pour entendre et apprendre quoi ?  « Comment affiner des lèvres trop lippues ou estomper un nez trop épaté » !!!  Les esthéticiennes intègrent donc dès les études que, premièrement, la clientèle ethnique n’existe pas,  deuxièmement, que les peaux foncées n’ont pas de réelles spécificités et troisièmement,  que les traits naturels négroïdes sont des défauts à corriger.  Une horreur !  A présent que je forme aussi des (futurs) professionnels, dans le privé et dans le public,  de la formation initiale à la formation continue, je constate que le programme officiel belge (le seul auquel je peux me référer avec certitude) ne traite aucunement les thématiques reprises sur notre blog.

 

AXE 2 – Des marques professionnelles ethno-centrées. 

 

Dans le marketing des marques françaises, on remarque également non pas une sous-représentation, mais presque une « non représentation » des clients ethniques.  Les égéries des marques d’instituts de beauté et de spas semblent s’être clonées en une femme blanche et relativement jeune aux cheveux bruns (ou blonds cendrés) et lisses. Remarquez que c’est peut-être moins vrai auprès des marques anglo-saxonnes, mais je n’ai fait l’exercice que pour les marques françaises et sud-africaines.

Anne Semonin, Carita, Darphin, Decléor, Filorga, Germaine de Capuccini, Mary Cohr, Payot, Sothys, Thalgo, Yves Rocher…  Aucune représentation d’une cliente ethnique.  Même chose pour les marques aux univers plus « exotiques » : Cinq Mondes, La Sultane de Saba, Phyto 5, Thémaé, Yon Ka… Et, plus étonnant, pareil pour plusieurs marques spa et cosméceutiques africaines: Africology, Rain ou Environ.

On retrouve toutefois chez EvadéSens, une Reine d’Egypte à la peau couleur miel mais ici, davantage pour évoquer un univers historique et mythique que pour représenter une cliente.

La seule exception que nous ayons trouvée est la marque Bernard Cassière où une cliente à la peau noire reçoit les soins de la gamme baptisée … « Tribal », inspiré de recettes ancestrales africaines, mexicaines et polynésiennes.  Un demi-bonheur donc puisque certes, enfin, une modèle noire est l’égérie d’une gamme, mais hélas, elle ne semble que renforcer le côté exotique du soin.

Alors évidemment, on invoquera le fait que l’on s’adresse à une cible principale, large et consensuelle , mais ce constat a de quoi interpeler au regard des avancées réalisées par les marques « grand-public » qui ont compris qu’une cliente blanche pouvait tout à fait s’identifier à une égérie noire, comme inversement.

Pareillement, au niveau des menus de soins, pourquoi ne pas inclure davantage de soins correspondant aux spécificités des peaux foncées et aux envies de la clientèle afro: spas du cheveu, soins volumateurs (non, tout le monde ne veut pas forcément mincir!), peelings doux, actifs spécifiques… 

 

 AXE 3 – le manque d’intelligence culturelle et de diversité dans les spas et instituts.

 

A l’heure où les instituts courent après de nouveaux clients, la question d’une ouverture à plus de diversité devrait naturellement se poser compte tenu de l’évolution sociétale qui va vers une plus grande multiculturalité et un pouvoir d’achat important pour de nombreux clients issus des minorités ethniques.

Pourtant je suis toujours étonnée du malaise de certains professionnels lorsqu’ils sont confrontés à des clientes qui, comme moi, ont une peau foncée.  Des lacunes dans le conseil tout d’abord, pour les raisons évoquées plus haut.  Mais surtout, des lacunes dans l’accueil.  J’ai personnellement déjà subi ce scanning un peu suspicieux me balayant de la tête aux pieds et des pieds à la tête, le fameux « je peux vous renseigner ? » accompagné d’un langage corporel sur la défensive qui sonne comme un « pffff, qu’est-ce qu’elle fait ici ? ».  Des phrases exagérément articulées (comme si je ne comprenais pas le français), une impatience voire une irritabilité non masquée lorsque je pose des questions très spécifiques (déformation professionnelle) ou même des « pour vous, nous avons une petite gamme pas trop chère qui devrait vous plaire… » qui en disent long sur les préjugés bien ancrés dans l’esprit de certains praticiens et le manque d’intelligence interculturelle. 

Ce genre de situations vexatoires fait que les clientes à la peau foncée ne se sentent parfois pas très à l’aise dans les instituts de beauté ou dans les spas.  Elles ont l’impression qu’elles n’y ont pas leur place.  Une idée encore largement répandue dans la communauté afro où on entend souvent « les spas, c’est pour les Blancs, on a pas ça chez nous. » Et c’est en partie vrai pour la diaspora (1ère génération) car la fréquentation du spa n’est culturellement pas fréquente (sauf en Afrique du Nord).  Mais cette affirmation ne vaut pas pour les afro-descendants nés en Europe, intégrés à la culture occidentale mondialisée. 

Cet état de fait changerait certainement si les minorités se reconnaissaient un peu plus dans la proposition de l’industrie wellness.  Et là, au-delà des compétences techniques, de la qualité de l’accueil, d’une politique volontariste dans le choix de marques et soins inclusifs, le recrutement d’un personnel au profil moins standardisé peut lui aussi avoir une influence sur l’ouverture à un marché plus vaste et plus varié. 

Je ne parle pas d’instaurer des quotas ou de discrimination positive à l’engagement.  Les praticiens issus de la diversité regorgent tout autant de talents que les autres.  Ils n’ont pas besoin de passe-droit légal mais bien d’ouverture d’esprit! J’ai personnellement la chance d’occuper actuellement le poste de formatrice nationale (Belgique Luxembourg) pour une très belle marque (Sothys pour ne pas la nommer 😉 ).  C’est la première fois qu’une femme de couleur occupe ce poste d’ambassadeur, un poste très exposé.  Les mentalités évoluent donc et je suis consciente de jouer le rôle de modèle inspirant pour toute une série de personnes. 

Mais revenons aux faits observés.  Ma fonction de formatrice me donne l’opportunité de visiter énormément d’instituts de spas qualitatifs et d’en rencontrer les équipes.  Les esthéticiennes issues des « minorités visibles » y sont une véritable exception.  Pourtant, voir des femmes qui leur ressemblent travailler dans les spas à des postes de praticiennes et de responsables pourrait certainement contribuer à faire que les clientes ethniques s’y sentent clairement en terrain ami.

 

AXE 4 – Des clientes pas assez exigeantes.

 

Mais soyons de bon compte, parmi les clientes, il y a aussi un réel travail d’éducation à mener !  Si la communauté noire, très consommatrice de produits cosmétiques (capillaires, make-up, crèmes), s’est largement fédérée et à fait entendre sa voix dans une volonté d’obtenir des produits qui correspondaient vraiment à leurs attentes, il n’en va pas de même pour les soins esthétiques en institut et encore moins pour le bien-être.  

Car au-delà de l’efficacité visible et ressentie des soins, les instituts et surtout les spas offrent un réel bien-être auquel chacune a le droit d’aspirer.  Les soins prodigués invitent au lâcher-prise, à l’introspection et à la relaxation.  Pousser la porte d’un professionnel fait donc partie d’une démarche plus large d’estime de soi, d’équilibre, voire d’empowerment. Et compte tenu du pouvoir d’achat de plus en plus grand des femmes (et hommes!) noires et métissées et du niveau de stress global augmentant (qu’on soit employée, cadres, entrepreneure, sportives de haut niveau…), elles devraient être de plus en plus nombreuses à fréquenter les espaces wellness. 

A propos du stress, il est à noter que le bien-être mental est parfois encore un sujet un peu tabou dans la communauté.  En effet, pour des raisons systémiques, les femmes noires doivent travailler/exceller deux fois plus que leurs collègues caucasiennes pour avoir de l’avancement et être considérées comme crédibles.  A ce stress professionnel s’ajoute un contexte familial très patriarcal, voire religieux, qui fait reposer sur les femmes actives une charge mentale très importantes et un réel besoin d’avoir des espaces où elles pourraient lâcher prise et que l’on prenne soin d’elles. 

Mais pour être certaine que l’expérience se passe bien, les choses étant objectivement ce qu’elles sont, il convient de se renseigner sur l’endroit où l’on compte se rendre.  Par le bouche à oreille (souvent le meilleur moyen de ne pas se tromper), en consultant les avis de clients sur le web, les bonnes adresses reprises dans les articles de presse spécialisées et, surtout, en osant poser toutes ses questions lors de la prise de rendez-vous et lorsque l’on est en cabine.

Enfin, lorsque l’on est déçu de l’expérience vécue, il ne faut surtout pas hésiter à faire part de son ressenti directement (ou rapidement, par écrit) au responsable du spa.  Il ne faut jamais avoir peur d’être exigeante.  Donner son avis est une formidable opportunité pour l’établissement de se remettre en question et de progresser vers un service toujours plus exceptionnel.

Spa Awards: et si les vrais gagnants n’étaient pas ceux que l’on croit?

 

 

kaya spa world best spa awards

World Best Spa Awards.  World Luxury Best Spa Awards.  Les deux grandes compétitions mondiales désignant les meilleurs spas du monde ont rendus leur verdict 2016.  Comme chaque continent, l’Afrique compte de nombreux lauréats, que nous vous présentons régulièrement sur PanafricanBeauty.com.  Mais comment sont sélectionnés les nominés, qui sont les votants ou quel est l’intérêt de recevoir une telle récompense ?  Et enfin, ces Awards ont-ils vraiment pour unique objectif de tirer l’industrie vers le haut ?

Qui sont les organisateurs ?

Les World Luxury Best Spa Awards sont une déclinaison des World Luxury Hotel Awards (Siège Afrique du Sud).  Ils existent depuis 2011.  Plus récents, les World Best Spa Awards  sont le petit frère World Travel Awards (Siège UK).  Nés il y a deux ans suite à l’engouement pour le tourisme wellness.  Plus que l’industrie du wellness ou de la beauté, ce sont donc clairement les mondes de l’hôtellerie et du tourisme qui ont mis les spas en valeur.

Qui sont les participants ?

Tous les spas du monde peuvent s’inscrire et choisir la/les catégorie(s) qui correspond(ent) le mieux à leur établissement.  Il n’y a pas de critères limitants (nombre de m², nombre de cabines, année de création, chiffre d’affaires …), ce qui permet à chaque spa de pouvoir tenter sa chance.

Il existe près de 30 catégories.  Elles relèvent pour la plupart du niveau national (meilleur spa hôtelier, meilleur day spa, meilleure boutique spa,  meilleur fitness spa, meilleur éco spa, meilleur spa resort, meilleur lieu de retraite wellness…).  D’autres catégories font s’opposer les concurrents au niveau régional / continental (meilleure destination spa, meilleur spa de désert, meilleure ligne de produits spa, meilleur spa médical…).  Enfin, certaines catégories s’observent au niveau mondial (meilleur concept  spa de compagnie aérienne, meilleur spa de compagnie de croisière…).

Qui sont les votants ?

Les compétitions se font en deux phases.  Dans la phase des nominations, ce sont des professionnels du secteur du tourisme et de l’industrie du wellness qui font leur choix, en toute indépendance (mais quid de leur désignation ?), parmi les inscrits : associations professionnelles, managers, tour-opérateurs, médias…   Dans la seconde phase, celle des votes, c’est le grand public, les clients de spa, qui votent.  Chaque spa est en effet appelé à faire voter ses propres clients et réseaux.   Même si les sites parlent de transparence, les conditions générales stipulent clairement que tous les résultats des votes seront confidentiels et non communiqués aux participants.

Quel est l’intérêt ?

Pour les organisateurs, les Awards décernés sont LA récompense ultime, le summum de l’accomplissement professionnel.  Ils permettent de tirer l’industrie vers le haut et valoriser la qualité du service et des infrastructures, l’innovation, l’originalité, les meilleures pratiques…  Tous ce qui offre aux clients une expérience inoubliable.  Ces Awards sont aussi l’occasion de :

  • Rencontres entre professionnels lors des cérémonies régionales.
  • Donner de la reconnaissance au travail d’exception des propriétaires, manager et équipes des spas et les encourager à maintenir ce niveau.
  • Donner de la crédibilité aux spas et de les positionner par rapport à leurs concurrents.
  • D’être un outil de communication, de marketing pour l’image de marque du spa.
  • D’être un outil commercial puissant pour booster les réservations, augmenter les prix et améliorer la rentabilité du spa.

Le trésor de guerre des organisateurs.

Au-delà de l’argumentaire précités, qui sont de réels arguments en faveur de ce type d’Awards, il faut également pointer le fait que ces compétitions sont aussi (surtout ?!) de grosses machines à cash.  D’une part, les organisateurs peuvent compter sur leurs rentrées directes : frais de dossier des milliers d’inscrits à travers le monde (compter environ 450€/dossier), les packs d’appel au vote, revenus publicitaires et sponsoring, participation à la soirée de gala, les certificats de participation et même le trophée officiel !

D’autre part, les votes sont l’occasion d’obtenir une base de données qualifiée (au minimum l’adresse email, au mieux, l’accès à vos données Facebook) d’amoureux du spa et ce, à l’échelle de la planète.  Un réel trésor de guerre commercial 2.0. qui permet aux organisateurs, si pas de les vendre directement, de le faire de manière indirecte via les encarts publicitaires de ses supports on et off-line.

 

(c) Photo : Kenya’s Best Hotel / Kaya Spa at Tribe Hotel / (au milieu) Mr Stephan Meves, General Manager. Cérémonie Best World Sap Awards septembre 2016.

Comment en finir avec la peau sèche ?

peau sèche rêche noire foncée

Si au niveau du visage, les peaux foncées, en milieu tempéré, ont une tendance naturelle à être de nature mixte à grasse, on constate que, paradoxalement, la peau du corps est relativement sèche.  Comment cela s’explique-t-il et, surtout, comment soigner cette sécheresse cutanée pour retrouver une peau souple et douce ?

Caractéristiques d’une peau sèche.

Visuellement la peau sèche est rêche et rugueuse notamment au niveau des jambes, mais aussi sur la partie haute du corps.  Elle présente une desquamation irrégulière pouvant aller jusqu’à une hyperkératose qui lui confère un aspect terne, grisâtre voire écaillé.  Elle est généralement sensible au froid (tendance aux gerçures) ou à la sécheresse de l’air ambiant (tiraillement, démangeaisons), elle est également sujette à la déshydratation (voir plus bas) et à un vieillissement cutané prématuré (ride, perte d’élasticité).  Elle est particulièrement fragile.

Les origines biologiques.

Globalement, une peau sèche est une peau qui manque de lipides, au cœur de la peau mais aussi en surface.  Une peau sèche est caractérisée par une déficience chronique de la qualité du ciment intercellulaire du derme et de l’épiderme : céramides (50 %), stérols (25 %), acides gras libres (omégas) et lipides complexes.  En surface de la couche cornée, le sébum sécrété par les glandes sébacées (triglycérides et cires) s’écoule pour former un film protecteur (composante du film hydrolipidique) qui assouplit la peau, freine l’évaporation et possède une action bactéricide.

Spécificités des peaux foncées.

Génétiquement, les peaux foncées présentent plusieurs spécificités qui peuvent entraîner un phénomène de sécheresse cutanée.  Les laboratoires In’oya expliquent pourquoi.

  • Un faible taux de céramides : Cette faiblesse est due notamment à l’augmentation de la céramidase : enzyme spécifique de la dégradation des céramides.
  • Un nombre réduit de glandes sébacées. Les peaux noires ont généralement une pilosité corporelle moindre que les peaux caucasiennes (sauf sur les zones à pilosité hormonodépendante: moustache, menton, aisselles, pubis…).   Or, les glandes pilo-sébacées sont directement annexées au poil.  Moins de poils égal moins de sébum.
  • Les peaux foncées ont sont denses (elles présentent une forte cohésion des cellules et une quantité de protéines plus élevée ) et présentent une faible activité de la sérine protéase (enzyme  responsable du processus de desquamation) ce qui entraîne une peau épaisse et rugueuse.

Quand la dénutrition amplifie la déshydratation.

Un manque de nutrition (ciment intercellulaire, film hydrolipidique de surface) entraîne inéluctablement des pertes insensibles en eau (PIE) plus importantes.  En effet, les lipides, hydrophobes, repoussent en quelque sorte l’eau vers l’intérieur de la peau et l’empêchent de s’évaporer.

Le phénomène de sécheresse cutanée est donc intimement lié au taux d’hydratation de la peau.  Attention, il ne faut toutefois pas confondre une peau sèche (manque de lipides) et une peau déshydratée (manque d’eau).  Ce sont deux problématiques biologiquement très différentes même si, visuellement et au niveau du ressenti, elles se ressemblent.

Toutefois, en ce qui concerne l’hydratation, les peaux noires ont la même capacité d’hydratation que les peaux caucasiennes mais elles sont juste moins bien adaptées à un climat sec (Europe, Amérique du Nord).  Elles ont une prédisposition génétique à évoluer dans un milieu à fort taux d’hygrométrie allant jusque 100% d’humidité et sont naturellement mieux adaptées à un climat tropical  (comme aux Antilles ou en Afrique subsaharienne).

Entretien des peaux sèches. 

  • Exfolier en douceur. S’il faut retirer les cellules mortes qui ternissent la peau et la rendent rêche, il ne faut pas pour autant retirer tout le sébum de la surface de la peau.   L’idéal est donc d’effectuer de manière hebdomadaire un gommage doux (loofah végétal ou cosmétique) sur une peau sèche ou humide afin de retirer l’ensemble des cellules mortes.  >>> Résultat : une peau douce, lisse, prête à absorber efficacement les cosmétiques.
  • Nourrir de l’extérieur. Au quotidien – et obligatoirement après une exfoliation ! – appliquez sur les zones sèches une base végétale nourrissante issue d’une pharmacopée africaine traditionnelle riches en acides gras: beurre (karité, avocat, cacao…) ou huile (moringa, mongongo, dattier du désert, argan…).  N’oubliez pas de compléter votre routine de soin avec un produit hydratant qui apportera à votre peau toute l’eau nécessaire (glycérine végétale, aloe vera…).  >>> Résultat : une peau souple, satinée, éclatante de beauté.
  • Soigner de l’intérieur. Un régime inadapté, une alimentation carencée en vitamine A, en oligo-éléments et en acides gras essentiels sont également néfastes à la qualité de la peau. Au-delà des soins quotidiens, l’alimentation joue donc en effet un rôle majeur dans l’équilibre cutané.  Misez sur les huiles végétales, les fruits secs, les poissons gras…  >>> Résultat : une peau saine, forte, rééquilibrée.

 

(c) Visuel Biolisime.

Corne de l’Afrique : les rituels beauté de la Reine de Saba.

beauty ethiopia somalia east africa horn

La reine de Saba, dont le royaume s’étendait du nord de l’Ethiopie au Yémen, était décrite dans toute l’Afrique du Nord et la péninsule arabique, comme une femme sublime, d’une profonde sagesse et d’une haute intelligence.  L’Afrique de l’Est regorge de secrets de beauté naturels ancestraux qui rendent belle la peau des femmes d’Ethiopie et de Somalie dont sont originaires les magnifiques Iman Bowie ou Liya Kebede.  Panafrican Beauty vous propose de les (re)découvrir : huile de moringa, miel, poudre de qasil ou encore, beurre de khibé.

Le qasil : purifiant naturel.

La poudre de qasil est obtenue à partir des feuilles séchées du jujubier (gob tree).  Ce cosmétique végétal est parfait pour la nature des peaux foncées, à la fois grasses et déshydratées.   Riche en saponines, cette poudre naturelle nettoie admirablement la peau tout en l’exfoliant légèrement. Il est utilisé comme nettoyant exfoliant anti-boutons et antitaches.  On le retrouve également en masque purifiant pour les peaux grasses.  Il est également utilisé, pour son côté astringent, en après-shampoing pour éviter les pellicules.

Le miel : douceur et hydratation.

Depuis des milliers d’années, le miel est considéré comme un secret de beauté qui fait du bien autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps.  Il est utilisé pur, en masque, ou mélangé à des savons, crèmes et gommages.  Cet antiseptique et humectant naturel laisse la peau saine, douce et bien hydratée.  Il améliore l’élasticité cutanée et prévient l’apparition des rides.  L’Ethiopie est par ailleurs le plus gros producteur  de miel du continent africain et la finesse de ses crus (oui, comme le vin) sont reconnus dans le monde entier, notamment le miel blanc des hauts-plateaux du Tigrai.

Beurre de khi bé : tradition épicée.

Le lait frais est considéré comme un véritable cadeau que l’on offre à ses hôtes ou que l’on boit lors des fêtes.  De ce lait qui se conserve si mal à température ambiante, on crée le khibé, un beurre épicé de safran, de gingembre et d’ail.  Mais le beurre ne joue pas seulement en Éthiopie, un rôle alimentaire : il est aussi le cosmétique préféré des belles Éthiopiennes et même des hommes pour qui, jusqu’au 19ème siècle, il était le privilège du guerrier. Aujourd’hui encore, et pas uniquement dans les zones rurales, les femmes entretiennent leur chevelure ou luttent contre les maux de tête par l’usage exclusif du beurre khibé.  Ce beurre à l’odeur puissante remplace aussi l’huile dans les massages de certains instituts de beauté ayant à cœur d’intégrer la tradition à leur menu de soins.

L’huile de moringa : le super-aliment cosmétique.

Plante précieuse en phytothérapie, le moringa (variété stenopetala) est un arbre miracle aux vertus exceptionnelles pour la beauté mais aussi la santé.  Fruit, racine, feuille, graine : tout est bon.  Riches en minéraux (calcium, magnésium, phosphore), en vitamines C et en protéines, les feuilles de moringa sont un super-aliment de choix.  Quant à ses fruits mi-sucré, mi-épicé, ils sont juste délicieux, pour le plaisir.  En médecine, la plante est aussi utilisée contre l’hypertension et le paludisme ou pour purifier l’eau insalubre.

En cosmétologie, l’huile de moringa, tirée des graines, est claire, douce et très résistante à l’oxydation.  Elle est utilisée par les femmes pour hydrater, équilibrer et apaiser des peaux sèches et irritées.   Grace à sa vitamine E (antioxydant et anti-radicaux libres), elle nourrit, assouplit et revitalise les peaux matures.  Elle soulage aussi les peaux fragiles ou très sèches sujettes à une desquamation ou des démangeaisons (vitamine A, acides gras insaturés).

L’huile fait aussi des miracles sur les cheveux.  Elle lutte contre la sècheresse et la dévitalisation du cheveu et la formation de fourches (vitamine A), contre la calvitie (vitamine B) et améliore la circulation sanguine (vitamine E).

Enfin, en parfumerie, on utilise aussi l’huile de moringa (sans odeur) pour stabiliser les senteurs.

 

Wellness holidays in South Africa (1/4)

 

julie lombe panafricanbeauty

We have become more aware of the importance of staying fit and healthy and our holidays reflect this trend” says Paul Joseph, co-founder of Health and Fitness Travel (UK).   Wellness holiday industry increases in popularity.   It offers healthy holidays for those who would like to improve or maintain their health today and in their later life.  Wellness travel is a holistic travel for the purpose of promoting well being through physical, psychological or spiritual activities.

Morocco and South Africa: hot spots wellness holiday destinations.

In comparison with the rest of the world, Africa still offers little wellness destinations.  Though, Sub-Saharan Africa  has the world’s fastest-growing market for wellness tourism, and North Africa (and the Middle East) the second fastest, according to a Stanford Research Institute report for Global Wellness Institute.  

The two African hot spots are Morocco and South Africa, two destinations in the antipodes of the continent but which both have a long culture of spa and tourism (including medical tourism).  Many spa resorts will no longer be positioned as fitness amenities but lifestyle choices offering vegan and gluten-free healthy meal options. The wellness travel industry and consumer needs have evolved from pampered indulgence to personalised, functional health and fitness.

The following series of articles untitled  » wellness holidays in South Africa » will give you some examples of wellness holiday packages: Spirit of the Mountain, Whole Truth retreat, Detox and yoga retreat.

Babyboomers and 30+ workaholic men and women.

The health and fitness travel trend is being fuelled by aging baby boomers wanting to hold on to their looks and prolong their lifestyle (well-aging). Travelling for prevention and improving health is why wellness holidays have grown in recent years.

But those kind of holidays are not only for babyboomers.  Mostly, they are booked by 30+ men and women who lead busy lives and are successful business people. They work hard but have little time to focus on their health and fitness, so seek a holiday to rejuvenate and get back in shape.  These people see these types of holidays as a necessary part of their lives and invest in their health and well-being.  A high proportion of our clients are single travellers and those kind of holidays are perfect for travelling on your own.

Whilst women generally enjoy relaxing on the beach, a Pilates or meditation class, followed by pampering in the spa, men prefer to embrace and enjoy the sport and fitness facilities available, be it the 18 hole golf course, the scuba centre or the chance to learn a new fitness skill in Kickboxing.

Design des sourcils : stop ou encore ?

sourcil parfait conseil« Power brow » à la Cara Delevingne.  Droit et ascendant façon Docteur Spock.  En logo Nike inversé.  Epilé, maquillé, tatoué, le sourcil devient sophistiqué, parfois théâtral, voire ridicule.  Vu dans la toute dernière campagne de House of Tara ou dans le clip Kiss it Better de Rihanna au printemps dernier, le (quasi) mono-sourcil digne de Frida Khalo serait-il la prochaine tendance à suivre ?  …ou pas ?  Voici en tous cas comment choisir le tracé naturel qui mettra en valeur votre visage, selon sa morphologie et la forme de vos yeux.  Des conseils de pros pour des sourcils parfaits.

Fonctions principales des sourcils.

Barrière naturelle entre la zone frontale et les yeux, les sourcils servent avant tout à empêcher la transpiration et les impuretés à migrer vers l’œil.  Ils ont également un rôle majeur dans la communication non verbale.  Les muscles corrugateurs du sourcil situés sous les sourcils permettent à ces derniers d’exprimer des mimiques d’étonnement, de doute, de colère, de dédain…  Ils donnent donc du caractère au visage.  Enfin, dans la plupart des civilisations, les sourcils ont une fonction esthétique qui accentue la profondeur du regard et donne du charme au visage.

Morpho-visagisme : la forme parfaite.

La beauté est subjective mais elle peut aussi être quasi mathématique.  On peut dessiner un sourcil parfait qui équilibrera n’importe quel visage.

  1. La longueur: en règle générale, pour les personnes qui ont un nez fin, on place un pinceau verticalement d’un côté du nez ; ensuite, en prenant les coins de l’œil comme référence, on élimine les poils qui se trouvent entre les sourcils et au-delà de la ligne signalée par le pinceau.  Attention, les nez africains ont tendance à être plus épatés.  Cela peut fausser le « calcul » et le décaler vers le centre du visage… jusqu’à avoir un mono-sourcil !

 

  1. La courbe: Les deux premiers tiers du sourcil doivent aller vers le haut, tandis que le dernier tiers doit être descendant pour assurer une forme naturelle et structurée. La pointe du sourcil doit être à la même hauteur ou plus haute que la tête du sourcil.  La forme de la courbe variera en fonction de la forme du visage.
  • Visage carré : courbe plus arrondie.
  • Visage rond : courbe un peu cassé, en accent circonflexe
  • Visage triangle sur base, sénior : légèrement ailés et remontants vers les temps, bien épilé juste sous la pointe externe, souvent tombante, pour éviter d’affaisser les traits.

 

  1. L’épaisseur : un sourcil plus fourni au coin interne, qui s’affine progressivement vers les tempes. Ne retouchez que la base de vos sourcils, pour agrandir le regard.   Ne retouchez le dessus que si un duvet trop important le justifie.  L’épaisseur variera aussi en fonction de la forme de l’œil.
  • Yeux en amande: le sourcil se voudra long voluptueux et épais.
  • Yeux ronds: pas de sourcil fin!!! Le sourcil devra être fourni, accentuez la finesse à la pointe de pour donner un aspect fin au regard.
  • Petits yeux : le sourcil devra être fin de façon à accentuer l’arc ainsi on donne l’impression que le regard est plus grand.

 

Techniques d’épilation des sourcils. 

Que ce soit à la pince à épiler, à la cire ou au fil, le bon réflexe pour une première épilation des sourcils est de les confier aux mains d’une experte (institut de beauté ou Brow bar / Bar à sourcils). Elle saura rectifier la ligne naturelle des sourcils pour rééquilibrer l’expression du visage.  Après, il suffit de « nettoyer » le sourcil régulièrement soi-même entre deux rendez-vous à l’institut: on brosse les sourcils et on retire ce qui dépasse de la ligne à la pince.

Épilez toujours dans le sens de la pousse du poil, sinon vous augmentez les risques de casser le poil et d’avoir une pousse de poils sous la peau ! L’épilation doit se faire en trois temps : on commence par le centre (entre les yeux), puis la tête du sourcil (coin interne jusqu’à l’arc) puis pour finir par la pointe, de l’arc au coin externe du sourcil.

Pour rappel, le rasoir est une véritable catastrophe pour les sourcils, ne l’utilisez jamais ! Manque de précision, coupures, poils qui repoussent raides, épais et piquants…  A fuir, donc !

Le maquillage des sourcils. 

Naturellement trop fins ou clairsemés après des années d’épilation intensive ?  Vous pouvez redessiner vos sourcils ou les foncer avec le des produits de maquillage spécifiques.   Pour combler les trous les plus visibles ou rallonger des sourcils trop épilés,  utilisez un crayon seul ou combiné avec du fard.  Coloriez les vides d’un léger coup de crayon en imitant l’aspect des poils.  Préférez un crayon sec plutôt qu’un khôl gras.  Si vous complétez le maquillage avec une poudre spécial sourcil (ou un fard à paupières mat), choisissez une nuance proche de la couleur de vos cheveux ou de vos sourcils et passez le pinceau sur toute la longueur du sourcil.

Le maquillage permet aussi de corriger visuellement des sourcils…

  • trop droits : vous pouvez leur donner un joli mouvement en maquillant le premier centimètre de chaque sourcil par-dessous et le reste par-dessus.
  • trop écartés : réduisez leur espacement à l’aide d’un crayon, en ayant la main légère.
  • indisciplinés : lissez les avec une petite brosse (goupillon) imbibée de fixateur à sourcil qui les fera briller et les maintiendra en place. Vous pouvez aussi utiliser de l’huile végétale ou du gel.

Le microblading pour les peaux foncées.

Plutôt que de vous maquiller les sourcils chaque matin, vous pouvez opter pour cette technique qui a révolutionné la manière de travailler le tatouage des sourcils : le microblading.  Le  microblading (ou micro-pigmentation) est un tatouage semi-permanent « poil par poil » avec un résultat bluffant de réalisme.  Le pigment est choisi en fonction de la couleur de la peau et du poil.   Le pigment est injecté entre l’épiderme (couche superficielle de la peau) et le derme (couche profonde de la peau), manuellement, à l’aide d’un stylo métallique et des nano-aiguilles.  Cela permet d’obtenir une réplique parfaite du sourcil naturel idéal en une heure de temps seulement.  Après la première séance, une séance de retouche est nécessaire environ trois semaines après pour fixer le travail de pigmentation et lui assurer une longue durée d’environ un an et demi.  Contrairement au maquillage permanent qui peut parfois virer au rouge ou au bleu au fil des mois, le microblading est durable dans le temps et s’estompe tout en douceur.

(c) photo gauche: House of Tara

Essentials Of Beauty Therapy : le livre de la Première Dame du Nigeria structure l’industrie de tout un pays

 

the essentials of beauty therapy

En amont du Forum annuel de l’Association Africaine du Spa et du Wellness (SWAA) à Maurice et de la première réunion de networking SWAA pour l’Afrique de l’Ouest à Lagos, tous deux cet automne, Mmes Elaine Okeke Martin (fondatrice SWAA) et Ameera Abraham (présidente du CE au Nigeria) ont eu l’honneur de rencontrer récemment, à Abuja, Madame Aisha Buhari , la Première Dame du Nigeria.  L’occasion de parler de la sortie de son premier livre « Essentials of Beauty Therapy ».  Car avant d’être la femme forte de Lagos, Aisha Buhari  avait créé et managé les spas et centre de formation Hanzy à Kaduna et à Abuja.  Elle est une personne ressource de l’Education Nationale. Elle est membre du Conseil International de la Santé et de la Beauté.

Comment en êtes-vous arrivées à rencontrer la Première Dame ? 

EOM : La rencontre avec la Première Dame a été organisée par notre Présidente du Comité Exécutif nigérian, Ameera Abraham.  Ameera m’a appelée la veille de mon voyage de Londres à Lagos et m’a demandé si je pouvais faire un détour par Abuja car une invitation venait de lui parvenir à mon attention pour le lancement du livre de la Première Dame.  S’est ainsi que je me suis retrouvée à la villa présidentielle, à Abuja.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre rôle, Ameera ?

AA : Je représente les intérêts et fais respecter le mandat de la SWAA, ici, au Nigeria.  Mon objectif est de mettre en place le réseau grâce aux adhésions individuelles et des spas, de former le nombre croissant de thérapeutes, d’assurer aux spa un développement dans le respect des normes standard de l’industrie mondiale …

Avec la sortie du livre « Essentials of Beauty Therapy » comment voyez-vous l’influence du Nigeria sur l’industrie de la beauté et spa?

EOM: Le Nigeria est l’un des dix économies les plus dynamiques du monde.  Le cabinet anglais Euromonitor International a évalué les ventes dans le secteur de la beauté et de soins personnels à 569 millions $ en 2011, comparativement à 440 millions $ en 2006.   Il prédit que d’ici fin 2016, la jeune population sophistiquée du Nigeria va stimuler les ventes de l’industrie jusqu’à 620 millions $. Avec cette croissance, il sera extrêmement important d’éduquer les esthéticiennes et les thérapeutes au Nigeria.  Le livre ‘Essentials of Beauty Therapy’ appuiera l’éducation de nombreuses esthéticiennes et thérapeutes au Nigeria. Mme Buhari qui a un diplôme d’études supérieures en cosmétologie du Carlton Institute (Londres) et un diplôme d’esthétique de l’Ecole Beauté Académie (France), est une thérapeute et une entrepreneure. Mme Buhari dit que le livre est le résultat de vastes années de recherche sur le sujet de la beauté et du bien-être.  Elle consacre par ailleurs les bénéfices de la vente des livres à des œuvres caritatives et sociales (e.a. les mères-filles de la région de Chibok).

AA: Ceci est une réalisation monumentale simplement parce que ce secteur a longtemps été négligé.  Jusqu’à présent, il n’était pas considéré comme «professionnel».  Le lancement du livre a mis l’industrie de la beauté sur la carte, il a rempli un vide dans l’éducation pour notre peuple et pose les meilleures pratiques spa pour le Nigeria. Il a ouvert les portes à l’éducation et à la formation formelle au Nigeria. Plus important encore, il a souligné l’importance d’être parfaitement formée et qualifiée pour réussir en tant que thérapeute de la beauté.

Pensez-vous que Mme Buhari et son nouveau livre auront une influence sur l’industrie? Si c’est le cas, comment?

EOM : Il ne sera pas seulement une influence pour l’industrie, mais il lui en fournit une base et des lignes directrices au niveau des thérapeutes qui vont se former dans un proche avenir au Nigeria.  Et étant donné son énorme expérience en beauté, le lancement de ce livre est la première étape d’autres à venir.  Je pense que nous en apprendrons plus sur ses plans au Forum annuel SWAA, à Maurice, du 19 au 21 septembre prochain où elle sera là pour prendre la parole sur le thème «autonomisation des femmes dans l’industrie du Spa & du Bien-Etre en Afrique».

AA : Il servira de ressource pour les meilleures pratiques de spa au Nigeria. Il est pertinent pour notre population et notre marché et il permettra une compréhension et une adaptation plus rapide de nos thérapeutes lors de leur apprentissage. Il est soutenu par le Ministère de l’Education et fait partie du programme de formation professionnelle.

Quels sont les plans futurs pour la SWAA? Est-il prévu de collaboration et de contribution avec Mme Buhari ? 

EOM : Certains des plans futurs de la SWAA sont :

  • Formuler de normes standard de bonnes pratiques ;
  • Développer un Hub d’Education Ubuntu ;
  • Dispenser des Cours Spécialisés SWAA au Centre de formation SWAA de Casablanca (Maroc) ;
  • Soutenir les accréditations des spas, centres de bien-être, Académies de beauté ;
  • Organiser des réunions de networking régulières dans toutes les régions pour les professionnels de l’industrie du spa ;
  • Jeter des ponts dans la communication entre l’industrie du spa et du bien-être, les associations hôtelières, les Ministères du Tourisme…
  • Encourager les adhésions

Nous sommes très heureux que Mme Buhari soit impliquée dans l’industrie de façon passionnée et professionnelle.  Et nous prévoyons bien de collaborer et de contribuer à tous les aspects de l’industrie au Nigeria.

AA : En ce qui concerne l’avenir de la SWAA, il nous donne l’accréditation mondiale dont notre industrie a besoin. Nous sommes assurés de la qualité et de professionnalisme au sein de l’industrie du spa et bien-être.  La branche « normalisation » de la SWAA nous invite à ne plus travailler comme on avait coutume de le faire.  Les propriétaires de spa et les thérapeutes seront bien informés des meilleures pratiques mondiales, ce qui ne peut que conduire à un plus grand succès pour l’industrie.

Enfin, que pouvons-nous espérer du premier Networking de la SWAA pour l’Afrique de l’Ouest le 4 octobre prochain, à La Wheatbaker, à Lagos / Nigeria?

AA: Je suis très heureuse de ce premier événement de networking à Lagos. Nous avons un line-up incroyable de conférenciers de haut-vol et nous aborderons des sujets et des questions essentielles pour le développement de l’industrie du spa et du bien-être au Nigeria.  Nous aurons aussi des ateliers éducatifs.  Ce sera aussi, pour les visiteurs, la possibilité d’adhérer et de devenir membre de l’association.

EOM: cet événement est très spécial pour moi d’une part, étant donné que je suis d’origine nigériane, mais surtout, d’autre part, parce que c’est là que la SWAA a  été lancée en Octobre 2010.

J’ai vraiment hâte de réaliser nos objectifs tant pour nos membres que pour ceux qui ne le sont pas encore.  J’espère délivrer le message à travers toute l’Afrique de l’Ouest de ce que sont la mission et la vision de SWAA :

  • Mission: identifier les critères de l’industrie du spa et du bien-être en Afrique tout en travaillant en étroite collaboration avec les gouvernements des secteurs du tourisme, de la santé et de l’éducation ; promouvoir les thérapies traditionnelles, appuyées par des preuves scientifiques, et populariser la pratique du bien-être, tout en canalisant la voix du continent.
  • Vision: soutenir le développement, l’éducation et la productivité dans le secteur du spa et du bien-être pour les générations futures en Afrique.

 

Traduction libre de l’article original : The Spa and Wellness Association of Africa (SWAA) meets with Mrs Aisha Buhari, the First Lady of Nigeria.

Sun & dark skins: what you need to know.

sun dark skin sunscreen

One of the biggest mistakes the people make is to think that sunscreen is unnecessary to black skin.  According to a 2010 study by the American Journal of Preventative Medicine, 63 percent of African Americans have never worn sunscreen.  It is true that dark skins don’t burn easily because dark skin is naturally protected from the sun with its high concentration of melanin. But prolonged exposure to the sun can cause serious skin damages: premature aging of the skin, sunburn, dark spots or melanoma (skin cancer).  Here are the most frequent “sunny” questions for dark skins.

Is my dark skin naturally protected from the sun?

Yes, it is true that black skin produces a natural SPF of 13, according to physicians at the Skin Cancer Foundation. White skin has a natural SPF of 3. But this is not to say that black skin can’t burn, or worse, can’t get skin cancer.  Unfortunately, many people and even some physicians are under the impression that dark skins are immune to this disease. That is one reason people of color are diagnosed with skin cancer at later stages and potentially fatal.

What SPF do I need ?

Sunscreen (cream, fluid or oil) allows your skin to be exposed, minimizing risks.  These products contain chemical or mineral filters (zinc oxide and titanium dioxide) protecting from UVA (those who grow old your skin) and UVB (those who burn your skin).  Sunscreen penetrates the skin and absorbs the UV’s or stays on the skin and reflects the UV’s.   SPF stands for Sun Protection Factor and is used to estimate the amount of UV radiation it normally takes to sunburn one’s skin with protective sunscreen, from SPF 10 (body) until SPF 50 (face, neck and shoulders).  You’ll choose a SPF depending on the darkness of your skin (light brown or Peul?), according your activity and to sun exposure duration (shopping in the morning or sport on the beach from 11am to 4pm) and the type of sunshine (in Europe or in the desert of Kalahari?).

How to avoid dark spots?

  • If you already have dark spots or scars, do never expose to the sun without SPF 50. The cells that regenerate scar multiply rapidly and produce more melanin.  Exposing them to the sun may cause hyperpigmentation.
  • If you are pregnant, avoid sun, because of your hormonal change, it may cause chloasma.
  • Some creams containing perfumes, essential oils, fruit acids can be photo- sensitizer. It means that – here and there – spots will appear or existing spots will become worse.
  • And, at least, if you use lightening products or if you have dermatologic treatment or laser hair removal: avoid ABSOLUTELY the sun!

Why do many sunscreens look gray on dark skin?

Many sunscreens can look gray on dark skin.  A higher concentration of active sun-blocking and -screening substances tends to make the solution tackier. Plus, these sunscreens are meant to stay on your skin and not come off, so they have to be adhesive. They include lots of « silicone polymers » and « acrylate polymers, » which make them more water-resistant but also stickier on your skin. Acrylate polymer substances are rubbery fixatives, also found in hair sprays that allow a sunscreen to hold up to water, sweat, and rubbing, but they work by forming a film on your skin. So prefer oils (for your body) or the latest micronized liquids (for your face) and avoid products with terminology like this on the label: « waterproof, » « water-resistant, » « sweatproof, » « sport ».  Prefer oils and lotions, more are now completely undetectable.

When and how to apply sunscreen?

Ideally, sunscreen should be applied at least 30 minutes prior to sun exposure to allow it to be fully absorbed into the skin.  Apply generously the product on clean and dry skin to all exposed areas, especially the most sensitive and those that are tend to forget: ears, neck , upper back, above the feet.  Don’t forget your lips! Today you find lipsticks containing a sun protection factor.  Be careful, sand, water, the friction of the towels remove some of the cream. You should ideally renew the application every 2 hours (see every hour if you use products rather like liquid sprays or lotions).

My make-up and moisturizing cream contain SPF, is it enough?

Some makeup and day creams contain a sunscreen. They protect your skin and make your skin beautiful.  Don’t hesitate to put it on your face every day but don’t forget that their SPF is often low (15), so not sufficient for long sun exposure.

What about DIY sunscreen?

A quick Google search shows that many of the recipes call for various oils like coconut, almond, jojoba, rosehip and carrot seed oils. You’ll also find beeswax (often used as a thickening agent) and zinc oxide powder (the active ingredient).  According to New York-based dermatologist Whitney Bowe, making and using your own sunscreen can actually promote sunburns, it is ‘effectively putting your skin at risk for melanoma.  Sunscreen companies invest millions of dollars formulating and testing sunscreens to ensure they are stable and effective,’ she says.  ‘Tests are conducted in the lab and on humans to ensure they provide broad-spectrum protection and that the ingredients remain stable and active when mixed together and exposed to heat and sun.’  Homemade sunscreens are natural (no ‘endocrine disruptors’) but their SPF is lower (20), it takes à long time to apply, it whitens skin slightly…  If you want something more natural, then, the chemical-free sunscreens these days are excellent. They are fragrance-free and non-toxic.

Some advice after sun exposure ?

Don’t forget to have a shower to remove excess product. Although, rehydrate the skin with a calming cream that treat sunburn and soften the skin.  Finally, remember that the products have an expiration date. After the date , the product loses its effectiveness.

 

>>>  Any brands and products to advise? Do not hesitate, leave us a comment, we expect your advice for an upcoming post !

Dëw – natural therapy

Dëw natural therapy casablanca maroc

Ville de commerce, les pieds dans l’océan Atlantique, Casablanca est cosmopolite, moderne, étonnante.   Notre seconde escale nous emmène à la découverte d’une marque cosmétique qui l’est tout autant ; naturelle et sélective : Dëw.

Dëw, natural therapy : du végétal et rien d’autre.

La marque propose des produits corps et visage 100% naturels composés d’assemblages purs et uniques d’huiles végétales et d’huiles essentielles.

« Pourquoi chercher la complexité lorsque les huiles végétales et les huiles essentielles offrent tout ce dont la peau a besoin? »   Dëw crée des produits sans aucun ingrédient de synthèse, sûrs et efficaces, aux textures fines et aux parfums légers, pour donner à la peau ce dont elle a besoin, sans superflus.

Caroline, une cosmétologue française spécialisée dans la formulation de produits naturels collabore avec  un aromathérapeute (pour la sélection de synergie d’huiles essentielles), un artisan parfumeur (pour des bouquets olfactifs originaux) et une artiste designer (à qui l’on doit un packaging et graphisme aussi élégant qu’épuré).

Chaque produit Dëw est fraîchement préparé au fil des commandes, avec des ingrédients nobles rigoureusement sélectionnés auprès de producteurs locaux en Afrique (mais aussi en Europe), afin d’offrir des produits  authentiques et d’une qualité optimale.  Comme les produits sont commercialisés au Maroc, toutes les huiles essentielles potentiellement photo-sensibilisantes sont  exclues des produits.

Epuré, simple,  naturel, frais…  comme la rosée. 

Non, il n’y a pas que l’huile d’argan dans la vie !  Ou en tout cas, il n’est pas interdit de moderniser quelque peu cette base végétale opulente et magique.   Ce qui nous a tout de suite plu chez Dëw, c’est son côté épuré, contemporain et ultra lisible (formulations, packaging, noms des soins, charte graphique).  Et même si ce ne sont que des galéniques onctueuses  (huiles, baumes, cires…)  c’est léger et frais.  Et ça tombe bien, car Dëw signifie à la fois « huile pour le corps » en wolof et  « la rosée »  en arabe.

Dëw propose des soins pour le corps, le visage, les cheveux et du maquillage.  Quelques coups de cœurs dont:

  • LIP BALM et LIP GLOSS, les baumes et brillants à lèvres au beurre de karité et à la cire d’abeille ; ces derniers sont renouvelés saison après saison en édition limitée;
  • TONIC, l’huile minceur à base d’argan, Cyprès, Géranium, Pamplemousse, Immortelle, Lentisque pistachier et Magnolia, dont les résultats séduisent jusqu’aux esthéticiennes qui les utilisent en institut;
  • SHAVE, une huile-soin de rasage dont nous vous reparlerons très prochainement…

Distribution sélective.

Qui dit marque artisanale et production en petites séries dit aussi distribution sélective.   On ne peut que vous encourager à visiter le site web, l’actu Facebook ou le point de vente de Dëw.   Actuellement, la marque est distribuée en exclusivité à La Fabrique, à Casablanca.  Le site web – même si ce n’est pas un e-shop – permet de se faire une bonne idée de tous les produits, de leur prix et de passer commande pour des livraisons au Sénégal  (Dëw était basé à Dakar jusqu’à il y a peu) et en France.