Les plus beaux spas d’Afrique: SoSpa Sofitel Tour Blanche – Casablanca.

So Spa Sofitel Casablanca

Casablanca.  La « Ville Blanche ».  Entre immeubles Art Déco, villas mauresques et façades blanches ultra-modernes, la capitale économique du Maroc vie au rythme de sa jeunesse et de ses entreprises.  Ici, à front de mer, on est loin des clichés marocains traditionnels, des riads, des souks et du désert.  Partons à la découverte d’un des plus beaux spas de la région : Le So Spa du Sofitel Tour Blanche.

Luxe, design et volupté: Sofitel Tour Blanche.

Du ciel bleu de Casa’ se détache une tour élégante, immaculée, telle une sculpture aérienne.  A l’intérieur, ce sont des siècles de culture marocaine qui sont réinterprétés dans cette ‘maison des arts contemporains’.

Ce 5 étoiles de 24 étages, situé à proximité de la mosquée Hassan II et de la médina, dispose de 141 chambres, dont 30 suites junior et prestige avec une vue imprenable sur la mer, et d’un spa de 600m² construit sur deux niveaux.

 La philosophie du spa. 

Rencontre des traditions ancestrales d’ici et d’ailleurs, du raffinement et de l’expertise de pointe de la cosmétique française, So SPA vous fait vivre une expérience rayonnante et revitalisante avec une sélection de soins de bien-être et de beauté. Les soins sont poétiques et inattendus.  Ils sont réalisés avec les produits les plus nobles, dans un décor raffiné avec une touche de chic et de tradition.  Le So SPA du Sofitel Casablanca Tour Blanche vous invite à libérer vos sens, à arrêter le temps.

Les Soins ‘Signature’.

  • Rituel Blanc. Soin du corps de 90min. où le hammam traditionnel est revisité grâce à un élixir de lait d’ânesse se déclinant en gommage, masque et crème de massage.  Un soin ludique inspiré des secrets de beauté de la légendaire Reine Cléopâtre
  • So Exhilarating – Un voyage sensoriel surprenant dédié au corps, qui donne le sentiment de chavirer. Bercement typique du massage berbère, soin euphorisant et gourmand pour une renaissance du corps et un réveil des sens.
  • Bar à gommage aux minéraux essentiels. Un gommage sur mesure créé pour et par le client, à base de pierres précieuses, naturellement gorgées de minéraux essentiels tels que fer, chrome et magnésium.
  • Soin Berbère. Soin  du visage réinterprétant les recettes ancestrales de la beauté marocaine, grâce à un cocktail splendide d’eau de rose, d’argile blanche et d’huile d’argan.

 

>>>  Découvrez le spa en images

Afro-entrepreneure: Nadège Katumba a créé Mes Cheveux Dans Ma Cuisine.

mes cheveux dans ma cuisine nappy kinshasa

De l’Américaine Lisa Price (Carol’s Daugther) au docteur Sud Africain Fernandes (Environ), entre storytelling bien rodée et réels débuts ‘home made’, pas mal de firmes cosmétiques semblent avoir été créées…  dans la cuisine de leur fondateur !  Dans la continuité de nos derniers articles sur la révolution Nappy à Kinshasa et sur l’importance des formulations naturelles et du D.I.Y. en Afrique, voici une jeune entreprise pile dans l’ère du temps créée par une auto-entrepreneure congolaise : Mes Cheveux Dans Ma Cuisine.

Le produit miracle pour mes cheveux était simplement… dans mon frigo.

« Il y’a quelques années j’ai eu une chute énorme de cheveux et après avoir utilisé différents produits capillaires conventionnels;  voyant que rien ne marchait, découragée, j’ai coupé mes cheveux à presque 2cm.  C’était la première fois que, de façon consciente, je faisais face à mes cheveux naturels (crépus).  Je ne savais nullement comment les traiter.  Après plusieurs essais de produits non adaptés à mon type de cheveux, je me suis tournée vers Youtube.  Dans mon désespoir, j’ai découvert ces femmes américaines (dont certaines avaient leur propre label) qui utilisaient des fruits, des huiles végétales, des herbes fines, etc. pour leurs cheveux.  Peu à peu, j’ai appris à faire comme elles.

De fil en aiguille, face aux résultats, beaucoup de gens ont commencé à me demander ce que je mettais dans mes cheveux, ce qui les restaurait de la sorte.  Le nom Mes Cheveux Dans Ma Cuisine est né ainsi, lorsque j’ai pris conscience que la solution à mon problème capillaire se trouvait dans ma cuisine ; grâce à des ingrédients naturels tels que romarin, avocat, huile d’olive, citron, etc… »

Une vie et un business entre Kinshasa et Montréal.

Nadège Katumba est née et a grandi à Lubumbashi.  Après une adolescence passée à Kinshasa, elle part pour le Canada où elle vivra une quinzaine d’années.  C’est  à Montréal qu’elle suit des études en gestion hôtelière et restauration, en comptabilité financière et enfin des cours en lancement d’entreprise et vente conseil.

C’est grâce à un programme gouvernemental de subventions et de soutien aux travailleurs autonomes qu’elle lance son entreprise.  Mes Cheveux Dans Ma Cuisine élabore et commercialise des produits capillaires et soins de la peau avec des ingrédients végétaux d’origine naturelle.

Elle y travaille à temps plein depuis 2012.  Depuis mi-décembre 2015, elle est rentrée à Kinshasa pour y installer son siège principal et travailler encore davantage à l’élaboration de produits issus du riche terroir congolais.

Les produits sont donc distribués dans la capitale congolaise et la firme travaille à une optimisation de la logistique afin de créer des points de vente en province.  Grâce au double encrage kino-montréalais, les produits commencent aussi à être expédiés aux usa, en Europe et en Afrique.

Développer des produits à base du terroir congolais

Particularité de la marque : intégrer des ingrédients issus du terroir congolais à ses formulations : safou, dongo dongo (gel de Gombo),  mutozo ou oseille (ngayi ngayi) pour ne citer que ceux la…  D’autres actifs (pour partie africains) sont aussi utilisés : la papaye, l’avocat, l’hibiscus, le romarin, le persil, le céleri, la carotte…

Actuellement, la gamme capillaire comprend :

  • un masque capillaire 3en1 avant shampooing / shampooing /revitalisant (gel de gombo, huile de margousier)
  • un baume nourrissant (beurre de mangue, d’avocat, aloe vera, huile de chanvre)
  • un lait capillaire (leave in)
  • un gel coiffant
  • une crème coiffante sans rinçage
  • une huile stimulatrice (poivre de Cayenne et ortie blanche)
  • une huile revitalisante (Gingembre, Ail, Oignons et Ortie blanche)

 

>>>>  Le site internet est en cours de finalisation mais vous pouvez déjà suivre l’actu de la marque sur sa page Facebook de Mes Cheveux dans Ma Cuisine

Contact Nadège Katumba:  RDC +243813585181  / Montréal +14389345744

Attirer la génération C : House of Tara Summer Beauty Boot Camp.

House of tara beauty camp

« Que les clients vivent la marque ».  Une obsession des équipes marketing quand ‘vendre des produits’ ne suffit plus et qu’il s’agit de transformer les clients en ambassadeurs passionnés, voire, en réels commerciaux.  Un exercice encore plus intéressant (et ardu) si on veut attirer et fidéliser de jeunes consommateurs, la fameuse génération ‘C’ (pour communication, collaboration, connexion et créativité).  C’est dans cette optique que la marque nigériane de maquillage House of Tara réitère son Summer Beauty Boot Camp.

Les préoccupations de la génération C.

Alors, à quoi ressemble-t-elle notre ado africaine et quelles sont ses aspirations ? Née après 1995, elle appartient à la génération C (aussi appelée génération Z, selon votre école marketo-sociologique).  Tentative de photographie.

  • Connectée: avec un taux de pénétration allant jusqu’à 124% au Mali, la jeunesse africaine est accrochée à son portable et l’accès au web s’y fait quasi exclusivement via le mobile.  ¾ des 11-20 ans est présent sur au moins un réseau social.  Elle est en contact quotidiennement avec des centaines de marques.  Se démarquer, attirer son attention et la fidéliser est un challenge.
  • Collaborative : elle a un réel besoin d’appartenance à un groupe dont elle est un véritable acteur, de partager des expériences et son expertise (blog, forums, réseaux sociaux, Youtube), de collaborer, de communiquer, de nouer des contacts humains…  La différence entre contacts réels et contacts virtuels est d’ailleurs de plus en plus floue, le tutoiement est de mise, ce qui peut être perçu comme un manque de respect.
  • (en) Construction identitaire et recherche de valeurs: elle cherche ses marques, « n’écoute » ni ses parents ni les institutions.  Aussi les marques peuvent-elles espérer les séduire en leur fournissant une expertise, en devenant une marque tuteur.  Enfant de la mondialisation, elle aime autant les marques chiques et trendy parisiennes que les approches traditionnelles africaines.  Elle cherche du sens dans ce qu’elle entreprend.
  • Créative : elle a beau vouloir appartenir au groupe, elle veut exprimer sa singularité. Elle recherche une personnalisation extrême des biens et services.  Elle n’a pas peur de sortir des sentiers battus, d’innover et de proposer sa propre vision.
  • Clairement ambitieuse : là où leurs ainées de la génération Y misait davantage sur l’équilibre boulot/vie de famille, les jeunes de la génération C veulent réussir dans la vie, une réussite qui se mesure en dollars sonnants et trébuchants.
  • Carrément narcissique : reine du selfie, elle maîtrise son image (surtout en ligne), le maquillage et Photoshop sont ses amis.

Summer Beauty Boot Camp : le concept.

A partir de ce constat, quelles stratégies mettre en place pour les attirer, provoquer de l’engagement et, éventuellement, repérer les potentielles futures commerciales?  Il faut en effet noter que House Of Tara continue son expansion presque exclusivement via un réseau de distributrices indépendantes.

Le Summer Beauty Boot Camp, ce sont deux semaines intenses et créatives pour les filles âgées de 13 à 17 ans.  Des ateliers pratiques dispensés par des formateurs sélectionnés par la marque, pour aider à inculquer la confiance en soi et développer des compétences dans divers domaines :

  • Cosmétiques : maquillage (naturellement !), beauté du corps, du visage, des cheveux.
  • Mode afro : fabrication de bijoux, de tissus, noué du foulard…
  • Entreprenariat : empowerment, leadership, comptabilité, gestion de sa carrière…
  • Vie : bonne manières, cours de cuisine…

La future génération de leaders créatifs.

L’Afrique est un continent jeune.  Avec 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la population la plus jeune au monde.  Une jeunesse dont le souci majeure est de trouver de l’emploi.  Une préoccupation qui touche naturellement aussi leurs parents.

Si House of Tara oriente sa communication vers la génération C, elle le fait encore davantage vers leurs parents, inquiets pour l’avenir de leur enfant.  Avec un boot camp dont la base line est « The next Generation of Creative Leaders » et des questions comme « Que font vos enfants cet été ? » ou « Votre fille a-t-elle ne serait-elle pas douée pour le management, la beauté ou la mode ? », House of Tara sait qui va réellement financer le stage.

Un stage de 15 jours en internat pour un coût d’un équivalent d’environ 400 $.  « Investissez dans leurs compétences » dit le prospectus.  Investissement.  C’est le cas de le dire quand on sait que le salaire moyen au Nigéria est de 120$/mois (source : Banque mondiale, 2012). 

 

>>>  S’inscrire ou en savoir plus ? summerbbc@houseoftara.com.

(c) Photo House Of Tara http://www.houseoftara.com

D.I.Y. Masque ultra nourrissant pour cheveux secs

DIY nappy hair receipt naturalGoogle annonçait dernièrement les combinaisons de mots les plus recherchés.  En Afrique, dans le domaine cosmétique, la requête la plus courante est “comment rendre mes cheveux souples?”.  Une recherche très active de recettes naturelles ‘homemade’ pour les cheveux mais aussi pour la peau.  Panafrican Beauty vous propose un grand classique : le masque nourrissant pour tous les cheveux secs.  Une potion  capillaire magique, facile, peu chère et à base d’ingrédients naturels 100% africains.

La cause des cheveux secs.

Les cheveux crépus ont de nombreuses particularités qui les rendent fragiles et vulnérables.  Le cheveu crépu est sec, fin, avec des boucles très serrées. Il pousse en spirale et sort couché sur le cuir chevelu.  Le follicule pileux des cheveux crépus produit peu de sébum. C’est pour cette raison qu’ils sont souvent secs et déshydratés.  Le soleil et les nombreux traitements auxquels ils sont soumis amplifient les dégâts (défrisage, tissage, tresses, postiches, foulard).  De plus, le cheveu crépu a la particularité de se rétrécir au contact de l’eau ou de l’humidité. Ce phénomène s’appelle le shrinkage.  Pour éviter ces phénomènes, nous allons miser sur des produits nourrissants (riches en lipides) plutôt qu’hydratants (riches en eau).

 La recette : avocat, banane, huile d’argan et mayonnaise.

  • ¼ d’avocat.  Source de vitamines A, F ,E antioxidante, oméga 6 et 9,  phytostérols (améliorent la microcirculation et protègent contre l’action des UV).
  • ½ banane : Très riche en vitamines (A, B1, B2, B3, B5, B6 et C) et en  sels minéraux (potassium, magnésium, calcium, fer, cuivre), la banane nourrit, adoucit et prévient la déshydratation des cheveux secs.
  • 3 petites cuillère d’huile d’argan : riche en vitamine E et en insaponifiables, cette huile est réputée pour ses propriétés nourrissantes, régénérantes et restructurantes. Son pouvoir anti-oxydant compense en profondeur la dénutrition.
  • 2 petites cuillères de mayonnaise aux œufs : la mayonnaise elle restore l’hydratation et apporte une dose de protéines (constituant majeur des cheveux – la kératine) et de brillance.

Ecrasez / Mixez les ingrédients.  Appliquez immédiatement et généreusement sur cheveux sec ou humide. Massez le cuir chevelu.  Laissez poser 20 min minimum.  Rincez abondement.

Résultat : les cheveux sont souples, doux, brillants, délicatement parfumés.  A moyen terme : une pousse favorisée.

Spécial Kinshasa (2/2): une ville sans spa.

Kinshasa spa massage wellness

En amoureuse et en professionnelle du Spa (et je mets une majuscule à dessein), analyser le cas de Kinshasa est un défi excitant.  Défi parce qu’observer avec objectivité (et en très peu de temps) sa ‘ville de cœur’ n’est jamais aisé.  Excitant parce que Kinshasa est une mégapole bouillonnante et contrastée où l’élégance est érigée en art de vivre …malgré les ‘orages’.

Au pays des sapeurs : le culte de l’apparence.

Quand on observe les Kinoises, il est  frappant (et parfois comme un coup de poing dans l’œil) de constater à quel point elles sont apprêtées : coiffure, ongles, maquillage et bien sûr vêtements et accessoires.  Au pays des Sapeurs (Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes), l’apparence soignée et le recours aux marques de luxe françaises sont érigées en art de vivre, en science, en religion 😉

Plus spécifiquement, pour leurs routines de soin, les Kinoises se font tresser / tisser par des proches, dans des salons de quartier ou dans des instituts plus huppés.  Idem pour les manucures, où les tarifs vont de l’équivalent de 1$ auprès des manucures ambulants (qu’on repère aisément au cliquetis de leurs bouteilles) à 25$ dans les nail bars ou plus de 50$ dans les instituts de la Gombe.

Le maquillage est très utilisé, surtout le fond de teint pour matifier, uniformiser le et camoufler les zones d’hyperpigmentation, les taches et les cicatrices dues aux produits éclaircissant ou les boutons causés parfois par le maquillage lui-même.

D’autres pratiques comme les épilations sont courantes et les cosmétiques qui galbent les fesses se vendent en masse.  Bref, il faut que cela se voie !

Le massage : entre tradition perdue, manque de nécessité et image sulfureuse.

Les instituts de beauté et les salons de coiffure sont donc légion.  Par contre, les soins du visage sont déjà beaucoup moins proposés.  Et rares sont les espaces où la notion de bien-être et les massages sont mis en avant.

Parce que la pratique du massage corporel renvoi à la nudité, à l’intimité voire à la sexualité, le massage n’est pas une évidence à Kinshasa.  Il est vrai que sous l’appellation de « centre de massages » se cachent (ou ne se cachent même pas, d’ailleurs) des pratiques relevant davantage de la prostitution.

Pourtant, en parlant avec des « vieux » (et ce terme n’a rien de péjoratif en RDC), on se rend compte qu’en dehors de Kinshasa, dans les zones agricoles, le massage est une pratique quotidienne.  Au retour des champs, les enfants massent les pieds et le dos de leurs parents, pour les soulager et par respect.

Plusieurs hôtels et instituts de beauté ont placé des massages à leur menu de soins, avant, parfois, de se rétracter.   Les raisons varient :

  • mauvaise insonorisation de l’espace qui rend la relaxation impossible.
  • plaintes pour « happy ending massage » (que ce soient de la part de clients trop insistants ou parfois des thérapeutes elles-mêmes, à l’insu de leur manager),
  • manque de demande des clients nationaux, rendant l’espace non rentable et le voyant se transformer en une autre pièce « beauté ». « Le massage, c’est pour les expats, nous, les Congolais, on n’est pas stressés ! On a le temps, pas de factures qui s’entassent, on est bien, on a pas besoin de tout ça ! Et puis, le prix, c’est exagéré ! ».
  • manque de demande des expatriés qui se plaignent de la pauvreté des techniques proposées (les tellement éculés californiens, suédois et drainant) ou de la qualité du soin lui-même : ‘main’ de la masseuse, produits, hygiène, confort, non-respect des heures de rendez-vous…

Ce constat d’échec rend les investisseurs très prudents et on notera qu’aucun des nombreux grands hôtels (installés ou à venir) n’intègre ce service : l’Hotel du Fleuve  (Kempinski), le Pullman Grand Hotel (Accor), le Stanley (DoubleTree by Hilton), le Memling, l’hôtel Béatrice…

Orchid Spa : une fleur dans le désert.

Malgré un titre quelque peu provocateur, je ne voudrais pas laisser penser qu’il n’y a aucun spa à Kinshasa.  Il y en a un. …pour 10 millions d’habitants!

Par définition, un Spa est un endroit destiné à la régénération et au repos. Il est caractérisé par une démarche holistique qui envisage l’être humain dans sa globalité.  Au cœur du concept, l’eau et ses vertus curatives : bains, boues, hydro-jets, hammam…  Ensuite, viennent toutes les autres approches qui contribuent au bien-être : massages, soins de beauté, exercices physiques, méditation, nutrition… Il ne s’agit donc pas uniquement de disposer d’un  hammam pour se proclamer spa, il s’agit d’un concept global, d’une philosophie.

Dans le quartier des ambassades, la Villa Orchid Spa propose une carte ultra complète de soins (massages, soins visage, beauté des mains et des pieds, épilations), des soins à base d’eau (hammam, hydrothérapie, piscine), un salon de coiffure, une boutique, une salle de sport et de yoga ou encore un jardin avec pool house.

Une équipe multilingue (français, anglais, lingala) et super accueillante (malgré mon retard…) composée de Congolaises et de Philippines y travaillent avec la marque française Matis, experte de la beauté et particulièrement innovante.  Un bel endroit, notamment la suite duo au ciel étoilé.  Du linge de qualité.  Une oasis de silence, un vrai luxe au cœur de la capitale.

Certains bémols toutefois : des prix qui restent relativement élevés (min. 165$ le soin visage quand même !) et ces ‘détails à la kinoise’ difficilement acceptables au regard des standards occidentaux : trous béants dans les murs, une praticienne qui consulte son Gsm ou le staff qui entre dans la cabine durant le soin, dépôts dans la douche, porte d’armoire défoncée, désordre…  Une expérience toutefois globalement satisfaisante avec l’espoir que la qualité d’ensemble ne chutera pas après le départ tout récent de la fondatrice vers d’autres aventures.

 

Pour conclure, je tenais à dire un grand merci à tous les professionnels rencontrés durant mon voyage (et spécialement aux équipes d’Orchid Spa, Josepha Cosmetics et à Eric Matabaro) ainsi qu’aux nombreux kinois de sang ou de cœur qui m’ont accordé leur avis précieux durant la rédaction de ces deux articles.  See you soon…

(c) photo Pullman Grand Hotel Kinshasa

Spécial Kinshasa (1/2): révolution Nappy.

nappy kinshasa

Leur présence est encore très confidentielle à l’échelle de la ville, pourtant, elles sont  bel(les) et bien là.  Les Nappy Girls.  Qui sont-elles?  Comment magnifient-elles leurs cheveux davantage pour l’estime d’elles-mêmes que pour séduire les autres?  Où et comment elles prennent soin de leur cheveux?  Direction Kinshasa.

Josepha Cosmetics :  Nappy Hair Spa.

Lustre à pampilles de verre  monumental, staff et murs habillés de noir, des rayonnages où l’on trouve des marques internationales (Iman, MAC, Clinique, Clarins HT26), une avalanche de décibels s’échappant des clips vidéos…  Josepha Cosmetics, c’est le salon de beauté tendance où se bousculent les kinoises branchées, de tous âges, depuis son ouverture l’été dernier.  L’espace propose tous les services beauté classiques : coiffure, manucure, pédicure, make-up, épilations, soins visage.

Mais Josepha Cosmetics, c’est aussi un spécialiste des cheveux afros proposant de véritables soins pour entretenir et embellir les cheveux naturels ou en transition.  Tania Mandu Gieskes, manager du salon, nous explique que, même s’il est encore marginal, le mouvement Nappy est une vraie tendance de fond.  Et que cette recherche de naturel capillaire se traduit logiquement par le souhait d’utiliser des produits qui le sont tout autant.  On y trouvera donc des rituels de soin hydratants, nourrissants et assouplissants pour les cheveux alliant beurre de karité, huile de coco, aloe vera, banane ou encore, du miel.

Plus globalement, être nappy s’accompagne aussi d’une utilisation plus raisonnée en termes de produits cosmétiques corporels; le choix d’utiliser moins de produits industriels.  Pour satisfaire cette demande, Josepha Cosmetics importe donc, parfois même sous label de sa propre marque, des produits bruts tels que du savon noir, des huiles (avocat, coco…), des beurres (karité) ou des eaux florales (rose) en provenance directe d’Afrique du Nord et de l’Ouest.  Une offre complétée par les produits « écologiques » de la marque The Body Shop.

Une clientèle plus pointue et plus exigeante  aussi qui pousse le salon investir dans la formation de ses équipes.  Car si, techniquement, les prestations sont bonnes, la pédagogie inhérente au réel conseil professionnel marque un peu le coup.

Une jeunesse inspirée …et inspirante.

Stan Smith aux pieds et pleines d’assurance, Audrey (14 ans) arborant des twists et sa sœur Coralie (12 ans) coiffure afro naturelle, m’expliquent qu’elles sont opéré un retour au naturel depuis environ un an car, malgré leur jeune âge, leurs cheveux étaient très abîmés et ne poussaient presque plus.  Il est vrai que c’est dès l’enfance que les chevelures africaines sont malmenées (le défrisage est admis sur les bébés dès  1 an chez Josepha!).

Si elles utilisent des produits bruts et naturels (karité, huile d’avocat), elles utilisent aussi bien des produits de l’industrie conventionnelle (L’Oréal ou Franck Provost), mais toujours en veillant à choisir les gammes qui contiennent ces mêmes actifs.

En portant ses cheveux naturels et en revendiquant le droit à ne pas se conformer à la norme des cheveux défrisés, cachés sous des tissages lisses, ni même des tresses, Audrey estime porter un réel message militant.  Et même si les avis de la famille ont parfois été assez négatifs au début, à présent, les deux sœurs font des émules au sein de leurs amies de l’école belge et même au sein de leur proches puisque leur grande sœur, habitant Bruxelles, débutera sa transition d’ici peu.

Un mouvement qui se fédère.

Comme partout dans le monde, les Nappy Girls du Congo Kinshasa se réunissent et échangent énormément.  Sur les réseaux sociaux ou lors de rencontres ‘dans la vraie vie’, on parle beauté et santé du cheveu, bien sûr, mais pas que.  C’est aussi un lieu de réflexion sur l’estime de soi et l’affirmation de son identité ; sur la santé et le bien-être (comme le blanchiment de la peau, les défrisages et tresses ne sont pas sans danger pour la santé et sans douleurs),  sur la déconstruction d’un idéal de beauté occidentalisé ou, plus généralement, sur les thèmes de féminisme et d’empowerment.

Des moments d’échange intergénérationnels, dans le plus grand respect, où les femmes livrent leur parcours de vie, témoignent de leurs expériences, s’assument telles qu’elles sont avec force.  Alors, que l’on soit, de manière informelle, dans une cuisine à Kinshasa ou à grand renfort de sponsors commerciaux dans un palais des expo à Paris, le résultat est le même : des moments de sororité qui créent du lien et du sens.

Chères lectrices kinoises …et les autres: n’hésitez pas à consulter les pages Facebook de Josepha Cosmetics et des Nappy Girls du Congo Kinshasa.

Photo : copyright Joana Choumali pour Nappy de Babbi

 

Les plus beaux spas d’Afrique : le Rhino Spa – Sénégal.

Rhino Spa Saly Sénégal

Situation

The Rhino Resort Hotel Spa est situé à Saly, ancien comptoir portugais et haut lieu du tourisme balnéaire, à 2h au sud de la capitale sénégalaise.  Ce 5 étoiles accueille autant une clientèle business que loisir.  Il est aussi une adresse incontournable et sélecte pour les Dakarois.

Philosophie du spa

L’espace wellness se compose d’un spa (thermes et soins relaxants), d’un salon de beauté (épilations, maquillage, manucure et pédicure), d’un salon de coiffure ainsi que d’une salle de fitness accessible 24h/24h.

Dans une ambiance afro-asiatique, le spa invite ses visiteurs à se détendre dans les  différents espaces de ses presque 500m² répartis sur 2 étages (2 cabines et une suite duo) et de ses nombreux points d’eau : 2 jacuzzis, 3 waterbeds (lits à jets d’eau), hammam, piscines intérieures et extérieures chaudes et froide.  Le Rhino Spa est aussi  célèbre pour sa chute intérieure déversant 200.000 litres d’eau par heure et simulant l’effet d’une chute d’eau naturelle, une merveille pour apaiser les sensations de tension et de fatigue dans la nuque.

La philosophie du spa repose sur l’union de la modernité et de la tradition des thérapies orientales.   Le Rhino Spa travaille avec la marque espagnole Alqvimia, marque naturelle très pointue proposant une approche holistique des soins qui prend en compte les dimensions physique, mentale et énergétique de l’Homme.  Des soins qui se font thérapie et qui visent une amélioration du bien-être et de la santé ainsi qu’une action pro-jeunesse.  L’ambition d’être une source d’inspiration pour un changement de vie, dans le respect de la Nature.

Le Rhino Spa a été élu Best Hotel Spa pour le Sénégal lors des World Spa Awards en 2014 et 2015.

Les Soins Signatures

Avec la marque Alqvimia, le spa fait le choix de soins exclusifs au Sénégal : des soins qui s’inspirent du bassin méditerranéen et de l’Antiquité.  Des soins visage/corps aux noms évocateurs :

  • Oasis de Sérénité : un soin du corps anti-stress et un soin du visage nourrissant et hydratant qui fournit un sentiment de paix et de détente.
  • Reine d’Egypte : un rituel anti-âge directement inspiré de Cléopâtre : enveloppements et sels de la Mer Morte, huiles essentielles de myrrhe et encens.
  • Rituel de la Rose : un soin du visage et du corps où la peau sera parfaitement hydratée et tonique grâce à l’utilisation de différents actifs dont l’huile essentielle de Rose de Bulgarie qui aide à calmer les émotions et à retrouver la joie et le bonheur intérieur.
  • Rituel de César : un soin pour l’homme aux huiles essentielles, pierres précieuses qui apporte une oxygénation, une hydratation et un nettoyage de la peau en profondeur e tqui apporte une  relaxation totale.

 

Envie d’une escapade wellness VIP ? Prenez contact avec le Rhino Spa.

USA: SheaMoisture brise le plafond de verre.

 

sheamoisture beakthewall

“The wall is coming down, but our work has just begun”.  Le message illustrant la vidéo #BreakTheWalls de Shea Moisture est parlant.  En passant du rayon « produits ethniques » au rayon « beauté », la marque américaine brise un système ségrégationniste qui s’exprime jusqu’au rayon shampoing.

La belle ‘histoire’

Fondée aux USA en 1992, SheaMoisture est une compagnie américaine crée par les descendants de Sofi Tucker qui, dès 1912, en Sierra Leone, avait lancé une activité de fabrication et distribution de produits pour le corps et les cheveux à base de beurre de karité et  de savon noir.  Composés d’ingrédients naturels et issus du commerce équitable, les produits SheaMoisture doivent leur succès à la large gamme de produits capialires dédiés à la beauté des cheveux crépus, frisés et bouclés.  Une cible clairement afro.   Les gammes se sont progressivement développées : hommes, baby, cosmétiques…

Actuellement valorisé à 200 millions de dollars, l’entreprise a toujours un actionnariat majoritaire familial.  Les produits sont distribués aux USA et à travers le monde.

Rayon Beauté vs Rayon Ethnique : les hyper-marchés sont-ils racistes ?

« Aux USA, le rayon cosmétique est le dernier endroit où le ségrégationisme n’est pas encore aboli .» peut-on lire dans le communiqué de la marque.   En scindant le rayon cosmétique en Beauté et Ethnique, y aurait-il, dans le chef des hyper-marchés, une volonté délibérée de faire de la beauté ethnique une beauté de seconde zone ?  Et, par extension, de ses utilisatrices des clientes de second choix ?

Les Hypers et leurs centrales d’achat ne sont pas connus pour faire du sentimentalisme mais plutôt pour être des machines de guerre en termes de logistique et de maximisation des marges. Le simple fait d’être référencé dans le magasin coûte un prix énorme à la marque la contraint à de nombreuses obligations (volumes disponibles, marges arrières, marges avant, dé-référencement de certains produits…) ce qui représente une réelle barrière pour la majorité des marques de cosmétique ethnique.

Ensuite, c’est surtout une question de statistiques de ventes.  Plus une marque – et les  produits de cette marque – rapportent à l’enseigne, meilleur est son positionnement dans le rayon, tant sur le plan horizontal (tête d e gondole, centre ou tiers du rayon) que sur le plan vertical (hauteur d’yeux, haut ou bas).  Une fois la marque du distributeur et les marques majors (L’Oréal en tête) positionnées, il ne reste plus beaucoup de place pour les outsiders.  Ceux-ci sont alors placés ensemble, à de moins bonnes places.

Meme si la clientèle noire dépense jusqu’à deux fois plus que la clientèle blanche en produits cosmétiques, le volume global des produits ethniques reste inférieur (moins de clientes et qui n’achètent pas forcément des produits estampillés ‘ethnique’).

En intégrant un rayon plus vendeur, SheMoisture s’assure de facto aussi une plus grande visibilité et plus de revenus.

Du combat logistique au plaidoyer pluriversaliste.

Le fait qu’il y ait un rayon clairement identifié « beauté » et un autre rayon étiqueté « ethnique » (séparant les produits cosmétiques ethniques des produits généraux)  est très révélateur des critères esthétiques stéréotypés prédominant dans l’industrie cosmétique et dans la société de manière générale.  Un standard caucasien aux cheveux longs et lisses qui exclue tout autre modèle de l’allée principale.  Un modèle d’infériorité intériorisé par une part non négligeable des femmes noires.

En intégrant le rayon « Beauté », SheMoisture ne souhaite pas uniquemet opérer un changement logistique.  SheMoisture souhaite ouvrir le débat sur la façon dont l’industrie considère la beauté de manière racisée.

Néanmoins, peut-on uniquement jeter la pierre aux hyper-marchés ?  A force de s’autodéterminer comme ‘cosmétique ethnique’, ‘ethno-cosmétique’, ‘cosmétique pour femmes de couleur’, pour cheveux texturisés, etc…  les firmes cosmétiques concernées se mettent peut-être aussi elles-mêmes hors des circuits classiques.  Comme l’indique le  Dr Khadi Sy Bizet (dermatologue spécialiste des peaux noires),  en total désaccord avec ce terme « ethnique » qui  renvoie à la notion de « race » et à une échelle de valeur qui a causé bien du tort, a- t-on besoin de s’enfermer dans une sémantique qui prête à confusion, réductrice, excluante voire communautariste?  Pourquoi ne pas oublier l’étiquette (ou ne garder que le terme ‘beauté globale’)  et miser sur un marketing multi-ethnique, un géomarketing ultra précis ?

Le but n’est pas de vouloir fusionner ou noyer les identités dans une beauté « universelle »  (dans laquelle tout le monde se ressemble).  Il faut au contraire viser le « pluriversalisme », accepter l’émergence de nouvelles représentations de la beauté, les accompagner et accélérer leur affirmation. L’idée est de faire sortir ces marques ethniques du statut de marques de niche, qu’elles acquièrent une plus large visibilité et une plus large audience.  Les  marques qui réussissent à se positionner de façon à attirer de larges groupes de consommateurs parviennent à briser ce fameux plafond de verre.  Précisément que vient de faire SheaMoisture.

Mutinta Milunga – trained to reach Excellence.

 

Mutinta milunga

As a national trainer for a cosmetic brand, I do know that the high level quality of your training is one of the most important components to success your business.

As I told you in the post “how to become a great spa manager?”, I currently take part in the international spa management program with Raison d’Etre.  So, naturally, I asked the training center who was the best participant they had ever had, coming from Africa.  And they talked to me about Mutinta Milunga.  Let’s discover her way to Excellence.

 

Throughout life training in Africa and « overseas ». 

Coming from Zambia, Mutinta Milunga had a first diploma in Information Systems and Programming at the National Institute for Public Administration.

But far from I.T., she gave a turning point to her career by getting certificates in Anatomy & Physiology, Medical Terminologies, Swedish Massage, Hydrotherapy, Herbs, Nutrition and  Disease Cause & Cure.  She became a Massage Therapist at Healing hands physiotherapy clinic and at Taj Pamodzi Hotel in Lusaka.

Moving to Kenya, she went back to school to get both a diploma in Business Conduct and certificates in Basic Facial and Hot stone Massage.  There, she was Massage Therapist Intern at Mara West Camp and, later, Independent Massage Therapist & Pilates trainer in Nairobi.  To reinforce her skills, she further went ahead to get two diplomas in Anatomy & Physiology and Complimentary therapies and in Pilates Teaching respectively from ITEC,UK.

Last destination on her way to excellence: Zanzibar!  She became Spa Therapist and Pilates Trainer at the Diamond Star of the East (SLH) & Diamonds La Gemma Dell E’st.  And finally, since 2014, she is the proud Manager of the spa.  Spa which is nothing less than the Best Spa of the Year 2015 for Tanzania and Zanzibar!

In parallel with her full time job, she took part  in the online spa management program with Raison d’Etre (Sweden). “The spa management program was an eye opener, a life changer.  Please allow me to say my thanks for the knowledge I acquired on the spa.   It has made me not only a better therapist but a better colleague.”

 

Projects and Dreams: a vision for Africa and for African people.

As a spa manager of an African spa my project is to incorporate our rich African traditions of healing into each and every service that is offered from the moment the guest steps into our spa until they leave. Using 100% African organic products sourced and made in Africa. To offer a true all rounded African experience in everything from the welcome to the farewell.

My dream is to see an Africa that does not think wellness and massage therapy is a luxury for the rich and able an Africa that understands the power of the healing touch as understood by our ancestors.

My dream is to see an Africa that respects the wellness industry and does not think that it’s a field for people who couldn’t make it to dental school or any other seemingly prestigious field.

My dream is that African people understand what and know how wellness is a vital part our lives and how it starts in our homes. People that cherish and work towards being balanced in mind, body and spirit.

 

BONUS: African Massage: the Ukuchina.

We’ve talked a lot about African massages in our latest posts.  Mutinta Milunga introduces to us another magic one, coming from her natal Zambia: the Ukuchina Massage.

The Ukuchina Massage is a popular local treatment that involves a manual massage followed by firm but gentle pressing  of hot towels soaked in hot water with eucalyptus on problematic areas to help relieve tension.  It’s ideal for stress, tension, depression and post natal recovery.

Orientalisme des marques spa françaises.

Hammam hamam orientalisme

 Offrir un univers de soins « à l’orientale » à une clientèle occidentale dont les envies d’ailleurs n’ont jamais été aussi présentes, c’est une tendance sur laquelle des marques spa-cosmétiques françaises se sont inscrites depuis de longues années.

Un Orient idéalisé fait de sensualité, de féminité voluptueuse, de séduction, de jasmin, d’argan, de cannelle, de hammam, de 1001 nuits, d’étoffes, d’épices, de couleurs, de henné, de rhassoul, de savon noir, d’épilation au sucre, de culture arabo-musulmane, de chaleur, de désert, de miel et de fleur d’oranger…  La cosmétique et les rituels de beauté orientales rassurent par leur côté naturel et traditionnel qui a fait ses preuves.

Entre simple évocation de l’Afrique du Nord et recherche d’authenticité, des soins orientaux dont le positionnement marketing est «exotique» avant d’être «ethnique».  Des concepts pas uniquement développés par des afro-entrepreneurs.  Un peu, beaucoup, passionnément.

Un peu : Cérémonie d’Orient chez Sothys.

Malgré un nom inspiré de l’Egypte Ancienne, Sothys est une marque professionnelle française proposant des soins et des cosmétiques tout à fait conventionnels et des actifs originaires – dès que cela se peut – du biotope limousin.  Pourtant, parmi leurs Soins Signature, on retrouve une petite merveille d’exotisme.

Sothys a créé la Cérémonie d’Orient, un rituel ressourçant d’inspiration orientale aux ballotins d’épices parfumés et tiédis.  Le soin commence par un prélude d’éveil, de douces pressions sur l’ensemble du corps.  Ensuite débute un gommage végétal aux épices (cannelle gingembre muscade) et un modelage manuel relaxant et nourrissant (karité) complété par un modelage aux ballotins d’épices (muscade, orange amer) et pierres chaudes.  L’esprit est libéré, la peau est plus douce, satinée et délicatement parfumée de notes chaudes, épicées, balsamiques.  Un soin mixte qui plaira tant aux femmes qu’aux hommes.

Découvrez la Cérémonie d’Orient Sothys et tous les produits de la gamme.

Beaucoup : Rituel Secret du Sahara chez Evadésens.

L’objectif d’EvadeSens (évasion des sens) s’inscrit dans leur nom : apporter du bien-être tout en les faisant voyager et rêver.  Parmi les gammes de soins de cette entreprise alsacienne, plusieurs se concentrent sur le continent africain : Madagascar, Kenya, Egypte.  Je vous invite à aller relire notre précédent article sur cette très jolie marque.  Côté cabine, vous pourrez tester le soin Secret du Sahara, un soin chaleureux qui exacerbe les sens…

Le rituel démarrera par un gommage au sable noir, du corps, aux effluves d’encens, de feuilles de verveine séchées et citron vert.   Votre corps débarrassé de toutes cellules mortes sera ensuite, délicatement enduit par le Beurre des Délices, un beurre nourrissant dont la forte concentration en beurre de babassu et karité mais aussi en macérât de jasmin et huile d’amande douce va régénérer et nourrir les peaux les plus sèches. Il s’en suivra un modelage bédouin à l’huile chaude où les notes ambrées et vanillées se diffuseront dans la cabine de soin, et qui procurera détente, relaxation et apaisement.  Pour finir ce voyage des sens, un onguent de Brume de Lait – formulée à base d’hydrolat de fleur d’oranger, d’extrait d’aloe vera et de macérât de jasmin – sera appliqué sur votre corps tel un voile hydratant.  Un thé traditionnel à la menthe accompagnera cet instant de douceur.

Découvrez le Rituel Secret du Sahara et tous les produits de la gamme.

Passionnément : Rituel du Hammam chez Charme d’Orient

Charme d’Orient est né de la passion de Yasmina Zerroug qui, dès le début des années ’90, souhaite  faire renaître et partager avec d’autres femmes certains rituels de beauté de son Algérie natale.  Elle propose tout d’abord une pâte dépilatoire faite 100% de miel. Recette ô combien magique : les peaux les plus sensibles et les pilosités les plus récalcitrantes trouvent enfin la réponse à leur problème, dans une gestuelle douce. La gamme de produits exclusivement orientaux se développe progressivement et conquière les marchés internationaux, toujours dans un esprit d’authenticité, de voyage, de sensualité et de culture.

C’est dans le spa de la marque, au cœur de Paris, que vous pourrez tester le Rituel du Hammam, un Classique, sans fioriture.  Un soin corps qui livre tous les secrets du hammam dans un rituel global.  Tout d’abord, on se détend dans la douce vapeur du Hammam.  Ensuite, le corps et gommé au savon noir et gant de kessa (offert après le soin) puis enveloppé dans un  rhassoul purifiant.  Le soin se poursuit par la signature Charme d’Orient : un savoureux bain d’huile parfumée.  Le soin se poursuit par un modelage Oriental Instinctif à la véritable huile d’Argan. L’esprit et le corps sont libérés de toutes leurs tensions.  La peau retrouve toute sa vitalité et reste douce, satinée et parfumée pour de longues heures.

Découvrez le Rituel du Hammam et tous les produits de la marque.